31-01-2016, 17:05
Bonjour,
à la suite d'une discussion sur le forum, j'ouvre un nouveau sujet. Il a peut-être déjà été abordé.
Atteint d'une affection neurologique, je suis suivi par quelques médecins et aussi par un sexologue qui me prescrit des médicaments pour les troubles érectiles. Ce sexologue n'est pas psy. Il est plutôt dans une vision pragmatique que dans une thérapie psy. Il se rapproche peut-être davantage du conseil comportementaliste.
J'ai retiré quelques conclusions de cette consultations avec lui :
La dépendance à la pornographie peut s'expliquer par l'éducation et la frustration (pas un scoop) : il est sain d'identifier les facteurs qui nous enferment et de partir à la recherche de "petits plaisirs autres et même d'une activité qui passionne.
C'est un peu mon souci à titre personnel : j'ai fait beaucoup de sport dans le passé et ma maladie m'emprisonne aujourd'hui. Un des rares plaisirs physiques qui me reste quand je n'ai pas mal est l'idée d'un orgasme. Cette idée est devenue tellement obsédante que j'en suis là aujourd'hui,sur ce site.
Mais trouver une activité qui suscite un plaisir autre que le refuge pornographique est facile à dire. Mon soulagement est qu'il a trouvé aussi un effet secondaire à un des médicaments que je prends qui majore cette addiction déjà sur un terrain favorable (le médoc n'explique pas tout...!).
Enfin, il ma fait part tristement de son constat de médecin : expert dans la névrose à caractère sexuelle et les crimes associés, il voit de plus en plus de jeunes dépendants et inconscients des ravages de cette dépendance pornographique. Le sexe virtuel est devenu une telle préférence chez certains de ses patients qu'ils sont incapables d'une relation charnelle réelle.
Et c'est là que la conclusion est surprenante : aller voir une prostituée est un moyen aussi de s'en sortir. Cela ne règle pas tout mais cela nous replace dans le monde de la réalité. Oui, ce choix est insatisfaisant : outre son prix, il rejoint d'une certaine manière la pornographie mais il se situe dans le réel. Il n'est pas "couronné" forcément de succès. Mais c'est aussi un peu comme un psy. On doit y réfléchir à 2 fois avant d'aller payer pour aoir un orgasme (quand on parvient à l'avoir). Pour ceux qui peinent justement à cela du fait de la pornographie et de la fausse confiance qu'elle installe, il suggère justement d'arrêter toute pornographie mais aussi un véritable sevrage sexuel : arrêter de voir le sexe comme un gros soleil qui cache la vue mais remettre ce plaisir à sa place parmi les nombreuses planètes et satellites qui meublent notre quotidien : arrêter de commencer à se tripoter... Se réserver pour un moment, pour l'instant avec une professionnelle (qu'il faut aussi bien choisir) et non faire ça tout seul avec des vidéos, des photos...
Voilà pour mon témoignage du jour. Tout cela est bien facile à dire et même si le travail est une valeur sure et éloigne de nous l'ennui, le vice et le besoin, il faut s'attacher à réfléchir de façon globale à nos besoins fondamentaux personnels, nos envies et retrouver d'autres passions que le refuge d'une pornographie destructrice.
à la suite d'une discussion sur le forum, j'ouvre un nouveau sujet. Il a peut-être déjà été abordé.
Atteint d'une affection neurologique, je suis suivi par quelques médecins et aussi par un sexologue qui me prescrit des médicaments pour les troubles érectiles. Ce sexologue n'est pas psy. Il est plutôt dans une vision pragmatique que dans une thérapie psy. Il se rapproche peut-être davantage du conseil comportementaliste.
J'ai retiré quelques conclusions de cette consultations avec lui :
La dépendance à la pornographie peut s'expliquer par l'éducation et la frustration (pas un scoop) : il est sain d'identifier les facteurs qui nous enferment et de partir à la recherche de "petits plaisirs autres et même d'une activité qui passionne.
C'est un peu mon souci à titre personnel : j'ai fait beaucoup de sport dans le passé et ma maladie m'emprisonne aujourd'hui. Un des rares plaisirs physiques qui me reste quand je n'ai pas mal est l'idée d'un orgasme. Cette idée est devenue tellement obsédante que j'en suis là aujourd'hui,sur ce site.
Mais trouver une activité qui suscite un plaisir autre que le refuge pornographique est facile à dire. Mon soulagement est qu'il a trouvé aussi un effet secondaire à un des médicaments que je prends qui majore cette addiction déjà sur un terrain favorable (le médoc n'explique pas tout...!).
Enfin, il ma fait part tristement de son constat de médecin : expert dans la névrose à caractère sexuelle et les crimes associés, il voit de plus en plus de jeunes dépendants et inconscients des ravages de cette dépendance pornographique. Le sexe virtuel est devenu une telle préférence chez certains de ses patients qu'ils sont incapables d'une relation charnelle réelle.
Et c'est là que la conclusion est surprenante : aller voir une prostituée est un moyen aussi de s'en sortir. Cela ne règle pas tout mais cela nous replace dans le monde de la réalité. Oui, ce choix est insatisfaisant : outre son prix, il rejoint d'une certaine manière la pornographie mais il se situe dans le réel. Il n'est pas "couronné" forcément de succès. Mais c'est aussi un peu comme un psy. On doit y réfléchir à 2 fois avant d'aller payer pour aoir un orgasme (quand on parvient à l'avoir). Pour ceux qui peinent justement à cela du fait de la pornographie et de la fausse confiance qu'elle installe, il suggère justement d'arrêter toute pornographie mais aussi un véritable sevrage sexuel : arrêter de voir le sexe comme un gros soleil qui cache la vue mais remettre ce plaisir à sa place parmi les nombreuses planètes et satellites qui meublent notre quotidien : arrêter de commencer à se tripoter... Se réserver pour un moment, pour l'instant avec une professionnelle (qu'il faut aussi bien choisir) et non faire ça tout seul avec des vidéos, des photos...
Voilà pour mon témoignage du jour. Tout cela est bien facile à dire et même si le travail est une valeur sure et éloigne de nous l'ennui, le vice et le besoin, il faut s'attacher à réfléchir de façon globale à nos besoins fondamentaux personnels, nos envies et retrouver d'autres passions que le refuge d'une pornographie destructrice.