26-06-2016, 22:14
Bonjour à tous,
Depuis environ un an et demi j'ai découvert le sexe en ligne par webcam, mes visites se font de plus en plus longues et régulières et même mes attentes semblent s'intensifier. Je suis toujours à la recherche du plus irrespectueux et du plus insultant, comme si je cherchais à me punir. Par deux fois j'ai concrétisé ces "échanges" virtuelles par des rencontres réelles. La suite de ses épisodes m'emmène toujours vers un mal être profond, où je me sens sale et sans valeur, jusque au prochain sentiment de manque. Je me suis promis la semaine dernière de tenter un mois de pause, je me force à être toujours en dehors de chez moi, ou bien entouré, mais cette après midi de solitude m'a faite replongé. Je n'ai pas tenu ma promesse et je doit m'avouer qu'il y a une forme de dépendance, que je n'arriverai pas à contrôler seul.
Je suis avec un garçon depuis trois mois, c'est ma première vrai relation, il est sensible et pleins de belles attentions, tout se passe bien sauf dans l'intimité car je ne bande pas. Il ne me met pas la pression et je fais en sorte de le satisfaire quand même mais je me sens vraiment bloqué dans ma sexualité. Car mon plaisir sexuel passe nécessairement par le besoin de satisfaire l'autre et je n'accepte pas qu'il est l'envie de m'en donner.
Ça m'a fait du bien d'écrire tout ça, d'en prendre vraiment conscience et de faire le premier pas vers la parole et l'échange, avec l'espoir d'un jour pouvoir vivre ma sexualité avec bonheur, comme un acte d'amour et de partage.
Merci à vous d'avoir pris le temps de me lire,
Antoine.
Aujourd'hui, alors que l'idée trotte dans ma tête depuis quelque temps, j'ai décidé d'entamer un processus pour stopper l'évolution inquiétante de mes pratiques sexuelles . J'ai 22 ans et je suis gay, en couple depuis peu mais dans une relation qui je pense va bientôt finir car je ne pense pas être prêt à vivre une relation affective sans avoir réglé mes soucis. Lors de mes premiers émois sexuelles à l'adolescence, j'ai très vite découvert l'existence de la pornographie, en tombant sur des vidéos sur l'ordinateur de mon cousin plus âgé, dans celui de mon oncle ou même par hasard dans l'historique de navigation de mon père. La visualisation des titres violents de ces vidéos ou de leurs images, mettant en avant une soumission absolu de la femme, ou été identifié chez moi comme nécessaires à l'excitation de mes aînés.
Les seules images homosexuelles que j'ai pu voir durant mon enfance, très furtivement à la télévision, provoquaient chez moi une gène intense et était souvent suivi par un commentaire insultant de mon père. D'aussi loin que je me souvienne, ma sexualité s'est toujours mêlé à un sentiment de honte et de culpabilité, dans un secret absolu. Une recherche internet pornographique gay que mon père a découvert et qui l'a mis très en colère n'a fait que renforcer ma gène et mon repli.
Mes masturbations adolescentes, plus ou moins fréquentes mais normal pour un jeune garçon de 15 ans étaient nourries par des fantasmes mettant en scène les figures masculines de mon entourage (j'étais durant tout mon lycée dans un internat de garçons). Mais les scénarios que je m'inventais les montraient directifs, obsédés par leur propre plaisir, devant moi qui était passif et vulnérable. J'étais bêtement persuadé que la seul manière d'arriver à leur faire ressentir du désir pour moi était d'adopter un comportement féminin, de soumission et d'objet sexuel. Rien n'a beaucoup changé aujourd'hui.
Depuis environ un an et demi j'ai découvert le sexe en ligne par webcam, mes visites se font de plus en plus longues et régulières et même mes attentes semblent s'intensifier. Je suis toujours à la recherche du plus irrespectueux et du plus insultant, comme si je cherchais à me punir. Par deux fois j'ai concrétisé ces "échanges" virtuelles par des rencontres réelles. La suite de ses épisodes m'emmène toujours vers un mal être profond, où je me sens sale et sans valeur, jusque au prochain sentiment de manque. Je me suis promis la semaine dernière de tenter un mois de pause, je me force à être toujours en dehors de chez moi, ou bien entouré, mais cette après midi de solitude m'a faite replongé. Je n'ai pas tenu ma promesse et je doit m'avouer qu'il y a une forme de dépendance, que je n'arriverai pas à contrôler seul.
Je suis avec un garçon depuis trois mois, c'est ma première vrai relation, il est sensible et pleins de belles attentions, tout se passe bien sauf dans l'intimité car je ne bande pas. Il ne me met pas la pression et je fais en sorte de le satisfaire quand même mais je me sens vraiment bloqué dans ma sexualité. Car mon plaisir sexuel passe nécessairement par le besoin de satisfaire l'autre et je n'accepte pas qu'il est l'envie de m'en donner.
Ça m'a fait du bien d'écrire tout ça, d'en prendre vraiment conscience et de faire le premier pas vers la parole et l'échange, avec l'espoir d'un jour pouvoir vivre ma sexualité avec bonheur, comme un acte d'amour et de partage.
Merci à vous d'avoir pris le temps de me lire,
Antoine.