Dépendance sexuelle

Version complète : Psychothérapie
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Bonjour.

A mesure que mon sevrage avance, je me rend compte (comme Orroz le disait dans son forum) qu'il est très difficile de s'en sortir tout seul et qu'il ne faut pas hésiter à se faire aider.
Dépendant ou codép, je voulais vous demander ce que vous a apporté votre psy, comment vous l'avez vécu, s'il a répondu à vos attentes...

Au plaisir de vous lire, Nicolas.
la psychotherapie m'a permis de mettre en mots la folie de mon univers familial.
un monde hors loi
la thérapie pose la question de la loi symbolique
les repères qu'on a tant besoin pour avancer dans la vie
lorsque les bases on été fragilisée c'est bon de les consolider
lorsque mon psy s'ettonne que mon papy mattais des film porno avec moi accompagné de tous le reste de la famille ça m'a aidé
car au début je ne trouvais pas ça si "fou " que ça
sans thérapie j'aurais continué à rester dans le flou
et peut être dériver vers des actes de plus en plus pervers

voilà vive la démarche thérapeutique car elle libere l'individu

déclick
Ben comme personne n'est au courant autour de moi, j'avais pris parti de lutter tout seul, et je maintiens cette position bien qu'Orroz m'ait dit à deux rteprises le contraire).

C'est en venant sur l'ancien forum et maintenant ici que j'ai constaté l'ampleur du phénomène et appris beaucoup de choses.

C'est vrai aussi que je me suis pris une belle raclée à répétition après six mois, mais c'est bien ici que j'ai eu les réponses qui me manquaient.

Alors toujours pas de psy pour l'instant. Depuis mes premières images sur internet il y a une dizaine d'années jusqu'à aujourd'hui je connais les motivations, l'engrenage et les voies à travailler.

Les bonnes questions que je ne me les posais pas forcément, les points sensibles, les pistes à creuser et les points à travailler, c'est bien ici que j'ai reçu tout ce qui me manquait pour décrocher.

Reste à le prouver maintenant.
Bonjour...

On pose parfois la question du coût de la psychothérapie, il faut savoir que le psychiatre (différent du psychologue et du psychothérapeute, car c'est le seul médecin des trois), peut prescrire des médicaments et qu'il est remboursé par la sécu en France (pardon pour nos amis luxembourgeois, canadien, suisse...). C'est donc la solution la moins onéreuse.
Pour les tarifs, je vous renvoie à ce lien :
http://www.ameli.fr/229/DOC/2485/article.html

Les jeunes entre 16 et 25 ans peuvent s'affranchir de passer par la case généraliste pour aller voir un psy, en revanche, au dessus de 25 ans, il faut consulter son généraliste référent avant, pour être remboursé au tarif fort. Sinon c'est plus cher (20 € voire plus).
Personnellement, je trouve dommage d'aller voir son généraliste avant, car c'est déjà pas bien évident de dire "Bonjour, j'aime me masturber devant les femmes à poil sur le net, c'est grave docteur ?" une fois, alors deux...
Bref.

Pour les québécois, y'a un post qui a fixé les choses à ce sujet, je vous invite à le relire...

A bientôt, Nicolas.
Bonjour.

Euh oui... C'est mieux quand y'a le lien :
http://www.LIEN BRISÉ

Voilà qui est fait.

Quant à l'utilité du psy, je suis arrivé, après plusieurs mois de tentatives de sevrage, à la conclusion qu'à force de se taper la tête contre les murs malgré toute la bonne volonté du monde (comme ceci : :murSmile, il faut se faire aider par un professionnel.

En revanche aborder le psy sans avoir réfléchi sur soi-même auparavant risque de nous faire passer à côté de quelque chose. Il faut vraiment être acteur de sa "psychothérapie" si on veut qu'elle ait une utilité quelconque. Réfléchir sur soi, c'est l'immense intérêt de ce forum.

A bientôt, Nicolas.
Bonjour...

L'idée d'aller voir un spécialiste de l'âme fait son chemin. Mais je commence vraiment à avoir peur de voir toute la merde (désolé, j'ai pas trouvé d'autres termes) qu'il y a dans mon intérieur.
Des fois j'ai envie de faire un refus d'obstacle.
Pas de psy = pas obligé d'aller trifouiller dans tout ce merdier (désolé, j'ai pas trouvé d'autres termes - bis repetita).

:sceptic:

A bientôt, Nicolas.
aller y trifouiller, il le faut bien, il le faudra bien pour pouvoir changer. Maintenant je ne suis toujours pas persuadé que SEUL y psy puisse t'aider ou nous aider.

Qui mieux que toi te connait ? Notre problème, c'est aussi de se mentir, de se cacher la vérité par tous les moyens, de refuser d'ouvrir les yeux. Et sur ce point un psy peut-être d'une aide considérable en nous conduisant là où il faut.

Il faut un changement radical de comportement, c'est une voie. Mais je reste convaincu qu'il y en d'autres et que l'on peut changer radicalement par d'autres moyens.

Bon courage Nicolas.
Nicolas, la psychothérapie, prends là comme tu as pris ton addiction. Evite de faire en sorte de te trouver devant une montagne tellement haute qu'elle te fait fuir, et vois-y plutot un petit chemin sur lequel tu t'engages un jour à la fois. Ne commence pas par te faire une idée du tout alors que tu n'es même pas au début.
Je t'encourage à faire cette démarche. Vraiment, ça vaut le coup.

Bon courage.
Bonjour,

et merci pour vos messages.
J'aurais voulu savoir pour ceux qui ont déjà commencé une psychothérapie (je pense à Ambivalence, loupbru, Bruno59), avec quel type de spécialiste vous l'avez fait (psychiatre, psychothérapeute, psychologue, psychanalyste, ...) et si auparavant vous aviez tenté une autre approche, et pourquoi vous l'aviez arrêté.

C'est beaucoup d'indiscrétion, je sais bien et je m'en excuse...
A priori, je voudrais bien aller voir un psychiatre, mais avec le parcours de soin, il m'est conseillé d'aller voir mon généraliste, qui est aussi celui de ma femme (qui elle même ne sait rien de mon état). J'ai un peu peur d'aller lui exposer tout cela avant de devoir refaire un déballage devant le spécialiste...

Vos avis m'intéressent !
Merci encore, et à bientôt Nicolas.
Parcours de soin ne veux pas dire obligation de tout raconter à ton médecin. Sans lui donner de détail sur la teneur de l'addiction, tu peux lui dire que c'est lié à ta sexualité et que "ça" te pourri la vie, "ça" nuit à ton boulot, déprime, etc...qu'il entende ce qu'il faut pour justifier son ordonnance d'aller voir un psy.
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