18-02-2006, 00:44
Salut toustoutes,
je reviens sur le forum après une absence de plusieurs semaines.
Je pense que ce travail que l'on fait sur soi est trés difficile mais vital.
J'ai traversé plusieurs rechutes après un bon départ de 3 mois de sevrage complet de septembre à décembre 2005. J'ai même découvert à un moment les prémisses d'une sexualité sereine et enrichissante.
Il est trés difficile de changer des habitudes que l'on a depuis des années. Je ne pense pas que ce soit possible du jour au lendemain, en tout cas pas pour moi.
Arriver à se reconstruire, à s'estimer.
Le travail que je fais sur moi-même dépasse le cadre sexuel. Ca n'est pas pour moi un problème central mais une extension de mon mal-être et mal-vivre. Je ne souffre pas de sexualité compulsive, je remplace juste la sexualité que je ne m'autorise pas à construire par une sexualité de substitution.
C'est dur de se dire qu'on a perdu des années et qu'on vit seul (bien sûr il y a une forme de pression social qui n'arrange pas les choses).
Mais il est aussi encourageant de se dire qu'on est arrivé un jour (et quelque soit son âge) à prendre conscience d'un problème et de s'engager à l'affronter même si c'est long, même si c'est dur, même si on craque, même si on souffre. Chaque petite victoire est un acquis que l'on aurait jamais eu en baissant les bras.
Avancer, même si on trébuche. On tombe ? On se relève !
Courage à tous et à toutes.
:Hello:
je reviens sur le forum après une absence de plusieurs semaines.
Je pense que ce travail que l'on fait sur soi est trés difficile mais vital.
J'ai traversé plusieurs rechutes après un bon départ de 3 mois de sevrage complet de septembre à décembre 2005. J'ai même découvert à un moment les prémisses d'une sexualité sereine et enrichissante.
Il est trés difficile de changer des habitudes que l'on a depuis des années. Je ne pense pas que ce soit possible du jour au lendemain, en tout cas pas pour moi.
Arriver à se reconstruire, à s'estimer.
Le travail que je fais sur moi-même dépasse le cadre sexuel. Ca n'est pas pour moi un problème central mais une extension de mon mal-être et mal-vivre. Je ne souffre pas de sexualité compulsive, je remplace juste la sexualité que je ne m'autorise pas à construire par une sexualité de substitution.
C'est dur de se dire qu'on a perdu des années et qu'on vit seul (bien sûr il y a une forme de pression social qui n'arrange pas les choses).
Mais il est aussi encourageant de se dire qu'on est arrivé un jour (et quelque soit son âge) à prendre conscience d'un problème et de s'engager à l'affronter même si c'est long, même si c'est dur, même si on craque, même si on souffre. Chaque petite victoire est un acquis que l'on aurait jamais eu en baissant les bras.
Avancer, même si on trébuche. On tombe ? On se relève !
Courage à tous et à toutes.
:Hello: