09-09-2016, 10:38
Bonjour,
J'aime beaucoup la signature de Jan :
J'y vois plusieurs idées intéressantes pour moi :
- l'idée d'un retour possible,
- la dépendance vue comme une erreur de parcours et non comme une fatalité,
- s'accomplir.
Quand je repense au jeune adolescent que j'étais quand j'ai pris le chemin de la dépendance, j'ai de la compassion. J'étais mal équipé pour rejeter ce qu'ai vu (vidéo p.). J'étais prédisposé au mal-être. Et j'ai pris le mauvais chemin. Mais ce jeune adolescent avait des aspirations, des beaux projets qui restent d'actualité. Rien n'est perdu.
J'ai pris ce mauvais chemin de la dépendance. Au lieu de voir cela comme une erreur indélébile, je peux regarder ma dépendance comme une richesse. Maintenant, je me connais : je connais cette vulnérabilité en moi. Elle fait partie de moi. La souffrance m'a ouvert les yeux sur cette blessure intérieure. Je suis riche d'un nouveau savoir sur moi-même. J'ai les yeux ouverts sur ma propre réalité. Ma vulnérabilité m'éloigne de l'illusion de la toute-puissance.
Conscient du mauvais chemin pris, je peux revenir sur mes pas et retrouver le bon chemin, renouer avec l'être inaccompli. Pour cela, il faut d'abord rencontrer l'être inaccompli. Je dois me souvenir de mes rêves, de mes aspirations. Ensuite, je dois voir comme les réaliser.
Ces dernières semaines, j'ai constaté la puissance des images. Plusieurs mois après l'exposition, les images reviennent. Il faut les chasser avec la plus grande force. C'est un constat lucide : les images ont une durée de vie très longue. Mon rétablissement durera des années, je dois m'y préparer.
J'aime beaucoup la signature de Jan :
Jan a écrit :A l’endroit où nous avons bifurqué vers notre dépendance nous avons laissé un être inaccompli…
J'y vois plusieurs idées intéressantes pour moi :
- l'idée d'un retour possible,
- la dépendance vue comme une erreur de parcours et non comme une fatalité,
- s'accomplir.
Quand je repense au jeune adolescent que j'étais quand j'ai pris le chemin de la dépendance, j'ai de la compassion. J'étais mal équipé pour rejeter ce qu'ai vu (vidéo p.). J'étais prédisposé au mal-être. Et j'ai pris le mauvais chemin. Mais ce jeune adolescent avait des aspirations, des beaux projets qui restent d'actualité. Rien n'est perdu.
J'ai pris ce mauvais chemin de la dépendance. Au lieu de voir cela comme une erreur indélébile, je peux regarder ma dépendance comme une richesse. Maintenant, je me connais : je connais cette vulnérabilité en moi. Elle fait partie de moi. La souffrance m'a ouvert les yeux sur cette blessure intérieure. Je suis riche d'un nouveau savoir sur moi-même. J'ai les yeux ouverts sur ma propre réalité. Ma vulnérabilité m'éloigne de l'illusion de la toute-puissance.
Conscient du mauvais chemin pris, je peux revenir sur mes pas et retrouver le bon chemin, renouer avec l'être inaccompli. Pour cela, il faut d'abord rencontrer l'être inaccompli. Je dois me souvenir de mes rêves, de mes aspirations. Ensuite, je dois voir comme les réaliser.
Ces dernières semaines, j'ai constaté la puissance des images. Plusieurs mois après l'exposition, les images reviennent. Il faut les chasser avec la plus grande force. C'est un constat lucide : les images ont une durée de vie très longue. Mon rétablissement durera des années, je dois m'y préparer.