Dépendance sexuelle

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Salut Jean,

cette douleur, ce besoin de te vider, comme te le dit Jan, c'est juste toi qui le crée. C'est purement un besoin psychologique. Tu es, je crois, vraiment dans le symptôme du manque.
Pour la faire passer, il faut passer à autre chose, te concentrer sur autre chose. Tu peux te vide en allant faire du sport, de mon coté, la méditation me permet de me recentrer sur le corps (le vrai: la respiration, la présence de ce corps dans l'espace). Avec de la pratique, je suis même sûr que tu pourras commencer à plonger dans cette 'douleur' pour libérer les tensions.
Donc pas de solution miracle, de la persévérance. Fais l'expérience de résister, tu verras que la douleur passe et que tout redevient comme avant. Bien sûr, la douleur reviendra quelques heures après. Mais cela est une autre histoire. Concentre toi sur l'instant présent !
Bon courage,
Fabrice
Fabrice a raison: La douleur est provoqué dans la tête par cette conviction qu'il nous manque quelque chose!

J'ai eu ce mal aux co...s! Oui! Même souvent! Je pense même en avoir parlé ici au début de mes premiers sevrages.
Et même maintenant, si je me concentre sur mon appareil génital, cette sensation de douleur arrive. Mais elle ne persiste que si je lui laisse la place de se déployer en admettant que ce besoin est réel! Mais je sais que ce besoin n'est pas réel! Car je me dis que si c'était le cas, depuis bientôt trois mois, j'aurais tout de même eu des éjaculations nocturnes. Mais il n'en est rien!

"Je ne crois que ce que je vois"
ET:
"Je ne vois que ce que  je crois"!

Cette dernière phrase est vraie aussi: Nous prenons pour réel que ce à quoi nous voulons croire, comme ce besoin d'éjaculer! Mais si c'est le cas, laissons notre corps alors parler. Tant qu'il n'y a pas d'éjaculation nocturne je ne crois pas à ce besoin.

Tu arrives bien à oublier ce mal de temps en temps si tu te concentres sur autre chose, comme p.ex. ton boulot, non?!
Si tu as une rage de dents, même ton boulot ne te la fais pas oublier, non?!
Donc, ce mal de co...es, est-ce vraiment une douleur??
Elle l'est tant que tu en es convaincu !

C'est surtout la méditation qui m'a amené à résister aux sensations que mon cerveau voulait bien me faire croire comme vrai!

Jan
Bonjour Jean,

J'ai connu aussi cette douleur physique : une manifestation du manque et de la dépendance.
Dans mon cas, cette douleur disparaît très rapidement en début de sevrage, sauf si je focalise mon esprit dessus. ET là, c'est la porte ouverte à la rechute. 
Chez moi, cette douleur est une petite ruse de la maladie pour essayer de prendre l'avantage ... C'est juste un rideau de fumée. En fait, ma douleur est fictive : très rapidement, je ne ressens plus aucune gène.

Bon courage, tu mènes le bon combat !
Bonjour à vous 3,

Désolé pour ma non réponse mais nous avons été en congés ces derniers jours, donc absent du forum.

Je reviens donc et vous lis et ne sai pas trop quoi en penser. Ce que vous dites me semble à la fois possible et pourtant, je ressens tellement cette douleur qu'elle me fait même un mal de chien quand je marche ou je me penche. C'est tellement réel, que je me dis que ça ne peut pas être que psychologique.

Mais bon soit ! Vous êtres 3 à dire la même chose, donc je vais suivre votre conseil : résister en attendant que ça passe. Si c'est le cas, j'aurais appris quelquchose et, je pense, franchi un cap.

Mersi à tous,

Jean
Résiste! Ça vaut la peine!

J'ai encore des sursauts de cette sensation parfois, particulièrement en ce moment...

Cela va faire 100 jours chez moi sans sex et sans aucune masturbation ni éjaculation! Cela passe si je reviens à la réalité, au moment présent, et si je me convainc que la dépendance veut me mener au bout du nez pour croire à quelque chose qui n'est pas réel...

Continue!

Jan
Bonjour à tous, 
je tenais à intervenir sur ce que vous disiez JAN, et je trouve cette phrase très juste parce que très belle : "on accepte que faire l’amour à sa femme c’est lui prouver son amour "
Sauf si l'addiction est plus forte, et que jouir en elle est très difficile, voir impossible pour moi, et c'est pas pour autant que l'amour que j'ai pour elle est absent, bien au contraire, c'est peut-être un état d'esprit à adopter, mais là encore la dépendance peut me jouer des tours pervers, je pourrai éventuellement habituer deux plaisir au lieu d'un...
J'avoue qu'actuellement je suis dans une étape de la culpabilité, et cette culpabilité je tiens à la préserver pour reconquérir un état sans addiction, je suis comme JeanB, je ne désir absolument pas que ma femme soit au courant de mon addiction, je ne veux pas du tout détruire mon couple... Est-ce que par amour je pourrai enfin me libérer de cette addiction ??? je n'en sais pour l'instant strictement rien...


Au plaisir de vous lire.
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