Dépendance sexuelle

Bonjour Sublime.

Si tu te sens coupable à un niveau inacceptable, c'est probablement que tu es victime à un niveau inacceptable pour toi.
L'abuseur crée dans la psychologie de l'abusée toute la culpabilité dont il est porteur et dont il veut se débarrasser. Le viol dont j'ai été victime a créé cela en moi, j'étais coupable de tout et redevable de tout à tous, jusqu'à ce qu'un travail psycho et pour moi spirituel m'enlève cette inversion des valeurs.

S'il ne s'agit pas d'abus en ce qui te concerne (je ne sais pas j'extrapole donc), il y a dystrophie de quelque chose, tu n'es pas dans une analyse réelle. Comment à un jeune age peux-tu être responsable d'un "crime" dont la gravité serait telle que tu ne pourrais pas supporter de la regarder en face. Quand on est jeune on est immature, donc pas pleinement responsable, et en plus on a l'analyse immature des données, donc notre analyse n'est pas fiable.

Bises.

Je crois qu'elle revient. Elle était là l'autre jour et elle est là aujourd'hui. Mais aujourd'hui c'est différent. Elle me fait délicieusement mal. Les tremblements, vertiges, et tout les symptômes qui y sont associés, eux aussi reviennent. Elle rit. Bon dieu ce qu'elle rit. 
 "- M'avais tu oublié ? Si c'est le cas, maintenant tu vas te rappeler. Tu n'es pas fait pour toute ces conneries de pseudo bonheur. Ton sourire tu le dois aux médocs. Tu serais incapable de te rendre heureuse sans eux. Parce que tu es un déchet. "
C'est ce qu'elle me répète. Oh ma douce conscience. Elle a essayé de me parler de la mort, de cette agréable sensation que j'avais lorsque j'y songeais avant.. Mais j'ai lutté. J'ai chassé ça de mon esprit. Puis j'ai eu envie de vomir. 

Mais aujourd'hui c'est diffèrent, je l'entend mais d'une autre façon. Sur le trajet du travail j'ai fermé les yeux à plusieurs reprises pendant que je conduisais. J'ai passé ma main sur ma nuque, et je l'ai ressenti. Cette sensation que j'avais autrefois. Et je n'ai pas eu envie de vomir, pas cette fois ci. 

J'avais juste envie d'écrire ça. Juste ça.

Bisous les ami(e)s.

J'espère que tu ne la crois pas. Tu sais que c'est faux. S'il le faut je viendrais tous les jours, toutes les minutes pour te le répéter. Tu n'es pas seule. Ne la laisse pas reprendre du terrain, le fait qu'elle ait besoin de te rappeler à elle c'est qu'elle sait qu'elle te perd. Ton sourire tu le dois à toi-même. Tu sais bien que même avec les médocs beaucoup abandonnent. Surtout avec les médocs d'ailleurs, ils croient que les médocs vont faire le taf à leur place. 

Tu n'es pas seule face à elle. On est là. Reprends pied. Souris encore plus quand elle te parle, ça la rendra folle, et tu te sentiras mieux. C'est le sourire (même forcé) qui provoque l'hormone du bonheur dans le corps, et pas l'inverse.

Merci Ekeiloh, je prends en note tes conseils. Je vais m'accrocher

Bonjour,
Aujourd'hui j'ai pleuré, et bon dieu que ça fait du bien!! Le chemin est sinueux mais ça va aller...