Dépendance sexuelle

Version complète : Des jours avec et des jours sans...
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salut polo,
tu fais partie des anciens, des baroudeurs, de ceux qui ne lachent pas face a la dificulté,
et pourtant....
toute cette voilonté et cette experience peut voler en eclat,
tu ne sais même pas pourquoi
moi non plus et je me pose encore la question
pourquoi
en réalité nous avons pas mal de piste et la première etant de savoir que notre histoire comporte pas mal de réponses,
nous avons également qu'il est naïf d'en vouloir au porno d'exister,
c'est tout aussi naif que d'en vouloir à internet,
au pub, aux mini jupes etc...
nous le savons nous les vioc que le pire enemi c'est nous seulement nous
c'est un enemi redoutable car il nous connait parfaitement et sait attaquer au bon moment pour nous faire la peau.
j'ai lu un jour dans un bouquin qui traitait des addiction que le produit, drogue alccool ou sexe, n'atiat pas l'enjeux du toxe mais il fallait comprendre quel lien le tox avait avec ce produit.
et ce travail est long très long

c'est peut être en décalage avec ton dérapage mon polo mais je veux juste te dire qu'il ne faut pas lacher et surtout se vautrer dans la culpabilité
et comme tu le dit si bien quoi qu'il arrive rien ne sera comme avant
déclick
Merci riddim, merci déclick.
Merci mes amis. Je suis toujours tiraillé entre le bien et le mal, entre le raisonnable et les pulsions. J'essaye de comprendre ce problème précis, l'envie que j'ai d'y retourner, et aussi cette "auto mauvaise foi" qui me cache la vérité, qui fait que je ne prends pas tout en compte, je ne vois que ce qui m'arrange. Si je m'écoute là je file direct à la plage (parce qu'en plus pour mal faire je ne bosse pas aujourd'hui...)

Il y a des choses, des situations que je n'arrive pas à me représenter mentalement (j'essayais ce matin de me représenter la scène avec ma femme sur la plage), comme si il y avait une censure interne qui m'empêche de générer les situations et les images. Je voudrais pourtant utiliser cela pour faire pencher la balance du bon coté en mettant en évidence tout le mal que je fais : plaisir non partagé, voyeurisme (n'ayons pas peur des mots puisqu'une plage non mixte ne m'intéresse pas), trahison vis à vis de ma femme (je sais qu'elle y est opposée et qu'elle ne le ferait pas), etc. Mais cette censure interne bloque tout, pas moyen de générer la bonne info salvatrice, mais aucun blocage de situations ambigües malheureusement.

Je suis très mal pour tout dire, et quand je pose les mots sur cette page je dois me rendre à l'évidence, il n'y a aucune issue dans cette voie. C'est malsain et malhonnête, enfin un concentré déguisé et embelli de mom problème. Y céder reviendrait à continuer à boire de la bière quand on est alcoolique en sevrage. C'est une claque, faudra que je revienne lire ça régulièrement. Me coller à la tête que je ne dois pas, et c'est comme ça (quand j'ai les idées claires la question ne se pose pas, c'est une évidence...)

Merci et bon courage à vous. Nos sommes complxes, mais nous avançons doucement. Effectivement, plus rien ne sera comme avant. Alors à nous à faire en sorte que l'irréversible joue en notre faveur au lieu de jouer en notre défaveur comme depuis si longtemps.
Merci pour ton soutien theanother,

Mais je ne suis pas un modèle de sagesse ou de tenacité malheureusement, je ne suis pas celui que je voudrais être, j'essaye et je continuerais à me battre pour améliorer toutes ces choses qui me dérangent.

Des jours sans, des jours avec, c'est exactement ce qui se passe ce moment. C'est terrible cette "évolution" en dent de scie (j'avais écrit "progression" mais le mot est mal choisi, il n'y a plus de progrès). Un jour je vais être hyper rigoureux, limite trop rigide mais on n'est jamais trop prudent face à la tentation sournoise. Le lendemain c'est tout le contraire, je vais aller tirer le diable par la queue (sans mauvais jeu de mots), aller m'exposer comme un crétin sur une plage naturiste... me tenter, m'imprégner d'un climat discutable au risque de rechuter. Et ça me dérange, ça me perturbe, ça me donne très mauvaise conscience.

Citation :on doit probablement prendre autant de temps à se libérer de cette affliction que de temps qu'on en a consommé...(c'est un peu pessimiste mais bon...)
Je l'ai dit à quelques uns en mp, j'espère ne pas être le seul à partager cette vision certes pessimiste mais prudente. En attendant c'est un jour à la fois (là je pense à bruno qui a bien raison de nous le rappeler), et j'ajouterai qu'il faut tout faire pour qu'aujourd'hui ne soit pas plus mauvais qu'hier.

Je suis dégoûté, je piétine, j'ai juste assez de volonté pour ne pas redescendre quand je pense à toute cette merde sur le net et à la télé. Je dois lutter pour ne pas m'exposer à travers des comportements à risques.

:-?
Salut Linji,

Merci pour la référence, sans être passionné de ce genre de livre je crois bien que ça devrait au moins m'éclairer sur certains points (du genre que pour moi les notions de bien et de mal sont clairement établies, peut-être trop mais on verra).

C'est toujours bon de lire, même si l'on est pas d'accord, ça apporte toujours quelque chose.

:-)
20 juillet, le forum est en vacances, du moins l'activité y est très réduite. Je vais profiter de l'occasion pour réduire la consommation d'internet et arrêter de poster ou au moins limiter au maximum ma présence ici. C'est rassurant de venir, mais il ne faudrait pas en abuser.

Bon courage à tous.

:-)
Oui c'est possible de se sevrer... de changer
Tu vas voir, tu vas être capable !

Une co-dép n'est peut-être pas très bien placée pour te le dire mais ces jours ci, si ceux qui y croient et bataillent pour se sevrer sont partis en vacances et s'il ne reste ici que ceux qui n'y croient pas sans même avoir tenté, ben je te rappelle ce que nous répétait Orroz : Oui c'est possible de se sevrer... de changer.

24 heures par 24 heures, tu vas voir, tu vas être capable !
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