04-04-2006, 14:30
J'ai décidé de commencer une sorte de journal intime, ici, sur ce site où les dépendants et co-dependant peuvent se retrouver et partager leurs expériences sans être jugés !
Mon histoire débute le 23 octobre 2003.
Ce jour-là, je reçoit une convocation de la part de la police fédéral de mon arrondissement, pour le lundi 27 octobre 2003. Je me renseigne pour savoir ce qu'ils me veulent, mais rien n'y fait : je ne le saurai que le lundi suivant !
Je me présente donc dans les bureau de la police, on me fait asseoir, puis on me demande si je suis bien propriétaire d'une carte de crédit. On m'informe que le FBI a communiqué aux autorités belge une liste de n° de carte de crédit retrouvé sur des serveurs de sites publiant des photos pornographique impliquant des mineurs (et c'est pas une blague... c'est tout ce qu'il y a de plus authentique) !
Le coup de bambous. Après avoir essayé de nier, mais reconnaissant quand même que je fréquente régulièrement des sites internet pornographiques, je suis prié de leur remettre mon pc portable (pc mis à disposition par mon employeur) sur lequel, évidemment, ils trouvent des photos et des vidéos pornographiques !
Ils me demandent si je les autorise à perquisitioner à mon domicile, ce que j'accepte et là, ils embarquent mon pc, des cassetes et des dvd pornographique, de la lingerie et des accessoires de toutes sortes et je termine la journée dans les sous-sols du palais de justice à Bruxelles, après avoir été interrogé toute l'après midi !
Vers 22h00, je suis présenté à un juge d'instruction qui m'inculpe de :
- détention d'images pornographiques impliquant des mineurs
- fabrication et publication d'images pornographiques impliquant des mineurs
- association de malfaiteurs
mais me laisse en liberté sous conditions de :
- ne plus utiliser internet, sous quelque forme que ce soi
- ne plus être en présence de mineur sans la présence d'autres adultes
- me soumettre à une expertise psychiatrique
- suivre régulièrement un traitement auprès d'un psychologue ou d'un psychiatre
- répondre à tout convocation de la cellule MAM dans le cadre du suivi des conditions énumérées ci-dessus
Sorti du palais de justice vers minuit, je saute dans un taxi pour récupérer ma voiture qui se trouve toujours devant le bureau de la police fédérale de mon arrondissement et je rentre chez moi vers 1h00.
Là, exlication à ma femme qui ne savait pas où j'étais passé, qui tombe des nues quand je lui explique.
Enfin, dodo car le lendemain... travail !
... suite au prochain message !
Mon histoire débute le 23 octobre 2003.
Ce jour-là, je reçoit une convocation de la part de la police fédéral de mon arrondissement, pour le lundi 27 octobre 2003. Je me renseigne pour savoir ce qu'ils me veulent, mais rien n'y fait : je ne le saurai que le lundi suivant !
Je me présente donc dans les bureau de la police, on me fait asseoir, puis on me demande si je suis bien propriétaire d'une carte de crédit. On m'informe que le FBI a communiqué aux autorités belge une liste de n° de carte de crédit retrouvé sur des serveurs de sites publiant des photos pornographique impliquant des mineurs (et c'est pas une blague... c'est tout ce qu'il y a de plus authentique) !
Le coup de bambous. Après avoir essayé de nier, mais reconnaissant quand même que je fréquente régulièrement des sites internet pornographiques, je suis prié de leur remettre mon pc portable (pc mis à disposition par mon employeur) sur lequel, évidemment, ils trouvent des photos et des vidéos pornographiques !
Ils me demandent si je les autorise à perquisitioner à mon domicile, ce que j'accepte et là, ils embarquent mon pc, des cassetes et des dvd pornographique, de la lingerie et des accessoires de toutes sortes et je termine la journée dans les sous-sols du palais de justice à Bruxelles, après avoir été interrogé toute l'après midi !
Vers 22h00, je suis présenté à un juge d'instruction qui m'inculpe de :
- détention d'images pornographiques impliquant des mineurs
- fabrication et publication d'images pornographiques impliquant des mineurs
- association de malfaiteurs
mais me laisse en liberté sous conditions de :
- ne plus utiliser internet, sous quelque forme que ce soi
- ne plus être en présence de mineur sans la présence d'autres adultes
- me soumettre à une expertise psychiatrique
- suivre régulièrement un traitement auprès d'un psychologue ou d'un psychiatre
- répondre à tout convocation de la cellule MAM dans le cadre du suivi des conditions énumérées ci-dessus
Sorti du palais de justice vers minuit, je saute dans un taxi pour récupérer ma voiture qui se trouve toujours devant le bureau de la police fédérale de mon arrondissement et je rentre chez moi vers 1h00.
Là, exlication à ma femme qui ne savait pas où j'étais passé, qui tombe des nues quand je lui explique.
Enfin, dodo car le lendemain... travail !
... suite au prochain message !