Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Tiago
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Je rejoins les paroles de Marie!

Tu sais ce que je pense de toi et de ta présence ici, de ton parcours!

Continue et reste présent ici!

A très vite!

Jan
Bonjour mes amis,

Merci pour vos messages de soutien.
Aujourd'hui, j'ai envie de parler de la gratitude.

En général, je souffre de solitude et d'un sentiment d'abandon. Pour sortir de ce sentiment désagréable, je repense à tous ceux qui, un jour,  m'ont aidé. Car tout ce que je suis, je le dois à quelqu'un : mes parents, mes professeurs, mes amis, les docteurs, etc.

Je repense à cette personne qui m'a aidé à retrouver mon chemin, cet été, quand j'étais perdu. Cette personne ne me connaissait pas, et pourtant elle m'a aidé : elle m'a même témoigné de la bienveillance, un signe d'amour désintéressé.
Globalement, il y a beaucoup de gens qui m'ont aimé, sans me connaître et sans rien espérer en retour. C'est beau et touchant.

Avoir de la gratitude pour tout ceux qui m'ont aidé, me permet de sortir du sentiment d'abandon et du néant affectif.
Merci de rappeler cela, je vais penser à toutes ces personnes qui m'ont un jour tendue la main, qui m'ont donné un peu de bois quand dans ma vie il faisait froid, un peu de pain quand dans ma vie il faisait faim.

Comme toi, je ressens en moi une immense solitude alors qu'il suffit de lever la tête et de regarder autour de soi. Je ne suis pas seul, mais parfois c'est difficile de simplement regarder le monde et de ne pas s'enfermer dans cette solitude.

Se rappeler les personnes qui nous aident et nous aiment est une belle façon de rompre cette solitude.

Merci Tiago, tu as toute ma gratitude

Fabrice
Bonjour mes amis !

Merci Fabrice pour ton message !
Je me souviens très bien de ton accueil sur ce forum, le 21 mai 2016 : pour ton message, j'ai une immense gratitude. C'était l'étincelle initiale.

Aujourd'hui, j'ai un doute : suis-je en cours de rétablissement, ou est-ce juste une étape du cycle rechute / prise de conscience / bonne résolution ? 
Pour ne pas laisser de prise au doute, je reste concentré sur ma journée, sur cette belle journée de liberté. Je veux rester sur ce sentiment agréable.
Bonjour les amis,

En ce moment, je combats contre le sentiment de solitude. Et c'est dur.

Étrange week-end, tout en contraste.
Samedi, j'ai passé l'après-midi avec un ami. Discussion très agréable, déjeuner en terrasse, balade dans la ville.
Dimanche, j'ai senti le poids de la solitude. Je suis sorti, j'ai vu des amis. Mais le cœur n'y était pas. J'aurais du aller au cinéma, ou faire du sport. Le cœur n'y était pas.

Pourquoi ce sentiment de solitude si pesant, si paralysant ?
Qu'est-ce qui me manque ?
Salut Tiago,

je connais hélas trop ce sentiment de solitude, même en étant entouré par des personnes... Une impression de solitude et de ne pas être à ma place, d'être étranger à ce monde. C'est comme si je me retrouvais déconnecter de la réalité, du présent. Dans ce cas, je crois qu'il faut se forcer à sortir de cette solitude, se reconnecter à la réalité, même si le coeur n'y est pas, arrêter de se regarder, respirer, ouvrir grand les yeux... Se rappeler que l'on est vivant et que la vie s'est maintenant.

Courage à toi, tu n'es pas seul !
Salut Tiago et Fabrice,

Je ne suis pas sûr de ressentir aussi fortement ce sentiment d'isolement, mais le fait que vous en parliez me fait prendre conscience que je partage au moins aussi un peu cette sentation. Je me retrouve dans tes mots Fabrice : « Une impression de solitude et de ne pas être à ma place, d'être étranger à ce monde. » ; je suis d'ailleurs assez conscient de faire beaucoup pour essayer de trouver ma place et d'être un peu moins étranger au milieu des autres, de ma famille, d'une partie de mes ami⋅e⋅s (j'ai la chance, de ce point de vue, d'avoir pu me constituer un petit noyau d'ami⋅e⋅s qui sont peut-être tout aussi inadapté⋅e⋅s que moi), de mes collègues.
Courage Tiago!

Ça fait longtemps que je n'ai pas posté ici, tu en connais un peu les raisons..
Je raccroche ce soir un peu les wagons...

Je connais aussi ce sentiment assez nostalgique de me sentir isolé et surtout incompris.
Mais comme souvent dans ton cas tu amènes les éléments de réponse tout seul, tu poses déjà la bonne question:
Qu'est-ce qui te manque?

Tu as passé de belles vacances et tu t'es surtout ouvert au monde! Continues comme ça!

Jan
Bonjour les amis,

Je vous remercie pour vos messages, où je lis, en grand : "tu n'es pas seul" ... Merci !

Aujourd'hui, je voudrais parler du déni.

En arrivant sur ce site, on m'a vite parlé du déni, ce symptôme de la dépendance. Je m'aperçois que le combat contre le déni est un appui sûr pour sortir de ma dépendance. Jour après jour, je repousse le déni : je reconnais la force de la dépendance, je reconnais la gravité des dégâts, je reconnais la force des habitudes, des images, des souvenirs. Je ne minimise plus la dépendance et ses conséquences. Chaque jour, je découvre une nouvelle blessure causée par la dépendance. Chaque jour, je découvre une nouvelle racine qui nourrit la dépendance. Débusquer le déni, jour après jour, me mènera vers la liberté.

Refuser le déni, c'est comprendre la force de l'adversaire. C'est aussi découvrir ma propre force, puisque des (petites) victoires sont possibles. En repoussant le déni, je découvre la fierté de repousser l'adversaire. La fierté ... l'autre nom de l'estime de soi. Pour la première fois, j'entrevois une possibilité de sortir du cercle vicieux : frustration, masturbation, frustration plus grande.
Bonjour les amis !

Aujourd'hui, je voudrais revenir sur le sentiment de solitude.

Solitude, ma chère solitude, es-tu mon ennemie ?
Si tu es mon ennemie, ta puissance m'anéantira.
Alors tu seras mon amie,

Solitude, es-tu ma prison ?
Si tu es ma prison, je ne pourrais jamais m'évader : tu seras toujours là où je suis.
Alors tu seras mon terrain d'exercice, mon centre de désintoxication, ma fabrique de liberté. 

Solitude, tu es le miroir de mes peurs.

Solitude, tu n'es pas absurde.
Tu es l'espace où résonne la parole.

Tu es la page blanche de tous les possibles.
Tu es le désert qui refleurira. 

Solitude, parfois odieuse.
Mais souvent douce et réparatrice.
Toujours fidèle, tu seras mon alliée.
Tu es un jardin qui attend le printemps,
Tu es la bonne terre où joie, amitié, amour (peut-être ?) s'épanouiront.
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