Bonsoir eric44 & Tiago,
Pour parler de mes douleurs corporelles, je vais les décrire comme des tensions musculaires, accompagnées de tremblement, on n'est véritablement comme une personne droguée, le shoot devient nécessaire, et surtout que dans le sevrage je peux dissocié ce besoin de dopamine et l'envie de voir du porn, c'est clairement deux choses bien distingues, le fait aussi que je vous en parle maintenant et je vous remercie de m'en demander les effets, en mettant un écrit sur mes maux (mots), j'en décortique le sens... merci, merci, merci.
Bonsoir Fr-Ed,
les douleurs que je développes dans mon manques font que je m'aperçois qu'un shoot est en attente, (jusque là j'ai bon...) mais la douleur en soit, cette oppression n'a rien a voir avec mon sexe, ou l'envie d'utiliser mon sexe, c'est clairement dissocié si on est en observation de soi, bien sûr une observation en toute honnêteté..., je pourrai être en déni de moi-même, et dans le déni, je pourrai me prétexter une envie de regarder du porn, le déni n'est pas dans mon étique et j'ai un tempérament assez radicale, c'est peut-être aussi pour cela que j'arrive à en dissocier les effets...
Voilà ma réponse Fr-Ed ...
Je rencontre cet état de fébrilité avant une crise.
La tension monte avec le manque, les membres "tremblent" à l'idée de la délivrance qui accompagne le shoot,mais je n'ai pas rencontré pour le moment les douleurs que tu décrit...
J'avoue éprouver un sentiment un peu ambigüe avec ce que tu décrit:
D'un côté je suis impressionné par l'idée que le corps révèle de tel "surprise"; créer une douleur physique pour un manque qui est purement psychique, je trouve ça impressionnant et d'un autre côté, je trouve ça un peu effrayant. Ça prouve la puissance de notre dépendance et les ravages qu'elle peut infliger sur notre corps...
Un exemple eric44, mon cou se raidi, je t'assure, j'en ai des torticolis ....
j'ai aussi des douleurs dans les pectoraux, comme si j'avais une carence musculaire, accompagné de cette oppression qui me prend tout le corps ...
C'est aujourd'hui (tout de même) après le 25 ème jour de sevrage à la masturbation et au porn que j'ai ressenti comme une petite libération de cette oppression, oppression presque permanente, comme un rayon de soleil, une embellie...
Le sevrage est la clef, véritablement...
Bonjour PePLJ,
Tu as raison : il y a des joies dans le sevrage !! Il faut les savourer !
Vive le sevrage !!