Dépendance sexuelle

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Bonjour Exprosse, est-ce que tu peix poster ta présentation sur un nouveau sujet s'il te plaît ? Ici c'est plutot pour V1cre, nous te repondrons plus facilementt sur ton propre sujet. Merci !
Hello, il y a sans doute moyen de déplacer par un modérateur le message d'exprosse dans un nouveau sujet...


Pour impulsion 2, je réponds à tes questions :

- Tout d'abord je n'ai pas dit à mon épouse que je tchatter sur Internet. Il est vrai que je l'ai fait, mais cela faisait plusieurs années que je ne le faisais plus. Ce n'est bien sûr par pour cela que je ne lui en ai pas parlé. Evidemment que j'ai eu peur qu'elle me quitte. On ne peut pas tout avouer aux membres de notre famille. C'est dévastateur pour eux. Même si on peut avoir envie de tout balancer parcequ'on est au bout du rouleau, il ne faut pas le faire. Il ne faut pas oublier qu'un pornodépendant est une personne malade. C'est une maladie psychologique puissante et qui pousse les pornodépendant à faire des choses horribles et destructeurs pour eux, mais aussi pour leur famille. Le but principal est de chercher à se reconstruire pour changer de vie et retrouver un semblant de joie de vivre en dehors de toute la peur, la honte, l'anxiété, la culpabilité que le porno génère.

Néanmoins, juste avouer que j'ai un souci, que je consulte du porno et que je n'arrive pas à m'en passer, cela a été une épreuve terrible. J'ai eu peur que mon épouse décide de me quitter bien sûr. Quand je lui ai avoué, j'étais en larme et je lui demandais constamment pardon. Alors pourquoi lui en avoir parlé ?

A force de consulter du porno ou des images de filles nues, je me suis apperçu que je regardais de plus en plus des filles de plus en plus jeunes et à la limite de la légalité. Je vérifiais toujours que le site avec un texte souvent en anglais qui disait que les filles prises en photos avaient 18 ans au moment de la photo. J'avoue que très souvent j'ai eu de très gros doutes sur l'age de ces filles. Ces recherches de plus en plus répétées m'ont fait prendre conscience que j'étais en train de devenir un monstre. Cela m'a fait une peur indescriptible. Tout mon être était horrifié à l'idée de devenir un jour ce montre. Je me répétais sans cesse "non pas moi, ce n'est pas possible, je ne veux pas être un monstre". Tu comprends à présent que je n'ai pas eu le choix. C'était ma dernière chance de m'en sortir ou j'allais mourir littéralement. La pornographie nous pousse dans les pires recoins de la pourriture humaine, je devenais pourri de l'intérieur, mon âme devenait nauséabonde.

Aujourd'hui je suis capable de confesser mes fautes, car j'ai repris pour le moment le contrôle de mon cerveau qui me conduisait vers la mort et je l'ai refusée.

Pour conclure, je dirai qu'il ne faut pas avouer quelque chose de destructeur pour ses proches. Il faut bien peser le pour et le contre. Il y aura toujours des choses inavouables. Cela fait partie de notre passé de dépendant.

Je te souhaite beaucoup de courage Impulson2.
Super témoignage et bravo d'avoir réussi de toi-même à en parler.
Je crois avec toi qu'il faut du soutien, voire quelqu'un.e qui flique, mais c'est une grosse responsabilité à demander de la part de la personne qu'on aime et qu'on blesse que de lui demander de nous aider à guérir. En tout cas, un gros bravo à vous deux.
Sympa tHutu, j'apprécie beaucoup ton message.

Oui en effet, c'est un risque que j'ai pris. Je pense que cela peut faire peur à certaines femmes qui peuvent à ce moment là décider de quitter leur mari si le couple n'est pas assez solide.

Je n'ose penser à l'effet dévastateur que cela peut avoir sur un dépendant, si la seule personne qui compte vraiment à ses yeux le quitte pour de bon.

Maintenant, d'y penser ça me fait peur, mais à l'époque, j'étais tellement mal que je ne voyais pas d'autres solutions que de lui avouer.

Après avoir tout essayé, je sais qu'on ne peut pas arrêter cette drogue sans aide.

Je te souhaite de trouver quelqu'un qui puisse t'aider également dans ton combat.
De mon coté, ma femme a pas envie de se mêler à ca. Je peux comprendre. Mais je vais voir un psy pour une TCC a partir de juillet.

Plus qu'un flicage permanent, je pense que j'ai besoin de conseils pour m'organiser pour ne plus me retrouver dans les situations d'ennui profond où je me mets à chercher une diversion dans le porno. Contrairement à d'autres témoignages, je ne ressens pas de manque du porno dans les situations de la vie courante et quand mon cerveau est agréablement occupé. C'est quand je procrastine d'un truc que le porno finit par ressembler à une solution.

Je me demandais si, comme tu as pu en parler à ta femme, il y a d'autres gens a qui tu peux en parler ?
En te voyant parler de parrain ca m'a fait penser à une tentative que j'ai faite l'an dernier. J'avais abordé le sujet avec un pote; on avait fait un espèce de pacte que si l'un des deux commencait à sentir le besoin de mater du porno, il envoyait un sms a l'autre qui l'engueulerait. Evidemment, on l'a jamais fait.
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