Dépendance sexuelle

Version complète : C'est pas les tentations qui manquent !
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Mon avis, c'est que cette volonté de normaliser une façon d'être très branché sexe, y compris pour les femmes, vise à obtenir que l'on vive selon nos pulsions, nos envies, et surtout que l'on... consomme. On nous parle de "liberté", mais c'est une liberte imposée. Il faut être comme cela, faire comme cela. Tout cela est aussi à relier aux normes physiques que l'on impose aux femmes. Attirantes, veut dire, minces, toujours jeune, sexy, donc "baisable" selon le discours dominant. Si on regarde bien, ces fameuses "femmes libérées" ne sont en fait que des "corps"... Et tout cela génére beaucoup d'argent... Pas seulement dans le porno, d'ailleurs.
tu vois merlin moi c'est tout le contraire,
c'est l'hiver qui me démoralise et lorsque la déprime tape au carreaux c'est la que je suis le plus en danger.
pour moi le printemps, les jupes et les jolie filles en vraie me donnent du baume au coeur. c'est un peut pour cette belle vie là qu'on veut s'en sortir non?
en voilà une bonne raison pour décoller sa tronche de l'ordi et prendre l'air en regardant les jolies fleurs.
déclick
Bonjour...

J'ai un peu le même sentiment que Kurt. Le fait d'avoir trop abusé des substances pornographiques peut nous faire devenir par retour de balancier des jansénistes de la croisade anti-pornographie...
Ce qui peut nous rendre "suspects", surtout à une époque où le puritanisme arrive en Europe.
Pour ma part, je préfère me consacrer au rétablissement...

A bientôt, Nicolas.
C'est bien pour cela, Nicolas, que mon "combat" ne vise absolument pas à moraliser le monde ni à interdire la pornographie. Les personnes qui peuvent vivre bien avec, sans devenir dépendants, ont parfaitement le droit de trouver originale la manière dont Brigitte Lahaie et d'essayer de suivre son exemple. De même que je n'interdis à personne de boire de l'alcool.
Mon seul souci est d'aider les personnes qui souffrent de ces dépendances, pas de juger l'objet de celles-ci. Il est de suggérer un autre mode de vie, de montrer que l'on peut vivre bien et heureux dans l'abstinence. Si je dois suggérer quelque chose à la socièté, ce n'est pas de balancer une série d'interdits qui ne régleraient rien, mais de donner plus de moyens en terme de structure et d'informations, pour aider ceux qui souffrent de dépendances de pouvoir se soigner.
Bonjour Bruno59...

Et là, je te rejoins totalement :-), prévenir, alerter et éventuellement secourir, mais pas interdire ! Ca ne règle rien, sinon.

A bientôt, Nicolas
Le problème, Kiwi, c'est que tu confonds fantasme avec compulsion. Le problème que nous avons, nous dépendants, c'est que nous avons fait de l'excitation le mode exclusif de notre fonctionnement intellectuel. On vit dans le fantasme permanent, alors que celui-ci doit à un moment donné être rattrapé par la réalité. Je pense qu'il est normal d'avoir des fantasmes d'ordre sexuel, le tout est de ne pas se laisser enfermer par eux, de ne pas vivre exclusivement dans l'imaginaire. je pense que l'abstinence au porno peut aider à faire la différence, amène à avoir une sexualité plus sereine, et à finalement parvenir à vivre dans un monde où les tentations peuvent être présentes parce que l'on a acquis un mode de vie qui nous permet de ne pas les suivre aveuglément. On pourra alors voir une femme non pas comme une tentation diabolique qu'il faut voiler (quelle horreur !), mais comme un prochain à qui l'on doit le respect.
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