Dépendance sexuelle

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Bonjour.

La dépendance au porno est peut être la partie visible de l'iceberg que tu dois faire fondre pour que les couches inférieurs remonte. Ensuite tu pourras t'occuper du reste. Chaque chose en son temps. 

La pornographie finira par tuer ton couple et ta copine vaut sans doute mieux que ça. Maintenant c'est à toi de voir justement pourquoi tu la remplace par du porno quand elle n'est pas là; à toi de creuser dans le bon sens.

Courage à toi. 

Mint
Bonsoir, 

Merci pour ce message Mint, que le temps passe vite.. Ton message a plus d'un mois, mes excuses pour la réponse tardive. Je reviens a tête reposée pour donner des nouvelles. J'ai fixé un sevrage à partir de mon retour de vacances, pour l'instant ça se passe plutôt bien même si au début c'était difficile. C'était souvent avant de dormir que je rechutais dans la mb, c'était presque machinal, et la même seul il m'arrive de ne plus avoir cet automatisme. Je me suis senti en paix, ça fait vraiment du bien.

Par contre, je ne sais pas comment le gérer quand je suis avec ma copine, je sais que j'ai eu / ai cette addiction, je ne voudrais pas que nos relations comblent donc cette addiction. Je sais que je l'aime et que je veux d'abord son plaisir à elle mais j'ai toujours peur derrière d'avoir un inconscient que je ne contrôle pas...
Son plaisir à elle oui, mais ton plaisir à toi aussi.
Tu ne peux pas n'être que le dévoué de son plaisir. Il faut un vrai échange et qu'elle soit aussi la dévouée du tien... En toute communication bien sûr.
Oui c'est sûr... Je pense qu'elle fait aussi attention au mien. Mais après la situation est complexe, c'est à dire qu'elle a eu une mauvaise  expérience avant moi, elle a céder a des choses qu'elle ne voulait pas faire auparavant, donc aujourd'hui c'est complexe pour elle de ne pas penser à ça. Et elle peut vite se mettre sur la défensive au moindre geste qui lui rappellerai ce mauvais souvenir, ou même le simple fait que l'initiative ne vienne pas d'elle, ou qu'elle imagine qu'elle n'aurait pas pu avoir le choix... 
Je comprends parfaitement cela, donc je ne veux pas la brusquer. Comme quoi  la communication est très importante comme tu dis.
Oui, je comprends, mais, si il y a son rythme, il y a aussi le tiens, et exprimer ton désir que tu mets en patience par rapport à elle est important.
Son traumatisme doit évoluer vers une guérison, et tu dois l'y aider en lui rappelant que la sexualité n'est pas ce traumatisme. Si tu tais ton désir, elle ne va pas comprendre le désir de l'homme et va s'enfermer dans une idée morbide de la sexualité à cause de sa douloureuse expérience passée.
L'homme a souvent peur d'exprimer le côté quelquefois sombre de son désir, c'est humain pourtant, et une femme peut l'entendre aussi, l'exprimer n'est pas le vivre ou le faire subir. Elle arrive avec son histoire, c'est aussi un côté sombre de son désir d'une certaine manière et ce côté sombre d'elle, toi tu dois bien l'entendre, tu n'as pas le choix, et c'est aussi une marque d'amour de ta part. Elle peut faire la même chose pour toi, même si les côtés  sombresn ne sont pas tout à fait de même nature.
Elle peut aussi guérir en te donnant à toi ce qu'un autre lui a pris sans permission.
Je ne sais pas si je me fais comprendre, c'est un peu subtil.
De retour après plusieurs mois, beaucoup de choses se sont passées, sur le plan professionnel et amoureux ça a été très difficile pour moi, j'ai donc eu ma première relation amoureuse depuis un an. Au début tout allait bien j'étais heureux, mais au fur et à mesure du temps notre relation s'est dégradée, jusqu'a ce que ma copine se détache presque totalement de moi, jusqu'au point de ne plus vouloir me parler. Pourtant j'ai été le plus à l'écoute, j'ai tout fait pour être le plus auprès d'elle mais plus j'en faisais et moins j'étais confiant, de peur du conflit, de peur de l'abandon, de la perdre. 

J'ai recherché du côté de la dépendance affective comme Mint me l'avait suggéré, et j'aurais du le faire plus tôt. J'ai vraiment mis de côté mes problèmes, ma santé pour m'occuper de ceux des autres et ça à été totalement destructeur. A la fin j'étais totalement passif et j'étais à la limite de la paranoïa, pensant toujours ne pas bien faire les tâches du quotidien à sa manière, j'avais vraiment l'impression de ne plus être moi même, d'être seulement un suiveur, quelqu'un de present pour aider et c'est tout. J'ai fini par être totalement passif à attendre de savoir quoi faire et c'est ça qui l'a agacée, c'est cela qui a provoqué une dispute car je ne comprenais pas ce qui pouvait la mettre dans des états pareils, et j'avais l'impression d'être manipulé, qu'on m'imposait des choses. Dans ma tête je ne pouvais pas lui avoir fait de mal, lui avoir imposer quelque chose qu'elle ne voulait pas, j'ai donner tout voire trop de mon amour. Elle a donc décidé de couper la relation le temps de réfléchir et c'est ma souffrance, mon besoin de la voir qui m'a fait comprendre que j'étais dépendant. Incapable de me faire à l'idée que je ne pourrais pas lui parler, ni la voir, ni échanger par messages pendant deux semaines.

 J'ai eu une rechute il y a 5 jours mais j'ai compris, qu'il fallait que je sache me détacher d'elle quoi qu'il arrive, dans ma tête c'est le même combat que la dépendance aux porno. 

Depuis les 5 derniers jours, j'apprends donc à prendre du temps pour moi, je me rends compte que c'est quelque chose que je n'ai pas su faire depuis tant d'années, d'un côté ça fait du bien mais d'un autre je suis angoissé de ce qui s'est passé, de ce qui risque de se passer avec ma copine. Depuis cette prise de conscience je me remets beaucoup en questions et je doute sur mes capacités à réellement aimer, je n'arrive pas encore à savoir si c'est simplement m'a dépendance qui m'a engagé dans une telle relation, ou si j'ai quand même été amoureux. Je ressens aussi de nouvelles angoisses de me retrouver seul, quand je me rends compte que je ne sais pas quoi faire que je suis au bord de l'ennui.
Je vais faire le pas pour avoir l'avis d'un psychologue par internet, pour m'assurer que je suis sur la bonne voie et savoir comment je dois avancer.
Salut Callahan. 

Bravo pour tes prises de conscience. Tu es sur la bonne voie. Effectivement il faut que tu arrives à te détacher d'elle, et cela que la relation continue (enfin reprenne) ou pas.

Tout simplement pour ne plus être passif, mais acteur de ta vie. C'est ce qui l'a poussée à s'éloigner :dans un film on est rarement a fond sur le personnage secondaire.

Je ne fais que redire ce que tu as compris par toi-même avec des mots différents, tu as très bien cerné ce qu'il se passe tout seul (enfin tout seul, ya eu le forum et ta miss qui ont bien aidé apparemment ^^)

Maintenant je pense qu'il te faut construire un plan d'attaque. Tu as les cartes en main, bon courage et n'oublie pas : tu n'es pas seul, on est là !
Merci, c'est très rassurant d'avoir une personne qui peut confirmer ce qui ne va pas chez moi. Par contre j'ai cette prise de conscience, je sais que je ne vais pas bien, mais j'ai toujours eu du mal à me confier à mes proches, car je sais qu'il y a la dépendance sexuelle qui se cache derrière, difficilement avouable. Et en ce moment c'est quasi-impossible à le cacher, et je sais que je dois m'occuper de ma santé mentale dans l'urgence, mais je fais trop dans la précipitation et aujourd'hui j'ai souscrit comme un idiot à une plateforme de psy en ligne qui n'aurait sûrement pas pu m'aider et m'aurais peut-être arnaqué tous les mois, au lieu de m'adresser a un vrai médecin, mais mon état de santé fait que je suis un peu perdu, ailleurs, naïf,  et que je me rends compte que je peux par exemple pleurer pour un rien, je ressens des angoisses de solitudes, d'ennuis, j'ai l'impression d'avoir perdu une sorte de "défense", du coup je vais essayé de passer par mon médecin traitant pour qu'il puisse me rediriger vers un vrai professionnel.
Tu sais nous sommes très nombreux à ne pas parler à nos proches de nos difficultés ici, pour les raisons que tu cites. Ça ne veut pas dire qu'on ne s'en sort pas, loin de là.
Très bonne idée de passer par ton médecin traitant.
Oui les plates-formes psy ne sont pas recommandées et recommandables. Même si elles étaient honnêtes, elles ne remplacent pas le travail en présence ohysique d'un professionnel, nous ne sommes pas des machines connectées à un écran.

Bon courage, tu es sur la bonne voie. C'est difficile de lancer les soins mais ensuite on rentre dans un suivi qui est très bénéfique, mais pas miraculeux.

Spoil: Lourdes ne marche pas pour nous il parait, donc le miracle...
Merci pour l'encouragement, je crois que jusqu'à aujourd'hui j'ai su garder mes émotions en moi, car je n'avais jamais connu l'amour et la séparation récente m'as vraiment mis dans tout les états. C'est comme si j'avais perdu la seule personne a qui je pouvais tout dire sans jugement. Heureusement que vous êtes là. Avant je ne ressentais pas autant le besoin de parler mais je devais le combler par les tchats en ligne...
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