Dépendance sexuelle

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Bonjour à tous..........

Aujourd'hui.....
Mardi 11 avril 2006.
Voilà maintenant plus de six semaines que je ne me suis pas connecté.
Le temps passe et les pulsions s'éloignent.
Elles finissent par s'éloigner.

Aujourd'hui, j'aimerais parler de cet instant où on bascule.
On est là, chez nous ou ailleurs et la tentation apparaît.
Ce que je sais, c'est qu'il suffit d'un instant pour lui donner vie.
Virtuellement donc, seulement quelques clics nous séparent de ce monde où nos ombres se matérialisent.
Pourquoi ne pas se connecter?
Ou pourquoi se connecter?
J'ai lu ici et là qu'il fallait éviter de se retrouver sur l'ordinateur.
Qu'il fallait sortir.
S'occuper.
Mettre un contrôle parental.
Changer les mots de passe.
Je ne fais rien de tout cela.
Actuellement, je suis en vacances et je passe beaucoup de temps sur le PC.
C'est vrai que je m'occupe mais je n'en fais pas une obsession.
Je n'ai changé aucun mot de passe et il est hors de question de mettre un contrôle parental ou quoique ce soit d'autre.
Boulverser ses habitudes c'est reconnaître que la pusion est là et qu'il faut par tous les moeyns la faire taire.
C'est la refouler.
J'ai un exemple.
J'ai arrêté de fumer vendredi dernier.
La tentation est là.
Et à vrai dire, j'y pense beaucoup.
Je m'autorise de fumer une latte de temps en temps, et du coup, je ne fais que penser à la prochaine latte.
Je retarde l'échéance en m'occupant.
J'essaie de penser de façon positive.
Mais l'envie est là.
A vrai dire tant que l'envie sera là, j'y penserai et ne ferai que retarder l'échéance.
Là, je vais essayer un substitut.
Des nicorettes ou un truc dans ce style.
On va voir.
Ce que je sais, c'est qu'il va me falloir un sacré bout de temps pour me réveiller un matin sans cette putain d'envie de fumer.
Là, je m'attaque donc à la cigarette.
Il y a 8 mois, j'ai arrêté de fumer des spliffs.
Ma femme a été hospitalisée et comme ça, du jour au lendemain, j'ai arrêté.
Ce qui m'a fait pensé que j'ai arrêté, c'est que le matin, justement, je me réveillais sans avoir envie de fumer.
Mais plus que cela et tout comme les sites, je me disais que tant bien même je pourrais fumer, je n'avais aucune envie de le faire.
Et je ne le faisais pas.
J'avais le choix.
Je pourrais me connecter mais je ne veux pas le faire.
J'ai le choix.
Tant que le choix ne s'offre pas à nous et que nous ne faisons que repousser l'échéance, nous nous exposons à rechuter.
Pour moi, c'est un fait.

Je vais parler de colère aussi.
C'est la colère qui m'a poussé à arrêter.
Jusqu'alors, jétais en colère contre moi.
Contre ce que je faisais.
Or, l'objet de ma colère, ce n'était pas moi, ni mes pulsions, mais les sites.
Mais le cannabis.
Mais la cigarette.
Mais l'objet même de mes dépendances.
Pourquoi m'en voudrais-je d'être dépendant puisque je suis prédisposé à l'être.
Cette question là, je tente de la résoudre via une thérapie.
Je n'ai pas à m'en vouloir à moi mais à ces objets qui donnent vie à mes dépendances.
Le ras le bol.
Trop c'est trop.En ciblant nos colères, on fait la pauix avec nous même et je crois que tout devient plus simple.

Une petite dizaine de clics me séparent d'une rechute mais je ne rechuterais pas.
Ca non.
Je donnerais trop d'importance à un objet qui n'en a aucune.
Par contre et parce que je viens d'écrire et que cela a tendance à me stresser un p'tit peu, je vais aller fumer une latte.
Juste une........... :-)
c'est une force Midnite, cérabrale, que de s'en sortir comme tu le fais.
Je compare çà un peu aux conjointes qui interdisent l'alcool dans leur maison, pour que l'aalcoolodépendant ne puissse pâs être tenté, je ne suis pas très pour cette pratqiue, d'ailleurs je ne l'applique pas.
A lui de gerer çà aussi, même si quand il s'y met, y a plus de fin.
TU cherches en toi, cette force qui ne fera que te faire devenir vrai, seul, envers et contre tous els démons qui ont emuchés ta vie jusque là.
Bravo, et tant pis pour la latte, c'est qu'une latte, et tu maitrises.
Merci de ce commentaire Free mais si tu relis bien ce que j'ai écris c'est que justement parce que je ne maîtrise pas cette petite latte que je suis tenté de fumer encore et encore.
C'est le problème de l'addiction. :-)
Aaah, la clope... ce serait con d'arrêter de se faire bouffer par les démons sexuels pour crever du cancer du poumon, non ? et puisque la dépendance consiste à effacer la douleur par ce qui la provoque, elle resserre ainsi le noeud qu'elle prétend défaire "pour un moment". Commercer avec un produit dans l'espoir de retrouver un plaisir qui naissait de la fortuité de la rencontre, faut vraiment être baisé de la caisse pour penser que ça peut marcher. L'addiction c'est le fait que notre raison est "incapable" de percevoir ce fait.
Le sachant, nous pouvons mettre de la distance entre nous et le produit.
Perso, j'alterne actuellement les périodes avec et sans clope, sur les cinq derniers mois j'ai fumé trois semaines cumulées, là je l'ai au bec depuis 8 jours, je me dis que je peux pas être partout...et j'essaye de ne pas me prendre pour une merde, c'est pas la bonne attitude.
Je vous encourage à la plus grande honnêteté dans vos propos, puisque le forum n'a pas de détecteur de mensonge intégré (ça serait peut-être plus utile qu'un correcteur orthographique ;-)) : il y a une loi de l'univers qui stipule que dès qu'on dit un truc à quelqu'un, ou sur son blog, ou ailleurs, la réalité nous demande de prouver nos prémisses en actes, la bougresse. C'est normal : parler est un acte qui engendre la responsabilité des conséquences potentielles de ce qu'on a dit. et ça s'applique aussi à ce qu'on écrit ici ! De là mes conseils de prudence mais surtout de recherche d'honnèteté, qui n'est pas une vertu mais un moyen de vivre plus en paix. Nous avons beaucoup menti, et l'efficacité du mensonge à nous emberlificoter de façon inextricable dans nos propres illusions n'est plus à démontrer.
Le mensonge........

J'en parle dans mes précédents posts.

Je vais corriger une ligne de mon précédent message.
Je pense à arrêter la clope depuis vendredi dernier.
Et comme je l'explique, c'est justement parce qu'une partie de moi se l'autorise encore que je suis tenté de fumer quelques lattes.

Maintenant je ne crois pas au changement sans solution radicale.
Le changement en douceur, je n'y crois pas du tout.
J'utilise l'exemple de la cigarette pour illustrer la difficulté qui nous mène de la volonté d'arrêter à l'arrêt définitif.
Depuis vendredi dernier et alors qu'en temps ordinaire, j'aurais fumé au moins 80 cigarettes, je n'en ai fumé qu'une.
Sur un autre forum, je posais simplement la question.
Ai-je pour autant arrêté?
Evidemment que non.......

Je minimise en me disant que ce ne sont que des cigarettes.
Il est plus qu'évident que je ne permettrais pas de minimiser s'agissant d'autre chose.

Maintenant et John a raison de le soulever, qu'en est-il de la responsabilité de chacun.
Suite à mon premier post et du fait des réponses qui m'ont été données, j'ai pensé m'effacer pour de bon.
Ma femme m'en a dissuadé arguant de l'intérêt que mon expérience pouvait avoir pour les autres.
J'essaie de m'en convaincre mais je n'en suis pas sûr du tout.
Chaque post est l'objet d'hésitations.

Maintenant et à tous ceux qui lisent mes propos sachez que je suis plus que sincère quand j'exprime le souhait que vous puissiez vous en sortir.
Votre sensibilité se fait l'écho d'une réelle humanité.
Bon courage à vous tous......... :-)
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