Dépendance sexuelle

Version complète : Discussions avec Georgette
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Me voici, nous allons discuter sur ce sujet, je vais répondre à tes questions.

Il y a ici un administrateur, Pikmin, et actuellement 4 modérateurs, 3 gars et une fille: Fabrice, JAN, et moi pour les gars, et Ekeiloh pour la fille.
Nous sommes tous des dépendants, nous n'avons pas de codépendante parmi les modérateurs. Notre rôle est de veiller au bon fonctionnement du forum selon notre charte. Comme nous sommes un peu ancien, nous guidons quelquefois un peu, mais, c'est toujours selon notre sensibilité. Nous ne sommes pas des professionnels, nous n'avons pas de rémunération.

Tu peux parler de ce que tu veux avec qui tu veux, les seuls règles sont de bien respecter la charte du forum. Il est important de bien faire attention au vocabulaire utilisé, car il y a aussi des mineurs qui viennent ici et qui ont besoin d'aide.

Voilà. Pour ce soir, ce sera tout pour moi car je vais aller me coucher.

Bises.
Merci beaucoup pour les renseignements. En fait vous faites en sorte qu'il n'y ait pas de débordement. Je te souhaite une bonne nuit.
Il n'y a pas grand monde. Je n'arrive plus à retrouver Corvus qui avait dit quelque chose de pertinent à mon avis. Comment puis-je faire ?
Malgré le fait que tu sois dépendant, si tu es honnête et je le pense, quel conseil me donnerais tu sachant que je suis grande et que je garde mon libre arbitre.
Que penses-tu des mâtages  ? Penses tu que ce soit la continuité de son addiction ?
Je crève à petit feu, dois je partir ? Je suis accro au flicage et ne peux faire autrement. Je n'ai plus de vie à part fliquer. Comment puis-je m'en sortir ?
Pardon, bonne nuit ! Fais de beaux rêves.
Fliquer renforce sa dépendance. Si l'amour n'est pas libre, alors il n'y a pas d'amour, mais un esclavage. En le fliquant, tu lui envoies le message que tu ne le crois pas capable de t'aimer.
Par ailleurs, être fliquer n'empêche pas un dépendants de regarder du porno s'il le veut vraiment, et seulement ça te pourri la vie en te rendant insupportable à ses yeux.

Bon, ce coup ci je vais vraiment me coucher.
L'important n'est pas ce qu'il fait mais s'il a envie de s'en sortir. Est ce qu'il éprouve des remords? Est ce qu'il est prêt a accepter de l'aide? Pour le flicage, comme Burrhus, je sais que ça n'empêche rien. Bon courage

Tu dis sur un autre sujet que tu ne comprends pas l'addiction sexuelle dans laquelle on v voir ailleurs car on pourrait se contenter du sexe avec sa ou son partenaire. Sache que ça n'a aucun rapport. D'ailleurs dans un sevrage complet nous considérons que des relations sexuelles avec son/sa partenaire sont les bienvenues. C'est comme si tu comparais l'addiction aux jeux de casino avec un jeu de société en famille. Parfois même, on a du mal à faire ça avec son compagnon de peur de le salir, alors qu'on va voir des prostituées par exemple. 

Tu parlais du fait que je sois célibataire. J'ai été en couple et j'ai menti, j'ai été très loin. Mais quand je me suis rendue compte de ma dependance sexuelle, j'ai décidé de me soigner et j'ai eliminé tous les comportements addictifs que je pouvais. Il en est resté. J'en ai parlé avec mon compagnon, nous avons défini des limites, il ne m'a pas fliquée, j'ai été aux dependants affectifs et sexuels anonymes, j'ai vu des psys, je suis venue sur ce forum. Nous avons même vu un psy de couple. 

S'il ne veut pas se soigner, tu pourras le fliquer autant que tu veux ça ne changera rien. Au contraire ça sera pire parce qu'il sentiras que tu n'as pas confiance et se dira "a quoi bon?", il continuera ses comportements malsains. Tu dis que tu ne pourrais que conseiller aux codep de quitter leur dependant, et je comprends ta detresse. J'ai souvent voulu me quitter moi meme ^^ . Mais chaque histoire, chaque codep et chaque dependant est different. 

Tu dis dans un post que tu n'as a faire qu'aux moderateurs. Il se trouve que les modos sont présents sur le site pour parer aux derapages, et que du coup ils repondent souvent plus vite. Ne desespère pas d'avoir d'autres réponses. Mais avant tout, nous sommes dependant avant d'etre moderateurs. Nous avons une histoire avec la dependance, nous sommes present et nous repondons parce que ton histoire nous interpelle. 

Petite question: pourquoi est-ce que tu ne le quittes pas? puisque c'est tout ce que tu as a conseiller aux autres codep et que tu as l'impression qu'il ne boougera pas de ses comportements malsains. Pourquoi ne suis-tu pas ton propre conseil? Qu'est-ce qui t'en empeche? Est-ce que tu as encore de l'espoir? Est-ce que tu as pensé à des aides exterieures? 
Bon courage, tu n'es pas seule.
Bonjour Georgette.

Je te vois avide de réponses à une somme de questions très importante.

Je vais te laisse fouiller un peu dans le forum, il y a pas mal de réponses déjà abordées. Relis les sujets de certaines co-dépendantes, les plus récents sont porteur de réponses je crois, Ekeiloh a souvent donné des avis qui je crois peuvent te parler.

Pour retrouver Corvus, ce n'est pas difficile, il y a des moteur de recherche pour tout ce qui est interne au forum, tu devrais pouvoir te débrouiller, si ce n'était le cas, demande et on t'aidera.
Corvus n'est pas venu depuis 2014, tu peux lui envoyer un message privé en cliquant sur son pseudo
Bonjour Georgette. Comme tu poses beaucoup de questions et que je ne peux répondre à toute, j'en prend une :

Tu dis : "Ce que j'ai du mal à comprendre c'est que lorsqu'on est en couple on a la possibilité de faire quelques folies avec son partenaire. Alors pourquoi aller voir ailleurs ? Ça ne me paraît pas du même ordre que l'alcool, la drogue et le jeu puisqu'une fois enlevés ces derniers manquent évidemment. Mais en ce qui concerne le sexe, on a la possibilité de faire avec la partenaire..." 

L'addict fait une différence entre les films pornos, qui ne sont pas des relations sexuelles normales, (mais une théâtralisation d'un acte, un spectacle sans implication relationnel pour un spectateur) et une sexualité avec sa chère et tendre. 
Ton mari mate, ok, mais il ne te trompe pas, donc tu vois bien que mater n'amène pas à te tromper. Ce n'est pas du même ordre. Faire l'amour avec toi, c'est l'union de deux être différents, mater, c'est lui tout seul face à son petit shoot de plaisir qu'il ne veut pas partager. Donc tu ne peux pas dire : "pourquoi il ne fait pas cela avec moi", parce qu'en ton mari, il y a les cotés, le généreux et l’égoïste, le relationnel et l'isolé, comme en toi si tu regardes bien, tu as dans ta vie aussi des cotés égoïstes que tu ne veux partager avec personne.

Je t'en donne un : le fait de vouloir le fliquer, c'est ton addiction égoïste, un truc qui ne sert à rien si ce n'est à lui pourrir la vie et a trouver des arguments pour le trouver nulle et toi une sainte, à le trouver bourreau et toi victime, finalement pour garder une forme de domination sur lui, une forme de pression permanente, c'est ta façon d'exister dans ton couple, mais est-ce que c'est respectueux, amoureux, généreux... certainement pas.

Je brosse le tableau de manière direct et un peu exagérer pour te faire réagir. S'il est dans le déni, toi tu l'est aussi quand tu crois l'aimer sans limite. Regarde, tu cherches sur ce forum des co-dépendantes pour te défouler sur vos mecs respectifs, les critiquer et les trouver pas à la hauteur de vos sacrifices permanents, en quelque sorte tu recherches ici de te requinquer et retourner ensuite dans tes schémas conjugaux de 30 ans et ne rien changer.

Aujourd'hui, si tu veux que les choses changent, il y a des possibilités, et je veux bien petit à petit t'en expliquer, mais la première étape, c'est arrêter de t’apitoyer sur ton sort, car en cela il n'y a pas de dignité, et c'est justement la question qui est à l'ordre du jour : la dignité.
Georgette,

je vais réagir à tes premiers messages, je n'ai pas pris le temps de tout lire, mais je voulais t'apporter mon témoignage qui t'éclairera un peu.

Je suis dépendant depuis mon adolescence... avec des vagues plus ou moins active. Ma dépendance est au porno et au rencontre avec des hommes (réseau, lieux de drague, sauna...). J'ai vécu avec deux femmes. Je viens de me séparer de la mère de mes deux enfants. J'ai choisi cette séparation pour assumer mon homosexualité. Je suis une psychothérapie depuis 4 ans. Je suis une personne socialement très active et j'ai réussi dans mon travail. Je pourrais presque être le gendre idéal...

Pourtant... j'ai trompé ma compagne de nombreuses fois, j'ai mis sa vie en danger en chopant des MST (et pas des trucs rigolo, syphilis). Malgré ma volonté de m'en sortir, régulièrement je rechute. Ma compagne était au courant, nous en discussions peu. Je n'ai pas compris qu'elle ne me jette pas comme un moins que rien. Mais il y avait une forme d'acceptation chez elle. Comme il y a encore une acceptation aujourd'hui avec notre séparation (nous sommes toujours en très bon terme et heureusement pour les enfants). Ce n'est pas de moi que je veux parler, c'est d'elle et donc de toi.

Pourquoi restes-tu avec ton mari ? Ne te trouves pas de bonnes raisons... type les enfants... Réellement, qu'est ce qui fait que tu restes avec ton mari ? En te lisant, j'ai l'impression que tu ne souhaites que partir, mais qu'il y a quelque chose qui te bloque ? L'addiction de ton mari c'est son boulot à lui pour s'en sortir, tu peux l'aider si il veut s'en sortir, mais ce n'est pas en le fliquant. C'est à lui de de se reconnaître dépendant et de se dire je veux m'en sortir.

Toi. Toi Georgette, que veux tu ? Que veux-tu toi ? Pas ce que tu penses que les autres, la société veux pour toi ? En ton for intérieur. Pense à toi ! Regarde toi, regarde ce que tu veux devenir. Il n'est jamais trop tard. Tu es à la retraite, c'est une nouvelle vie. Comment vois-tu cette nouvelle vie ? Pose toi, fais-toi aider si il le faut par un psychologue ou un psychiatre.

Parle nous de ce que tu veux devenir, de tes rèves, de tes envies.

Courage !

Fabrice
Je pense que nous devons nous replonger dans le contexte. Vous êtes, je pense plus jeune que moi. Dans les années 90 apparemment on ne parlait pas trop d'addiction sexuelle et les psys n'étaient pas compétents puisque certains lui disaient : "pourquoi vous voulez changer ?Vous êtes comme ça, etc..". Personne ne rentrait dans le mécanisme de l'addiction et ce que nous savons aujourd'hui.
J'"avais 34 ans et je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Pour moi c'était des tromperies auxquelles il pouvait remédier me semblait il. Ensuite j'ai appris qu'il allait aussi avec les hommes et pendant de nombreuses années il me faisait croire qu'il n'avait "qu'un problème d'homme" et que ça allait passer. Voyant que ça ne passait pas j'ai décidé d'accepter les mecs ; même avec cette acceptation il mentait toujours car il ne devait pas assumer. Bref ! Il a fini par me dire merci d'accepter "ce travers". Cela a duré quelques années. Ensuite, je me suis rendue compte qu'il allait aussi avec les femmes. Là, ce fut une autre chanson car il m'avait dit qu'il n'avait pas besoin d'une autre femme car j'étais son idéal féminin. Le psy s'y était mis et m'avait dit qu'il ne me tromperait plus avec une femme. Je pense que le psy pensait   qu'il était homo. C'est à partir de là que les choses se sont corsées. J'ai commencé à le fliquer pour voir si ce qu'il disait était vrai. (s'il n'allait plus avec les femmes). Je ne savais pas du tout ce qu'était l'addiction au sexe. Pour moi c'était un infidèle qui pouvait remédier à ses actes. Je le fliquais car s'il recommençait, me disais je le le plaquerai. Nous avions un enfant qui aimait son père et pour moi la famille est sacrée. Fabrice ! Ne me dis pas que je me cherche de bonnes excuses en parlant de l'enfant..... Je sais qu'il est courant de dire cela mais je te dis, et crois moi que tout a tourné autour de la famille, de mon enfant, du schéma familial. Pour moi divorcer était tabou, et puis il était un bon mari, un bon père, un homme de devoir etc.... je n'arrivais pas à me résoudre à tout lâcher. Je m'accrochais à mon idéal et puis je répète que je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Les mensonges étaient son quotidien, je ne comprenais plus. J'en suis tombée malade. Je disais à ma psy que je ne comprenais pas car je ne doutais pas de son amour ; elle me répètait qu'il n'y avait rien à comprendre qu'il était comme ça et qu'il changerait pas. Il a admis qu'il avait un problème et s'est arrêté de bosser et a pris une retraite anticipée pour rester avec moi. Moi, j'étais arrêtée car mon corps me lâchait. Je n'en pouvais plus. Même enfermé il faisait des cachotteries. Je ne comprenais pas, et le fliquais car il disait que j'étais mytho. Je l'ai cru à un moment. Je le fliquais car j'ai eu des doutes sur ma santé mentale. Aujourd'hui, le comble c'est qu'il est persuadé qu'il est guéri parce qu'il est enfermé. Il continue à faire des cachotteries ; il dit que les psys ne l'ont pas aidé et qu'il s'est guéri à force de souffrance et avec la peur de me perdre. Il est dans le déni complet. Je pense qu'il n'a pas envie de s'emmerder à suivre une thérapie pourtant il sait bien qu'il compulse ! C'est frappant. Quelquefois nous sommes entrain de marcher et quand il voit une nana il fait tout pour attirer son regard. Comment voulez vous que je sois sereine ? Fabrice (je pense que c'est toi) tu me traites d'égoïste, tu me dis de regarder mes défauts etc... je ne dis pas que j'en ai pas mais surtout pas celui de prendre mon mari pour un con. Je ne me verrais pas mâter un mec devant ses yeux. Faire du rentre-dedans c'est pas trompé ? Excuse moi mais c'est presque pire car c'est devant moi ou quand je suis dans les parages. Ca veut dire quoi ? Ca veut dire, si j'étais pas accompagné je te donnerais bien un coup. C'est classe cela ? A présent, je flique car je ne peux faire autrement, je suis aliénée, malade car je l'ai trouvé où je ne l'attendais pas. Je n'avais pas assez d'imagination pour savoir que certains comportements existaient. Je comprends que vous réagissiez à ce que je vous dis. Il y a deux camps : le vôtre et le mien. Au nom de votre bonne volonté vous ne supportez pas que je parle ainsi. Chacun est dans sa souffrance et nous devons en tenir compte respectivement. Je ne veux pas que l'on me plaigne, pas du tout. De la dignité, je pense en avoir fait preuve, je ne me complais pas du tout dans ma peau de victime je raconte simplement mon parcours et mon ressenti.
Je vois bien que manifestement vous voulez vous en sortir, vous ! Lui, je ne le verrais pas sur un forum. Et puis j'ai 60 ans, je n'ai pas de temps à perdre. Nous avons vu récemment une psy qui nous a fait comprendre qu'il était trop tard pour lui. Il a presque 65 ans. Elle m'a fait comprendre que j'allais y laisser les plumes.
Pourquoi je suis restée ? Parce que je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait, parce que je me suis accrochée à ma vie de couple, de famille, aux études de mon enfant ; Fabrice tu vas sauter au plafond mais mon enfant a 35 ans et j'ai mal à l'idée de lui faire mal. Elle compte faire un bébé, j'ai toujours tout cacher et aujourd'hui elle recevrait un coup de bambou. Cependant, dernièrement le 9 mars j'ai franchi le pas. Je lui ai demandé de partir, il est parti 2 heures et est revenu me disant qu'il avait l'impression de m'abandonner. Il est donc resté mais en continuant à faire des conneries. Mâtage et cachotteries. Je lui ai demandé de se tirer en ne disant rien à notre enfant pour le moment, le temps que nous digérions la séparation. Quand il est parti, j'étais triste mais soulagée. Ma souffrance est finie me disais-je ! Quand je suis revenue à la maison 2 heures après et que je l'ai vu, je me suis dit que nous repartions à zéro. Je n'ai pas osé le foutre dehors. Au fond de moi je me disais qu'il allait tirer des leçons de cette "rupture" mais ça continue.
Alors ce que je veux ? Ne plus souffrir. Puisqu'il est dans le déni je veux qu'il parte. Voilà ce que je veux, ou plutôt ce qui s'impose.
J'aurais aimé restée avec lui, faire ma vie de mon côté, ne plus se rendre de compte, mais je ne pense pas être capable de cela. Ce serait par dépit que je choisirais cette solution et je ne vivrais pas épanouie et sereine. Je sais que beaucoup de couples vivent comme cela pour des raisons qui les regardent mais je ne pourrais pas. Ce serait l'idéal, pour moi. Nous accueillerions le futur bébé ensemble et notre enfant ne souffrirait pas. Il faut que nous nous comprenions bien : vous dites que ça n'est pas une solution de le fliquer, je comprends, mais s'il reconnaissait avoir unproblème, s'il se soignait je pense que je ferais l'effort de lui faire confiance et dejouer le jeu sans le fliquer. A présent, il dit que je suis folle, que je me monte la tête alors je retombe dans le schéma du début c'est à dire me rendre compte si je suis vraiment tarée..... je ne le pense pas.
Fabrice ! Ce que je veux, c'est ne plus m'emmerder la vie, être heureuse, regarder le coucher du soleil sans me demander ce qu'il fait. J'en ai marre de ne pas avoir l'esprit tranquille. Physiquement il ne fait plus rien c'est sûr mais en fait je me dis il est avec moi sans être avec moi, il a les idées ailleurs. J'ai l'impression d'être trahie. Dernièrement avions louer un petit truc à la montagne, je t'assure que j'avais décidé de ne plus le fliquer, je me suis dis cela le jour de mes 60 ans, donc j'étais déterminée. Puis je me suis rendue compte qu'il faisait une cachotterie (je te passe les détails). Mais pourquoi putain de merde ! (excuse moi); 5 mn après il est en tête à tête avec moi alors qu'il vient de faire une cachotterie. Mais comment peut il ? Tu comprends ou pas ? Je ne veux pas que l'on me plaigne.
S'il foutait le camp ça résoudrait les problèmes (je ne peux pas partir de la maison pour des raisons que je ne peux pas exposer mais il ne serait pas à la rue). Je suis venue sur ce forum pour essayer de comprendre dans les détails votre problème. Je n'arrive pas troop à comprendre. J'aurais aimé que vous me disiez aussi comment ça se passe dans vos têtes, pourquoi tout détruire pour "ça"? Et aussi, lorsque j'ai vu la souffrance des co je n'ai pu m'empêcher de leur conseilleer de faire ce que je n'ai jamais fait car je n'étais pas avertie. Je réponds à Ekeloh : je ne me s uis pas appliquée les conseils que je donne car je n'étais pas informée du problème. Les années passant, il est difficile de partir mais je sais que je dois le faire malgré les raisons que j'ai exposées. Même à l'époque, certaines à ma place seraient parties 100 fois car on n'est pas obligée de comprendre ce qui nous paraît incompréhensible. J'assume une part de manque de courage ; je n'ai pas toujours été fière de moi à ce niveau. J'admirais celles qui partaient pour bien moins que ça.
On n'est pas obligé de tout supporter. J'ai supporté, j'y ai laissé beaucoup de plumes et je veux que ça cesse. Comment puis-je faire ?
Merci à vous tous.
Quel pavé Georgette.

Tout d'abord je veux te dire que tu as toute ta place sur ce forum, vraiment. On n'accepte pas d'être malmené, c'est bien normal, mais on comprend.

Je trouve que tu as des propos très cohérents, on sent que tu as vécu des évolutions, ton témoignage sonne juste.

Après, je trouve qu'il y a des contradictions. Comment vouloir conseiller aux co dependantes de plaquer leur mec et toi, dans une longue tirade tu nous expliques que pour toi ce n'est pas possible ? C'est cela qui me gène.
En fait, vous les codépendantes, vous êtes tiraillée, et ce forum il est aussi pour elles, pour les aider à décider ce qu'elles doivent faire. Chaque situation est unique, attention de ne pas trop simplifier.

Perso, je sens beaucoup de mépris chez toi pour ton mari, si j'étais ton mari, je t'aurais quitté.

Après ce long périple, la récompense enfin se laissait apercevoir. Les rivage de son îles, son immense île pour lui, rien que pour lui, où on lui ficherai enfin une paix royale, où il pourrait divaguer à ses délire interne, pas à ceux des autres, où il pourrait comme le Robinson du départ, laissait son imaginaire se balader au gré de ses humeurs. Il souffrirai de la solitude, il n'en avait aucune illusion, mais si elle se présenterait dans toute sa lourdeur, elle aurait aussi et surtout le trône de son propre refuge dans sa fuite des autres et de leurs façon de voir et de vivre dans lesquels il ne se retrouvait absolument pas.
De ma verdure, de la plage, peut être quelques écureuils volant ou des espèces inconnu ou tout au moins non encore rencontrées.
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