Dépendance sexuelle

Version complète : Double foyer
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Bonjour...

Ben oui, mon avatar a changé, adieu mes trois barettes...
Je commence à me dire comme Yann ou Kiwi/Atlantis qu'il ne sert peut-être pas grand'chose à compter. En tous cas, mes barettes était peut-être très prétentieuses alors que le maître mot est bien "à chaque jour suffit sa peine".

Je me suis re-viandé, mais à la différence du viandage de mars, je ne pars pas fâché et je n'ai pas envie de laisser tomber. Car deux mois et demi puis trois mois, c'est pas rien et j'ai beaucoup appris sur moi-même.

J'ai craqué car je vois pour la permière fois un psy ce soir et je crois que toutes mes craintes m'ont sauté à la figure. Le porno c'est dans un premier temps le baume qui permet d'être apaisé puis de recoller les morceaux de sa personnalité, mais le baume n'est pas cicatrisant, je le sais depuis janvier dernier. Plus rien ne sera comme avant...

Je me suis peut-être aussi trop perdu dans mes réflexions...
John Warsen dans son blog parlait de la bonne distance à prendre face à l'internet, ni trop près pour ne pas chuter sans arrêt, ni trop loin pour ne plus se sentir soutenu par ceux qui partagent la même souffrance face au porno. Et cette distance est variable en fonction du temps : c'est un peu comme quand on a des lunettes à double foyer : voir loin pour anticiper la transformation de l'esprit, voir de près pour se détacher au jour le jour : c'est ce que j'appelle mettre les mains dans le cambouis. Se rappeller les fondammentaux (pas de tentation inutile, si elle arrive, la regarder passer. Se meubler l'esprit avec des pensées positives, faire du sport pour évacuer le trop plein d'energie).
Je n'ai pas assez mis les mains dans le cambouis ces derniers jours, je me suis trop occupé de ma vision de loin, en oubliant ma vision de près.

Avantage de ce viandage : toute la souffrance est revenue, je sais donc pourquoi je vais chez le psy ce soir.

3è époque donc : 13 juillet 2006 -
A bientôt, Nicolas.
L'été est une sale période. En plus de la quantité de vêtements inversement proportionnelle à la température, je crois que notre vigilence, notre courage, le bon fonctionnement de notre conscience morale suivent aussi cette tendance. Ça sent les vacances, et ça se ressent sur notre attention.

si je ne suis pas tombé depuis une semaine, c'est plus par miracle que par raison. D'ailleurs, où commence la rechute ? Dès que l'image entre en nous, qand le fantasme est alimenté, quand on est pantalon baissé devant l'ordi...

Peu importe, tout comme le compteur finalement. C'est très bien au début, il faut compter, mais finalement c'est comme le temps. On le mesure mais il passe toujours à la même vitesse et est irréversible. Passé un certain cap du sevrage, on ne revient pas à l'état dans lequel on se trouvait en arrivant ici ou chez Orroz.

Mais pourquoi donc continuons-nous ? Je ne crois pas que le forum soit du vent, ça fait au moins du bien à celui qui écrit et reçoit des réponses. Ça n'est pas un remède miracle, mais il a au moins le mérite d'être là. en multipliant les outils on multiplie les chances. Mais le véritable remède est déjà en nous puisque C'EST nous.

Tant pis pour tes barettes Nicolas, je ne crois pas un instant que tu sois retombé à zéro. Remonte vite sur ta monture avant de nous faire une série de bêtises, c'est là où tu imprégnerais ton cerveau pour rien. Et après il faut chasser toutes ces images.

:-)
Bonjour Polo

Citation :je ne crois pas un instant que tu sois retombé à zéro.

Ne t'inquiètes pas non plus... J'ai appris à relativiser mes chutes. Elles sont comme des sonnettes d'alarme de mon âme qui veut me dire quelque chose et que je ne veux pas écouter.
Dans le blog de Bruno, je lisais que c'était souvent la peur la base de la dépendance. Pour moi, cette chute, c'est la peur d'affronter mes démons avec le psy.

Mais j'attend cela depuis si longtemps...

Citation :Je ne crois pas que le forum soit du vent
Sans ce forum, je continuerai à me branler frénétiquement en écoutant des hôtesses. C'est tout sauf la vie, la vraie (pour reprendre un beau slogan).
Le "forum" aide à prendre conscience.

Courage à tous !
Bonjour...

Bon voilà, je suis allé voie ma psy pour la première fois. C'est intimidant, mais nécessaire. C'est pas facile de parler à une personne en chair et en os de la pornodépendance... Encore plus si c'est une femme (mais j'avais pas le choix, dans ma petite ville, c'est le seul psy clinicien).

Même si on a fait que poser le problème, j'ai envie de pleurer, je sais pas pourquoi. Je sens que des grandes choses vont se faire.
Mais il ne faut pas perdre de vue, que c'est à moi de faire l'essentiel du travail !

Voilà, c'est très confus, mais je suis très confus dans ma tête ce matin.

A bientôt, Nicolas (3è époque - J+1)
Courage Nicolas!

C'est vrai, c'est tellement intimidant d'aller voir le psy. Y'a eu une premiere fois pour moi aussi(en tant que co-dependante). J'etais excessivement nerveuse et je tremblais un peu. Ca se calme rapidement, la deuxieme session sera mieux.
Tu fais la meilleure chose qui soit!
Salut Nicolas,

Je vais penser à toi ! Courage !

Comment as tu fait pour aller voir un psy sans que ta femme le sache ?

a bientôt
Bonjour Yann,

merci pour tes encouragements !

Citation :Comment as tu fait pour aller voir un psy sans que ta femme le sache ?
Ben... Je ne lui ai pas dit ! :lol: Ou pas exactement, je lui serine depuis plusieurs semaines que j'aimerai en voir un (mais j'ai invoqué d'autres raisons que la pornodépendance, et ces raisons ont l'air de plus interesser ma psy que la dépendance au sexe, d'ailleurs). Mais je ne lui ai pas dit que j'avais passé le Rubicon.

Du temps pour y aller, on en trouve toujours (on trouve toujours du temps pour aller dans les sites porno, alors pourquoi pas pour le psy ?) et si elle me pose des questions sur les "trous" de mon emploi du temps, je suis prêt à tout balancer, y compris que j'ai songé au divorce suite à mes difficultés psychologiques... Et puis, je suis certain au fond de moi qu'elle comprendra ma démarche.

A bientôt, Nicolas.
acroche toi nicolas quel chemin parcouru toi et tes compagnons de route vous êtes vraiment des mecs COURAGEUX!
Donne toi à fond vide toi de tes peurs et pleurs toutes la souffrance que tu veux évacuer.

NOS LARMES SONT DES AMIES LIMPIDES QUI PURIFIENT NOS COEURS ET VIVIFIENT NOTRE ENVIE D AVANCER VERS DES JOURS MEILLEURS,REMPLIS D AMOUR ET DE VERITE.
luciole
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