Dépendance sexuelle

Version complète : les pornographes contre-attaquent
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Le discours des pornographes évoluent pour défendre leur commerce contre l'étiquette "d'addiction nuisible" :

"Comprendre et dédramatiser l’addiction" - John B Root
edit : j'ai enlevé le lien car le texte est illustré de quelques photos "limites"

En résumé : il part du postulat que le sexe c'est bon pour l'esprit (effet de détente), il en déduit que tout ce qui permet de se procurer du plaisir sexuel est bien pour l'homme (sexe virtuel, images, films...) :-o
Le plus fou c'est qu'il amalgame la masturbation et le sport comme deux addictions équivalentes. :-o
Il oublie de prendre en compte qu'on peut consommer du porno 12h par jour alors que l'éventuel excès de sport est limité par les capacités physiques et que le sport a des vertues (santé, sociales). Idea

C'est vraiment du foutage de gueule, je ne sais pas qui est derrière ce site qui permet de publier de telles inepsies. :evil:
C'est pas très fun de ta part d'avouer ton impuissance à endiguer le flot d'endorphines qui te submerge d'un côté, et de poster ce lien de l'autre, qui renvoie direct chez notre ami Dark Biroote.
En mai j'ai fait un post sur lui sur mon blog
http://johnwarsen.blog.lemonde.fr/2006/0...t_bistouq/
et j'ai taillé une bavette avec ce monsieur, au péril de mon rétablissement. Il m'a confié en mp qu'à 35 ans, à la mort de son père, il avait pété les plombs (jusqu'àlors il écrivait des histoires pour gamins) et comme il avait toujours été dépendant, il s'était dit que s'il devenait producteur et réalisateur de pornos, ça lui permettrait de mieux maitriser sa consommation.
L'intelligence de ce raisonnement apparait à tous. Pas étonnant qu'il mette tout sur le dos des endorphines. Il est un peu emmerdé d'être lui-même dépendant. Là, je suis au taf, mais ce soir je peux vous poster l'intégrale de notre correspondance, c'est gratiné.

On s'en moque, de "qui est derrière" :on va pas se jouer la théorie du complot, rappelle-toi qu'on est des victimes consentantes. Les légitimistes se trouvent chez tous ceux qui ont une bonne raison pour cela, non seulement les industriels du pain de fesse, mais aussi un certain nombre de psy auto-proclamés...

En attendant, inutile de vous faire avoir en allant consulter le site que tu mets en lien.
Garde ton indignation pour tes propres rechutes.
Sans déc !
Désolé, je ne pouvais pas passer à côté d'un truc aussi énorme : "dédramatiser l'addiction" ! En gros ça peut se traduire par "l'addiction au porno c'est bien".
On peut pas lire un truc pareil sans réagir. Si ce texte était sur le blog perso de B Root, ok, il dit ce qu'il veut chez lui, mais non, je l'ai trouvé en pensant être sur un site d'information sérieuse sur la sexualité.

En lisant ça j'ai compris que c'est ça le piège principal : dédramatiser, c'est nier la réalité, c'est exactement ce que nous faisons quand on se laisse aller dans un monde idéal. On nourrit notre égo avec les phantasmes qu'il demande. Oui, le porno satisfait notre égo, et rien d'autre. L'égo n'accepte pas la réalité (dramatique, stress, échec, etc...) alors il nous pousse vers ce qui le soulage (pour dédramatiser).
Le texte de B Root nous dit exactement ce qu'il ne faut pas faire : fuire la réalité par le biais de la sexualité.


A l'opposé : si on n'apprend à accepter la réalité, à accepter qui nous sommes et ce que l'on vit alors notre égo nous laisse en paix et il ne réclame plus cette drogue.
...oui, et ça pourrait aussi s'appeler "dédramatiser l'addiction" ! surtout pour ceux qui sont coincés sur le paradoxal "j'en sortirai jamais" qui sert en général de prétexte à s'en remettre une couche ;-)
j'en sors maintenant parce qu'il n'y a que maintenant que je peux le faire : hier c'est trop tard et demain je sais pas. C'est maintenant.
Citation :"Là, je suis au taf, mais ce soir je peux vous poster l'intégrale de notre correspondance."
Tu te connecte au boulot? moi j'ose pas. Je pourrais me connecter sur des sites d'artwork SM ça me génerais pas.. Si on me le faisait remarqué je pourrais toujours répondre au gars que c'est une esthétique qui déchire ça maman et puis que je l'emmerde. Mais le site de dépendance sexuelle, je peux pas. J'en ai limite honte de l'avoir dans mon historique. Quand on est dépendant ça veux dire qu'on a est impuissant et le mix des notions d'impuissance et de sexualité dans ma tête ça ne fais pas bon ménage. J'aurais trop l'impression d'être pris pour une personne qui met sa vie entre les mains d'obscure coincé sur le net. C'est très con et je sais que c'est pas vrai mais ça me fais ça. J'ai toujours eu beaucoup de mal avec le statut d'handicapé.. je suis plus ou moins dislexique avec des problème de prononcionation et je garde de grande cicatrices de ses handicapes. J'ose très difficilement parlé au téléphone et je doute constament de de ce que je calcule. Et un handicape avec la sexualité, pour moi, c'est en quelque sorte perdre mon statut d'homme auprès des autres. Et pourtant un homme marié qui passe toutes ses nuits a se branler devant du porno c'est pas très viril non-plus. Voilà... c'est ça que j'ai senti lors de ma rechute.. une grande sensation de puissance et de virilité... c'était parce que ce statut d'handicapé n'existait plus durant cet instant. Parce que je retrouvais quelques chose que je ne savais appréhender, revendiquer sans ces images... Après je ne sais pas si la revendiquation et l'affirmation "à la dure" est la meilleur solution ( c'est un peu ce qu'à fait johnny Beroots et ça a pas l'air de lui avoir réussi). Peut-être écrire une autobiographie... enfin je ne sais pas, je ne sais plus. (lol)

Pour rejoindre la conversation, pour 1 opinon pompé sur le web t'en trouve 2 à l'extrème opposé.. Je pense que la seul chose qu'il faut c'est être franc avec soit même, n'écouter que soi et on arrive toujours la où l'on doit arrivé.
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