07-03-2020, 16:16
Je vous expose mon parcours... Pour info: Je ne suis pas sevré, mais en bonne voie (j'espère!)
J'ai découvert la sexualité à l'âge de 9 ans par des attouchements (viol) de la part de mon frère ainé. Dès lors je me suis fait happer par la sexualité, très rapidement la masturbation est devenue chose courante (minitel rose, revues et film porno distribués par des camarades), tous les soirs au minimum. Toutes les femmes croisées dans la journée deviennent un support de fantasme, y compris ma mère. Les collants et les bas nylon deviennent des obsessions fétichistes et j'en viens à essayer ceux que je trouve dans les tiroirs de la famille et les paniers de linge sale. Vers les 16 ans je perds ma virginité, puis abstinence pendant 4 ans, avec la découverte d'internet (modem 56k, donc: photos et chat sur IRC).
Ma première copine sérieuse, avec une relation qui dure 4 ans mais mes premières frustrations apparaissent car j'ai les références pornographiques en tête et ma copine est plutôt sage. Comme je rêve d'une amante au comportement calqué sur ces références, je me mets à l'incarner en me travestissant avec ses habits et en me montrant en webcam. Au chômage, je passe le plus clair de mon temps sur internet, ne cessant les chats, les visios et la consultation de sites que quelques minutes avant le retour du travail de ma copine. Cette situation devenant impossible, je finis par la quitter.
Je pars à l'aventure sur les routes, collectionnant les amantes, à la recherche de celles qui sauront combler mes délires sexuels. J'en rencontre beaucoup qui sont très ouvertes sur la chose, mais quelque chose en moi refuse de me mettre réellement en couple avec elles, et donc je papillonne. Rétrospectivement je pense que j'avais peur d'affronter une sexualité féminine aussi délurée (ou névrotique) que la mienne, j'avais aussi sans doute très peur d'explorer mes limites... Donc je changeais de partenaire. J'avais aussi un grand soucis: je dissociais complétement amour et sexualité, donc les filles avec qui je couchais, j'en étais pas amoureux, et celles dont j'étais amoureux, ne voulaient pas de moi.
Après une relation over-sexuée avec une fille que je n'aimais pas vraiment, j'ai décidé de chercher l'amour en renonçant à mes pulsions. Je suis tombé amoureux de ma compagne actuelle, dont la sexualité était très... "normale"... Bien entendu ma névrose m'a rattrapé et sans surprise j'ai commencé à mater du porno et reproduire le schéma de ma première relation. J'avais beau l'aimer, en être amoureux, il m'était impossible de renoncer à la stimulation que me procurait le visionnage d'images pornographiques, les discutions en chat et les masturbations quotidiennes... Bref comme beaucoup d'entre-vous j'ai commencé à vivre une deuxième vie cachée. Comme ce genre de choses ne peuvent rester totalement cloisonnées, ma relation s'est dégradée avec ma compagne, surtout au niveau sexuel. Quand nous avons eu la merveilleuse nouvelle de sa grossesse, ce fut le glas de notre intimité... Avec l'arrivée de l'enfant et la relation maternelle fusionnelle des premières années, j'ai totalement vrillé et il m'a fallu faire des rencontres. Je suppose que pour ne pas la tromper avec une autre femme, et sans doute pour reproduire le contexte de mon trauma d'enfant, j'ai exploré les rencontres entre hommes, et donc ma bisexualité. Je suis allé très loin dans ce domaine, parfois en me travestissant.
L'année dernière j'ai fait éclater la vérité sur ce que j'ai subi enfant, et depuis j'ai limité les rencontres... Aujourd'hui je me réfrène à rencontrer d'autres individus, cela se passe plutôt bien. Mais il suffit d'un moment de stress, d'une pression familiale ou sociale, un verre d'alcool ou un joint pour que tout revienne. Me contentant d'un peu de porno de temps en temps, je sais que je suis en sursis et qu'il en faut bien peu pour que la spirale infernale s’enclenche à nouveau et me projette dans les affres et les souffrances de mes obsessions.
Ma compagne et moi avons pris le parti d'être abstinent le temps que je me défasse de tout cela car en effet, la moindre stimulation sexuelle avec ma partenaire me donne envie de plus, plus et encore plus... Je n'arrive absolument pas à lui faire l'amour sans imaginer bon nombre de fantasmes qui polluent notre union. Heureusement, plutôt portée sur l'asexualité, ma compagne ne souffre pas du manque...
Merci de m'avoir lu, en espérant que mon témoignage aide certains. N'hésitez pas à commenter... Je suis ici pour en parler...
J'ai découvert la sexualité à l'âge de 9 ans par des attouchements (viol) de la part de mon frère ainé. Dès lors je me suis fait happer par la sexualité, très rapidement la masturbation est devenue chose courante (minitel rose, revues et film porno distribués par des camarades), tous les soirs au minimum. Toutes les femmes croisées dans la journée deviennent un support de fantasme, y compris ma mère. Les collants et les bas nylon deviennent des obsessions fétichistes et j'en viens à essayer ceux que je trouve dans les tiroirs de la famille et les paniers de linge sale. Vers les 16 ans je perds ma virginité, puis abstinence pendant 4 ans, avec la découverte d'internet (modem 56k, donc: photos et chat sur IRC).
Ma première copine sérieuse, avec une relation qui dure 4 ans mais mes premières frustrations apparaissent car j'ai les références pornographiques en tête et ma copine est plutôt sage. Comme je rêve d'une amante au comportement calqué sur ces références, je me mets à l'incarner en me travestissant avec ses habits et en me montrant en webcam. Au chômage, je passe le plus clair de mon temps sur internet, ne cessant les chats, les visios et la consultation de sites que quelques minutes avant le retour du travail de ma copine. Cette situation devenant impossible, je finis par la quitter.
Je pars à l'aventure sur les routes, collectionnant les amantes, à la recherche de celles qui sauront combler mes délires sexuels. J'en rencontre beaucoup qui sont très ouvertes sur la chose, mais quelque chose en moi refuse de me mettre réellement en couple avec elles, et donc je papillonne. Rétrospectivement je pense que j'avais peur d'affronter une sexualité féminine aussi délurée (ou névrotique) que la mienne, j'avais aussi sans doute très peur d'explorer mes limites... Donc je changeais de partenaire. J'avais aussi un grand soucis: je dissociais complétement amour et sexualité, donc les filles avec qui je couchais, j'en étais pas amoureux, et celles dont j'étais amoureux, ne voulaient pas de moi.
Après une relation over-sexuée avec une fille que je n'aimais pas vraiment, j'ai décidé de chercher l'amour en renonçant à mes pulsions. Je suis tombé amoureux de ma compagne actuelle, dont la sexualité était très... "normale"... Bien entendu ma névrose m'a rattrapé et sans surprise j'ai commencé à mater du porno et reproduire le schéma de ma première relation. J'avais beau l'aimer, en être amoureux, il m'était impossible de renoncer à la stimulation que me procurait le visionnage d'images pornographiques, les discutions en chat et les masturbations quotidiennes... Bref comme beaucoup d'entre-vous j'ai commencé à vivre une deuxième vie cachée. Comme ce genre de choses ne peuvent rester totalement cloisonnées, ma relation s'est dégradée avec ma compagne, surtout au niveau sexuel. Quand nous avons eu la merveilleuse nouvelle de sa grossesse, ce fut le glas de notre intimité... Avec l'arrivée de l'enfant et la relation maternelle fusionnelle des premières années, j'ai totalement vrillé et il m'a fallu faire des rencontres. Je suppose que pour ne pas la tromper avec une autre femme, et sans doute pour reproduire le contexte de mon trauma d'enfant, j'ai exploré les rencontres entre hommes, et donc ma bisexualité. Je suis allé très loin dans ce domaine, parfois en me travestissant.
L'année dernière j'ai fait éclater la vérité sur ce que j'ai subi enfant, et depuis j'ai limité les rencontres... Aujourd'hui je me réfrène à rencontrer d'autres individus, cela se passe plutôt bien. Mais il suffit d'un moment de stress, d'une pression familiale ou sociale, un verre d'alcool ou un joint pour que tout revienne. Me contentant d'un peu de porno de temps en temps, je sais que je suis en sursis et qu'il en faut bien peu pour que la spirale infernale s’enclenche à nouveau et me projette dans les affres et les souffrances de mes obsessions.
Ma compagne et moi avons pris le parti d'être abstinent le temps que je me défasse de tout cela car en effet, la moindre stimulation sexuelle avec ma partenaire me donne envie de plus, plus et encore plus... Je n'arrive absolument pas à lui faire l'amour sans imaginer bon nombre de fantasmes qui polluent notre union. Heureusement, plutôt portée sur l'asexualité, ma compagne ne souffre pas du manque...
Merci de m'avoir lu, en espérant que mon témoignage aide certains. N'hésitez pas à commenter... Je suis ici pour en parler...