Dépendance sexuelle

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Ben voilà, le stress pour de multiples raisons, et au lieu de tenir le choc et de venir ici je me suis ramassé.

Je suis dégoûté, je me dégoûte, et évidemment je n'ai pas envie de parler ni de trop lire les témoignage ici ou ailleurs.

Non pas que je baisse les bras mais là j'ai l'impression d'avoir besoin de temps, de nouveaux horizons pour prendre un autre départ.

En attendant je vais continuer le sevrage, mais j'ai le sentiment qu'il va y avoir des écarts car la foi n'y est pas..


Polo
Bonjour Polo...

Allez :accord:, faut pas laisser tomber !! Tu as réussi à tenir pendant très, très longtemps, il n'y a aucune raison que cela ne puisse pas marcher à nouveau.
Citation :Ben voilà, le stress pour de multiples raisons, et au lieu de tenir le choc et de venir ici je me suis ramassé.
Identifie tout ce qui t'as stressé. Y'a parfois des raisons très profondes qui ne semblent pas claires au premier abord. Elle sont comme le mur du son qu'un avion subsonique ne peut pas franchir. Il faut reprendre la conception de l'avion à la base pour franchir le mur et voler en supersonique.
Après mon premier "viandage", j'ai vraiement essayé d'analyser mon état d'esprit juste avant le gadin pour extirper les causes profondes. Car le stress, on le subira toute notre vie, mais les causes profondes identifiées, on peut travailler dessus.
Je crois que tout comme moi, tu ne tiens pas trop à consulter un psy, mais comme me le faisait remarquer Vera "pourquoi ne pas se donner cette chance ?"

Le plus dur après un viandage, c'est d'effacer toutes ces images au plus vite, pour que l'envie de se viander ne te reprenne pas. Plus vite tu sera debout, plus facile sera la reprise. Mais ça tu le sais déjà !

Allez, Polo, ne lâche pas, tu sais que "plus rien ne sera comme avant".

A bientôt, Nicolas.
Merci pour vos messages, ça fait du bien de ne pas se sentir seul.

Comme les fois précédentes, aujourd'hui je vais mieux, enfin moins mal, mais les images tourbillonnent dans ma tête. C'est peut-être ça le pire. Il faut un temps fou pour effacer tout ça et voilà qu'en quelques heures tout est à recommencer. Un vrai château de cartes...

C'est vrai que j'ai pas tellement envie d'aller voir un psy, ça n'est d'ailleurs pas possible pour l'instant, qu'est-ce que je raconterais à mon entourage ? Personne ne sait.

Alors je vais me relever, et puis on verra bien. Depuis quelques jours je n'arrêtais pas de me répéter "Internet est ton ennemi..." Je vais faire plus attention, et surtout garder la foi. J'ai probablement trop ignoré ma conscience ces derniers temps.

Merci, et ne faites pas comme moi, gardez le cap !
Re Polo.

Je me fais un peu de pub en remettant ici une sorte de "synthèse" des "techniques" glanées entre ici et le Forroz. Moi je l'ai imprimé et je sors la feuille dès que la tentation latente tente.

Citation :1er point, il faut accepter son impuissance face au porno. Dès qu'il se présente à toi, faut le fuir, car tu ne peux pas gagner. Faut pas tenter le diable.

2è point, quand l'envie te prend, il faut la regarder passer comme un train au loin à la campagne, sans monter dedans. Avec un peu de patience, l'envie passe.

3è point, faut pas compter les jours, mais être concentré sur le jour présent. C'est le "24 h à la fois".

4è point : quand l'envie est très forte, il faut t'appuyer sur ce que tu as réussi ce jour. Comme l'esprit humain est incapable de penser deux choses à la fois, l'envie disparait.

5è point, si l'envie est très très forte , la technique d'Orroz est très efficace :
"En position debout, fermez les yeux et concentrez-vous sur vos pieds: recroquevillez et serrez les orteils comme s'ils étaient les serres d'un aigle. Puis contractez également les fesses et les muscles du périnée (situé entre l'anus et le sexe). Ensuite serrez les poings comme si vous étiez en colère (et vous l'êtes en fait, contre vous!). Puis contractez les muscles des épaules et serrez les dents en inspirant très puissamment et longuement. Quand vous êtes à bout de souffle, relâchez tout..."

6è point : Et puis quand on compulse, c'est que notre âme a quelque chose à nous dire, alors faut l'écouter...

Bon courage ! Nicolas.
Merci Nicolas, je crois bien que je vais moi aussi garder un oeil sur les 6 points que tu cites. Au passage j'adore la comparaison avec le train au loin dans la camagne :-)

Maintenant ça va, j'ai retrouvé des forces. Mais c'est quand même dommage car je suis comme un gamin qui sait qu'il va faire des conneries mais les fait quand même, regrettant ses gestes immédiatement après.

Je m'interroge sur la conscience. Car l'idée d'aller surfer des pages peut arriver à n'importe quel instant. Or, il y a des jours où on s'en moque complètement, et il y a des jours où ça nous attire comme un aimant.

Pourtant, je crois qu'on en est tous à peu près au même point, il ne doit plus y avoir grand chose à apprendre. On voit toujours la même chose, et objectivement ça n'apporte plus rien depuis longtemps.

Alors la question du jour est : comment obéir à sa tête plutôt qu'à sa... enfin vous m'avez compris.
:mur:
Moi, je sais que face à mes pulsions, je ne peux pas faire grand chose. Si je reste bloquée dessus, je me plante, c'est sur. Alors, je fuis tout ce qui peut être dangereux. Je pars dans la nature, ou si c'est pas possible, si je suis coincé au boulot, dans une prière, dirigée vers quelque chose qui, là aussi est plus fort que moi, mais dont je sais qu'elle veut mon bien. Et j'essaie de garder cette foi au plus près possible de ce que je vis, de rester abstinent à cet instant là.

Bon courage Polo.
Merci Bruno.

On avait un peu discuté sur le fait de prier, et ça m'a préservé à plusieurs reprises mais cette fois j'ai craqué, Résultat la culpabilité est plus grande encore quand j'y pense.

Alors je crois bien que je vais ajouter une septième recommandation à la liste de Nicolas, à savoir qu'il n'y a pas de honte à fuir quand on ne peut pas lutter. Ça limite les dégâts.
Et une huitième sur l'utilité de la méditation ou de la prière.

Bon courage à toi aussi.
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