07-05-2020, 12:16
Bonjour,
Des quelques sevrages que j'ai tentés au fil des ans, j'ai l'impression que ça a pu être très variable. Pour certains, c'était un combat dès le début, d'autres se passaient sereinement... Mais souvent, si je tenais bon pendant quelques mois (voire juste un mois), c'était ensuite plus facile. Ça c'est probablement la constante la plus forte. Si je n'arrivais pas à dépasser cette période initiale, je pouvais avoir tendance à me décourager et à baisser les bras un moment jusqu'à un nouvel écœurement total.
Ensuite, une autre constante était qu'après plusieurs mois (en fait quelques trimestres), je pouvais avoir tendance à rechuter. Parce que je baissais la garde et avais trop confiance. Une rechute est parfois difficile à expliquer simplement. En tout cas sur mon dernier sevrage peut-être ai-je été plus attentif à ces vagues scélérates qui arrivent plusieurs mois après le début.
Pour la durée du sevrage, pour les premières fois je mettais une période que j'estimais courte (de l'ordre de 15 jours à 1 mois) et puis je multipliais par deux ou trois à chaque succès (1 mois, puis 3 mois, puis 6 mois, puis un an...). Et puis sur les deux derniers (un qui a échoué au bout d'environ 200 jours, et celui dans lequel je suis actuellement), j'ai décidé de ne plus me mettre d'objectif. Ça peut paraître paradoxal, mais je pense qu'au final ça peut parfois nous mettre trop en confiance. Ou nous donner envie de « fêter » un sevrage bien réussi. Ou simplement de ne le faire que pour atteindre un objectif, alors que la question est plus profonde que celle d'une simple « performance ». J'estime désormais que je fais un sevrage pour moi, pour aller mieux, pour améliorer mes relations avec les miens.
Mais ceci est très personnel ; à toi de voir ce qui te convient. J'avoue que l'objectif au début peut être une bonne manière de tenir face aux premières étapes, mais peut-être que tu peux ensuite t'en affranchir ? À toi de tester, voir ce qui te convient.
Ah oui, et pour le choix de la durée... Et bien je préférais partir sur une durée qui me semblait courte et donc réalisable (mais pas trop courte non plus parce que ça n'a jamais été trop difficile de tenir un ou deux jours, pour tout un tas de raisons), pour ne pas être submergé par un objectif qui « m'écraserait », et je l'augmentais au fur et à mesure que tout cela semblait plus aisé. Donc là aussi, c'est à toi d'estimer ces durées en fonction de ton histoire et ton ressenti.
Bon courage à toi.
Des quelques sevrages que j'ai tentés au fil des ans, j'ai l'impression que ça a pu être très variable. Pour certains, c'était un combat dès le début, d'autres se passaient sereinement... Mais souvent, si je tenais bon pendant quelques mois (voire juste un mois), c'était ensuite plus facile. Ça c'est probablement la constante la plus forte. Si je n'arrivais pas à dépasser cette période initiale, je pouvais avoir tendance à me décourager et à baisser les bras un moment jusqu'à un nouvel écœurement total.
Ensuite, une autre constante était qu'après plusieurs mois (en fait quelques trimestres), je pouvais avoir tendance à rechuter. Parce que je baissais la garde et avais trop confiance. Une rechute est parfois difficile à expliquer simplement. En tout cas sur mon dernier sevrage peut-être ai-je été plus attentif à ces vagues scélérates qui arrivent plusieurs mois après le début.
Pour la durée du sevrage, pour les premières fois je mettais une période que j'estimais courte (de l'ordre de 15 jours à 1 mois) et puis je multipliais par deux ou trois à chaque succès (1 mois, puis 3 mois, puis 6 mois, puis un an...). Et puis sur les deux derniers (un qui a échoué au bout d'environ 200 jours, et celui dans lequel je suis actuellement), j'ai décidé de ne plus me mettre d'objectif. Ça peut paraître paradoxal, mais je pense qu'au final ça peut parfois nous mettre trop en confiance. Ou nous donner envie de « fêter » un sevrage bien réussi. Ou simplement de ne le faire que pour atteindre un objectif, alors que la question est plus profonde que celle d'une simple « performance ». J'estime désormais que je fais un sevrage pour moi, pour aller mieux, pour améliorer mes relations avec les miens.
Mais ceci est très personnel ; à toi de voir ce qui te convient. J'avoue que l'objectif au début peut être une bonne manière de tenir face aux premières étapes, mais peut-être que tu peux ensuite t'en affranchir ? À toi de tester, voir ce qui te convient.
Ah oui, et pour le choix de la durée... Et bien je préférais partir sur une durée qui me semblait courte et donc réalisable (mais pas trop courte non plus parce que ça n'a jamais été trop difficile de tenir un ou deux jours, pour tout un tas de raisons), pour ne pas être submergé par un objectif qui « m'écraserait », et je l'augmentais au fur et à mesure que tout cela semblait plus aisé. Donc là aussi, c'est à toi d'estimer ces durées en fonction de ton histoire et ton ressenti.
Bon courage à toi.