Dépendance sexuelle

Version complète : registre des rechutes. 1er acte: crayonbleu
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crayon bleu.
Accroche toi cette fois si c'est la bonne.
En route pour une nouvelle vie épanouie remplie de combats et de victoire avect tout tes compagnons et compagnes du forum.

je me réjouis d'avance pour toi .
luciole.
message rédigé à partir des mots d'un autre, mais le montage est de moi :

"L'espoir n'est pas un steak"
On ne se nourrit pas d’espoir. L’espoir c’est comme la barbapapa, c’est rose, c’est sucré, ça a l’air bon, mais ça colle et c’est surtout du vent. Si on se nourrit de barbapapa, au bout de quelques jours, on commence à avoir très faim.
Tout le monde a essayé de se nourrir d’espoir un jour ou l’autre. Mais l’espoir est une pensée, contrairement à un steak, ou à un plat de pâtes, par exemple. Et, au bout de 10 jours, on peut bien penser ce qu’on veut, le corps, lui, regarde ce qu’il a mangé entre temps. Et s’il n’a rien mangé, il n’est pas content, et il retourne là où il y a à manger. Donc tout se casse la gueule.
Le problème de nos compulsions, c’est qu’elles nous nourrissent. Si on ne trouve pas de nourriture alternative, il est normal qu’on y retourne, à moins qu’entre temps on se soit habitué à crever la dalle, comme les moines trappistes. Mais alors on vit mal, on est dépressif. Dans les monastères, on appelle ça l’acédie. Bien sûr, on ne cède plus aux compulsions, mais ça ne nous remplit pas pour autant. On est vide, et on ne peut pas se remplir avec de l’auto-satisfaction. Surtout pas, en fait. Car l’auto-contemplation est précisément ce qui empêche Dieu (l’état naturel) d’être présent. On essaie de se remplir de la pensée de soi, ce qui est impossible puisque la pensée est vide, comme le soi, mais le problème c’est qu’en attendant la place est prise, même si c’est par un fantôme."

t'as compris crayon bleu ?
faut q't'ailles chercher à bouffer ailleurs.
C'est vrai que la barbapapa c'est vide, je ne me lancerais pas sur une comparaison avec la vie des moines trappistes car je ne vis pas ce qu'ils vivent.
Oui mais sans l'espoir de m'en sortir un jour, je n'ai aucune raison de commencer à m'arrêter, au contraire, c'est quand je perds espoir que je rechute, c'est quand je me dis 'de toute façon tôt ou tard je rechuterai'.
Moi j'ai un truc de puis hier: ne plus me préoccuper que du jour.
Un jour après l'autre comme disaient je sais plus qui. Est-ce que je rechuterai un jour? Je n'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est qu'aujourd'huy, je ne rechuterai pas, et que si je me dis ça tous les jours, je ne rechuterai pas.
Merci aussi à luciole pour ton soutien: tu as le don de trouver toujours les mots qu'il faut pour m'aider et me faire avancer et je trouve ça génial.
Allez yalla en avant!
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