23-04-2006, 00:57
Les pensées archaïques.....
Je suis allé faire un tour sur le forum d’Orroz hier soir et j’ai pioché ces quelques mots.
Les pensées archaïques.
J’aimerais vous faire part d’une réflexion.
Vous me direz ce que vous en pensez.
Je vais parler pour moi.
J’essaie de comprendre pourquoi je ne me suis jamais senti si peu prompt à me connecter.
A basculer, on va dire.
Il y a le fait que j’ai capitulé.
Pour de bon.
Cette merde est plus forte que moi.
Je suis malade et comme je l’écrivais à Revivre pas plus tard que cet après midi ce cancer qui me ronge a besoin d’être traité.
J’ai besoin d’un traitement.
Un psychologue, j’entends.
J’ai donc décidé il y a près de 2 mois de m’adresser à un professionnel.
Cette démarche n’explique pourtant pas à elle seule le fait que la pulsion semble s’éloigner.
Je reste vigilant.
J’en discutais avec ma femme et voilà ce que je lui disais.
Je vais synthétiser.
Je passe les sentiments qui m’animaient quand il m’arrivait de rechuter.
Beaucoup en parle très bien sur ce forum.
Cet exemple n’est que projection du passé, d’un vieux passé.
J'insiste.
Dans cet exemple je parle au présent mais il est question de la façon dont je fonctionnais avant......
Je viens donc de rechuter.
Et recommence l’abstinence.
Je me suis promis que cette fois serait la bonne.
Putain, c’est que j’en souffre quoi.. !!..
Et j’en fait souffrir les autres.
Tellement de merde ingurgitée me file la nausée.
Bon, là pour une fois, je suis déterminé.
Là, j’en suis sûr, je vais y arrivé.
En plus, j’en ai fait la promesse.
Donc on va dire que c’est le soir.
Et puis non, on va remonter un peu plus tôt dans la journée.
Il fait chaud.
Il fait si chaud que presque tout le monde a oublié de s’habiller.
Le matin, j’ai croisé une nana qui avait un de ces culs.
A vrai dire, ce n’est pas son cul que je vu.
J’ai revu en l’espace de quelques instants tout un tas de culs.
Tous ces culs qui peuplent mon imaginaire.
Tous ces culs que je collectionne sur mon Pc.
Ou que j’ai collectionné si longtemps qu’il me suffit d’en voir un seul pour qu’ils me reviennent tous à l’esprit.
Je parle de cul mais je pourrais parler de seins.
De talons.
Et puis peu importe.
Je me suis donc promis de ne plus basculer mais voilà ce cul que j’ai vu me fait sérieusement vacillé.
L’adrénaline est montée mais peu importe, je résiste.
Le temps passe et là, je croise un panneau publicitaire avec cette fois, la paire de seins la plus volumineuse que j’ai vu depuis………la dernière fois.
En l’espace de quelques secondes, tout un tas de nouvelles images défilent en moi.
J’oublie de dire que malgré toutes mes bonnes résolutions, j’ai quand même pris le temps de les voir.
Je parle du cul du matin et des seins de l’après midi.
Et non seulement, je les ai vu mais j’y ai pensé.
Rien de grave puisque je suis le seul à l’avoir fait.
Ces images et ces pensées sont en moi.
Ce faisant, je viens de commettre à nouveau la même erreur que toutes les fois précédentes.
Là, sans le savoir, j’ai réveillé de vieux démons.
Des démons qui sommeillent en moi depuis bien longtemps.
Et ce même schéma qui me pourrit la vie depuis aussi longtemps se reproduit.
Les pensées ont pris de la place et à vrai dire en prennent de plus en plus.
Elles finissent même par prendre toute la place.
Et vient l’heure de l’autorisation.
Sans en avoir l’air et peu importe tout ce qui m’en coûtera, je m’autorise à penser plus avant.
Ce soir, je me connecterai.
C’est décidé.
Les remparts sont tombés.
Jéricho est en ruine.
Le soir est proche.
Tant bien même m’était-il déjà arrivé de pactiser avec le diable en journée et de me rétracter par la suite, cette fois, le diable est dans ma poche.
Il attend son heure.
En attendant, je passe une bonne soirée.
Ma p’tite femme est en beauté.
A deux reprises, je lui mens allégrement en lui disant que de toute façon, jamais plus je ne n’irais sur des sites de boules.
Que jamais plus ceci.
Que jamais plus cela.
Qu’elle peut me faire confiance et patati et patata.
J’aime pas lui mentir mais autant ça s’agite dans ma tête autant ça s’agite dans ma poche.
Le diable est là, rappelez vous.
On fait l’amour et alors que la plupart s’endormiraient paisiblement, moi je me pose sur le Pc.
C’est que je me suis fait une promesse.
Elle s’endort.
Là, je ne lui ferais pas de mal.
Comme toute à l’heure dans ma tête, je me retrouve seul.
Et seul, je le suis tellement en fait.
Dans ces moments là, je le suis même toujours.
Depuis toujours.
Je tape quelques lettres qui forment un mot.
Le nom d’un site apparaît.
Je clique dessus et c’est parti.
Ca ne durera pas longtemps.
Juste quelques heures………
Et puis de toute façon, ce sera la dernière fois.
Si je devais déchiffrer tout cela, je dirais qu’au matin, une pensée racine est apparue.
Une pensée qui, reliée au cortège des pensées archaïques qui vivent dans mon crâne, a fini par prendre tellement de place que j’ai fini par m’autoriser à me connecter.
Ce que j’ai fait dès que le moment s’est présenté.
La connexion dans ce cas là n’est que la quatrième étape d’un schéma dont j’ai souffert pendant si longtemps que je pensais le vivre et le revivre éternellement.
En clair, je me connectais dès que la pensée qui me traversait l’esprit me faisait basculer.
J’étais connecté avant même de me connecter.
Fuir le Pc n’est pas la solution que je m’applique.
J’y passe beaucoup de temps.
J’ai compris ce schéma et je m’applique la plus grande discipline.
Je fuis du regard tout ce qui serait susceptible de réveiller Bel Zébu th.
C’est là que je me connectais en fait.
Et si je croise quoique ce soit ou qui que ce soit, je ne m’attarde pas dessus.
Je n’y pense pas.
Je pense à mes résolutions.
Je suis déterminé merde et comme je sais grosso modo comment ça s’est toujours passé, j’ampute le mal à la racine.
J’ai parlé sur un autre site de pensées résiduelles auxquelles nous ne pouvons échapper.
Entre y penser et les matérialiser, il y a un monde, non ?
Là, j’écris et objectivement je pourrais penser à me connecter.
Je sais donc ce qu’il me resterait à faire.
Penser à un site.
Penser au supposé bien être que cela me procurerait.
Laisser mijoter le tout et me laisser aller.
Je pourrais même ne pas vouloir y penser et qu’une de ces fameuses pensées résiduelles me traverse l’esprit.
Je ne le ferais pas.
Je n’alimenterais rien.
Et je peux même vous dire pourquoi.
J’en ai marre de mourir.
Je suis mort si souvent que jamais je n’imaginais pouvoir vivre.
Je ne savais même pas ce que cela voulait dire.
Et croyez moi, maintenant que je vis, ça non, je n’ai plus envie de mourir.
Pour conclure, je parle de discipline mais celle-ci n’exige pas beaucoup de moi.
Moins en tout cas qu’au début.
Il faut simplement apprendre à chasser ces putains de pensées à la racine.
Et comme je le disais à John Warsen, si je ne le fais pas pour moi ou les autres, je le dois au moins à l’enfant que j’étais qui souffrait de ne pas savoir.
Moi, je sais.
En tout cas, j’essaie de comprendre. :-)
Bon, c’est fleuve, excusez moi………. :-)
A bientôt.
Je suis allé faire un tour sur le forum d’Orroz hier soir et j’ai pioché ces quelques mots.
Les pensées archaïques.
J’aimerais vous faire part d’une réflexion.
Vous me direz ce que vous en pensez.
Je vais parler pour moi.
J’essaie de comprendre pourquoi je ne me suis jamais senti si peu prompt à me connecter.
A basculer, on va dire.
Il y a le fait que j’ai capitulé.
Pour de bon.
Cette merde est plus forte que moi.
Je suis malade et comme je l’écrivais à Revivre pas plus tard que cet après midi ce cancer qui me ronge a besoin d’être traité.
J’ai besoin d’un traitement.
Un psychologue, j’entends.
J’ai donc décidé il y a près de 2 mois de m’adresser à un professionnel.
Cette démarche n’explique pourtant pas à elle seule le fait que la pulsion semble s’éloigner.
Je reste vigilant.
J’en discutais avec ma femme et voilà ce que je lui disais.
Je vais synthétiser.
Je passe les sentiments qui m’animaient quand il m’arrivait de rechuter.
Beaucoup en parle très bien sur ce forum.
Cet exemple n’est que projection du passé, d’un vieux passé.
J'insiste.
Dans cet exemple je parle au présent mais il est question de la façon dont je fonctionnais avant......
Je viens donc de rechuter.
Et recommence l’abstinence.
Je me suis promis que cette fois serait la bonne.
Putain, c’est que j’en souffre quoi.. !!..
Et j’en fait souffrir les autres.
Tellement de merde ingurgitée me file la nausée.
Bon, là pour une fois, je suis déterminé.
Là, j’en suis sûr, je vais y arrivé.
En plus, j’en ai fait la promesse.
Donc on va dire que c’est le soir.
Et puis non, on va remonter un peu plus tôt dans la journée.
Il fait chaud.
Il fait si chaud que presque tout le monde a oublié de s’habiller.
Le matin, j’ai croisé une nana qui avait un de ces culs.
A vrai dire, ce n’est pas son cul que je vu.
J’ai revu en l’espace de quelques instants tout un tas de culs.
Tous ces culs qui peuplent mon imaginaire.
Tous ces culs que je collectionne sur mon Pc.
Ou que j’ai collectionné si longtemps qu’il me suffit d’en voir un seul pour qu’ils me reviennent tous à l’esprit.
Je parle de cul mais je pourrais parler de seins.
De talons.
Et puis peu importe.
Je me suis donc promis de ne plus basculer mais voilà ce cul que j’ai vu me fait sérieusement vacillé.
L’adrénaline est montée mais peu importe, je résiste.
Le temps passe et là, je croise un panneau publicitaire avec cette fois, la paire de seins la plus volumineuse que j’ai vu depuis………la dernière fois.
En l’espace de quelques secondes, tout un tas de nouvelles images défilent en moi.
J’oublie de dire que malgré toutes mes bonnes résolutions, j’ai quand même pris le temps de les voir.
Je parle du cul du matin et des seins de l’après midi.
Et non seulement, je les ai vu mais j’y ai pensé.
Rien de grave puisque je suis le seul à l’avoir fait.
Ces images et ces pensées sont en moi.
Ce faisant, je viens de commettre à nouveau la même erreur que toutes les fois précédentes.
Là, sans le savoir, j’ai réveillé de vieux démons.
Des démons qui sommeillent en moi depuis bien longtemps.
Et ce même schéma qui me pourrit la vie depuis aussi longtemps se reproduit.
Les pensées ont pris de la place et à vrai dire en prennent de plus en plus.
Elles finissent même par prendre toute la place.
Et vient l’heure de l’autorisation.
Sans en avoir l’air et peu importe tout ce qui m’en coûtera, je m’autorise à penser plus avant.
Ce soir, je me connecterai.
C’est décidé.
Les remparts sont tombés.
Jéricho est en ruine.
Le soir est proche.
Tant bien même m’était-il déjà arrivé de pactiser avec le diable en journée et de me rétracter par la suite, cette fois, le diable est dans ma poche.
Il attend son heure.
En attendant, je passe une bonne soirée.
Ma p’tite femme est en beauté.
A deux reprises, je lui mens allégrement en lui disant que de toute façon, jamais plus je ne n’irais sur des sites de boules.
Que jamais plus ceci.
Que jamais plus cela.
Qu’elle peut me faire confiance et patati et patata.
J’aime pas lui mentir mais autant ça s’agite dans ma tête autant ça s’agite dans ma poche.
Le diable est là, rappelez vous.
On fait l’amour et alors que la plupart s’endormiraient paisiblement, moi je me pose sur le Pc.
C’est que je me suis fait une promesse.
Elle s’endort.
Là, je ne lui ferais pas de mal.
Comme toute à l’heure dans ma tête, je me retrouve seul.
Et seul, je le suis tellement en fait.
Dans ces moments là, je le suis même toujours.
Depuis toujours.
Je tape quelques lettres qui forment un mot.
Le nom d’un site apparaît.
Je clique dessus et c’est parti.
Ca ne durera pas longtemps.
Juste quelques heures………
Et puis de toute façon, ce sera la dernière fois.
Si je devais déchiffrer tout cela, je dirais qu’au matin, une pensée racine est apparue.
Une pensée qui, reliée au cortège des pensées archaïques qui vivent dans mon crâne, a fini par prendre tellement de place que j’ai fini par m’autoriser à me connecter.
Ce que j’ai fait dès que le moment s’est présenté.
La connexion dans ce cas là n’est que la quatrième étape d’un schéma dont j’ai souffert pendant si longtemps que je pensais le vivre et le revivre éternellement.
En clair, je me connectais dès que la pensée qui me traversait l’esprit me faisait basculer.
J’étais connecté avant même de me connecter.
Fuir le Pc n’est pas la solution que je m’applique.
J’y passe beaucoup de temps.
J’ai compris ce schéma et je m’applique la plus grande discipline.
Je fuis du regard tout ce qui serait susceptible de réveiller Bel Zébu th.
C’est là que je me connectais en fait.
Et si je croise quoique ce soit ou qui que ce soit, je ne m’attarde pas dessus.
Je n’y pense pas.
Je pense à mes résolutions.
Je suis déterminé merde et comme je sais grosso modo comment ça s’est toujours passé, j’ampute le mal à la racine.
J’ai parlé sur un autre site de pensées résiduelles auxquelles nous ne pouvons échapper.
Entre y penser et les matérialiser, il y a un monde, non ?
Là, j’écris et objectivement je pourrais penser à me connecter.
Je sais donc ce qu’il me resterait à faire.
Penser à un site.
Penser au supposé bien être que cela me procurerait.
Laisser mijoter le tout et me laisser aller.
Je pourrais même ne pas vouloir y penser et qu’une de ces fameuses pensées résiduelles me traverse l’esprit.
Je ne le ferais pas.
Je n’alimenterais rien.
Et je peux même vous dire pourquoi.
J’en ai marre de mourir.
Je suis mort si souvent que jamais je n’imaginais pouvoir vivre.
Je ne savais même pas ce que cela voulait dire.
Et croyez moi, maintenant que je vis, ça non, je n’ai plus envie de mourir.
Pour conclure, je parle de discipline mais celle-ci n’exige pas beaucoup de moi.
Moins en tout cas qu’au début.
Il faut simplement apprendre à chasser ces putains de pensées à la racine.
Et comme je le disais à John Warsen, si je ne le fais pas pour moi ou les autres, je le dois au moins à l’enfant que j’étais qui souffrait de ne pas savoir.
Moi, je sais.
En tout cas, j’essaie de comprendre. :-)
Bon, c’est fleuve, excusez moi………. :-)
A bientôt.