30-11-2016, 11:00
Hello Clarotte !
Je pense que l’essentiel est de garder en tête ce que nous voulons pour notre vie, ou par défaut ce que nous ne voulons pas. Déjà, et tu le fais, il faut faire un peu l’inventaire de sa vie et ne pas oublier le positif. Tout le monde et toi-même constate quand même qu’avec le passé qui est le tien tu as sacrément réussi à te sortir de la m…..e ! Tu n’es pas restée dans ce contexte néfaste des gens de la rue, ni des drogués, tu as pu accepter des « jeux » avec ton mari, et tu as toujours su dire « stop » quand les choses allaient trop loin. Avec ce passé-là tu as même réussi à faire des études, tu as fait de beaux enfants… Personne ne peut nier qu’on a le droit de tirer notre chapeau face à ce parcours !
Tu as donc en toi les capacités de te sortir des situations difficiles. Tu as la capacité de repérer les personnes qui ne sont pas bon pour toi, même si ce n’est qu’après coup. Souvent c’est notre partie émotionnelle qui nous fait commettre des erreurs pour nous rapprocher des gens difficiles… Nous jouons tous un rôle social et portons même une sorte de « masque social » : En 1 minute on a inconsciemment repéré la nana cool et sympa qui par son look et en deux phrases a fait comprendre qu’elle a une âme sociale bien confirmée. Donc les gens à problème se réfugient vite vers elle !
J’ai souvent dit qu’il faut prendre de la distance avec sa vie et la regarder comme un film de cinéma pour repérer ce qui est positif et développer aussi de la compassion envers soi-même, comme pour une autre personne, pour ne pas entrer dans la spirale de la dépression. En méditation celles pour devenir son meilleur ami sont là pour ça, ou les méditations de compassion envers soi-même. Pour la vie future, et dans mon cas le décrochage de la dépendance, il faut le faire aussi en gardant un pu de distance : Souvent je me suis dit « je veux m’éloigner de ce qui est mauvais dans ma vie pour faire une « cure » de ce qui est bien : Je me suis carrément demandé que si j’allais en cure quelque part, quel serait le « programme journalier » qu’on me proposerait… P.ex. quand me lever, quand m coucher, quand faire de la méditation et du sport ou autre chose positif pour mon corps, quand me nourrir de quoi de bon… J’ai alors intégré le maximum de cela dans la vie quotidienne où le travail est quand même là. En fait cela revient à redéfinir une hygiène de vie et de s’y tenir.
Tu es venue ici comme co-dépendante, mais les règles du sevrage pourraient aussi s’appliquer à ta problématique pour te « sevrer » de tout ce qui est mauvais dans ta vie et ce que tu peux activement changer. Et pour ce que tu ne peux pas activement changer, qu’y a-t-il à mettre en place pour t’en protéger ? Il faut être pragmatique et il faut au mieux dépassionner émotionnellement les choses, car sinon on rentre dans le « oui, mais… » et là on ne quitte pas la spirale des choses négatives.
Bon courage ! On est là avec toi !
Jan
Je pense que l’essentiel est de garder en tête ce que nous voulons pour notre vie, ou par défaut ce que nous ne voulons pas. Déjà, et tu le fais, il faut faire un peu l’inventaire de sa vie et ne pas oublier le positif. Tout le monde et toi-même constate quand même qu’avec le passé qui est le tien tu as sacrément réussi à te sortir de la m…..e ! Tu n’es pas restée dans ce contexte néfaste des gens de la rue, ni des drogués, tu as pu accepter des « jeux » avec ton mari, et tu as toujours su dire « stop » quand les choses allaient trop loin. Avec ce passé-là tu as même réussi à faire des études, tu as fait de beaux enfants… Personne ne peut nier qu’on a le droit de tirer notre chapeau face à ce parcours !
Tu as donc en toi les capacités de te sortir des situations difficiles. Tu as la capacité de repérer les personnes qui ne sont pas bon pour toi, même si ce n’est qu’après coup. Souvent c’est notre partie émotionnelle qui nous fait commettre des erreurs pour nous rapprocher des gens difficiles… Nous jouons tous un rôle social et portons même une sorte de « masque social » : En 1 minute on a inconsciemment repéré la nana cool et sympa qui par son look et en deux phrases a fait comprendre qu’elle a une âme sociale bien confirmée. Donc les gens à problème se réfugient vite vers elle !
J’ai souvent dit qu’il faut prendre de la distance avec sa vie et la regarder comme un film de cinéma pour repérer ce qui est positif et développer aussi de la compassion envers soi-même, comme pour une autre personne, pour ne pas entrer dans la spirale de la dépression. En méditation celles pour devenir son meilleur ami sont là pour ça, ou les méditations de compassion envers soi-même. Pour la vie future, et dans mon cas le décrochage de la dépendance, il faut le faire aussi en gardant un pu de distance : Souvent je me suis dit « je veux m’éloigner de ce qui est mauvais dans ma vie pour faire une « cure » de ce qui est bien : Je me suis carrément demandé que si j’allais en cure quelque part, quel serait le « programme journalier » qu’on me proposerait… P.ex. quand me lever, quand m coucher, quand faire de la méditation et du sport ou autre chose positif pour mon corps, quand me nourrir de quoi de bon… J’ai alors intégré le maximum de cela dans la vie quotidienne où le travail est quand même là. En fait cela revient à redéfinir une hygiène de vie et de s’y tenir.
Tu es venue ici comme co-dépendante, mais les règles du sevrage pourraient aussi s’appliquer à ta problématique pour te « sevrer » de tout ce qui est mauvais dans ta vie et ce que tu peux activement changer. Et pour ce que tu ne peux pas activement changer, qu’y a-t-il à mettre en place pour t’en protéger ? Il faut être pragmatique et il faut au mieux dépassionner émotionnellement les choses, car sinon on rentre dans le « oui, mais… » et là on ne quitte pas la spirale des choses négatives.
Bon courage ! On est là avec toi !
Jan