Dépendance sexuelle

Version complète : Le Fil d'Orroz
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<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Le Fil d'Orroz

Chers tous

Ainsi que je vous l'avais annoncé, il y a quelques temps, j'ai pu grâce à mon ami John Warsen entrer en contact avec le dénommé « Orroz » qui est un homme d'une grande spiritualité. Comme je me soucie de vous, bande de petits veinards,  et que j'ai la chance d'entretenir une relation épistolaire avec ce bon maître, je lui ai demandé la permission de répercuter ici des extraits d'enseignements qu'il donne dans d'autres sphères, pour aider mes frères et sœurs, sevreurs et sevreuses  et leurs compagnes et compagnons. Ceci dans le but de garder un lien indirect mais vivant avec celui qui est à l'origine de ce forum, puisque, d'après ce que j'ai compris, c'est la continuation de ce qui avait commencé chez lui à l'origine.

Comme il se trouve que nous sommes d'accord sur l'essentiel en ce qui concerne l'analyse de ce qui se passe actuellement dans le monde d'un double point de vue spirituel et matériel, Orroz m'a autorisé à servir d'intermédiaire entre lui et nous. Tâche redoutable que j'essaierai de ne pas alourdir inutilement, d'autant qu'il me laisse libre du choix que je ferai de ce qu'il convient de dire ou ne pas dire ici, compte tenu du double fait que : 1) certains de ses enseignements seraient hors sujet ici, et 2) qu' Orroz ne souhaite plus s'occuper directement de la question de l'addiction sexuelle et de la dépendance affective et veut continuer de garder l'anonymat, ce que l'on peut aisément comprendre.

Comme je l'ai expliqué dans mon fil « Allo ? » et le long d'autres fils de personnes avec qui j'ai eu la joie d'échanger des impressions et des idées, je ne suis pas vraiment un jeune sevreur, puisque malgré ma récente inscription ici (mois d'août dernier), j'ai commencé mon premier sevrage vraiment sérieux en 1992. Je ne suis donc pas tout à fait inexpérimenté en la matière (j'ai une bonne expérience de la rechute !), et ce qui m'a fait m'investir ici, comme je l'ai expliqué à Orroz, c'est le fait qu'il cite Mantak Chia comme auteur d'un enseignement très utile pour la maîtrise sexuelle (pour l'avoir pratiqué lui-même), et qu'il se trouve que ma pratique personnelle de ces exercices date de 1992.

J'ai été assez déçu de constater la difficulté apparente (tant au niveau de la compréhension de son utilité, que de la pratique et de la motivation) que beaucoup avaient face à cet enseignement. Je respecte les choix des gens mais je trouve que mon rôle ici n'est pas celui que j'espérais, c'est dommage. Enfin il me faut l'accepter puisque telle est la situation.

Je pense être arrivé au bout d'un cycle sur ce forum. Symbolisé par mon nouveau statut d' « ancien » (quelle horreur). J'ai à peu près dit l'essentiel de ce que j'avais à dire ici en mon nom propre. Je vais essayer (dur sacrifice pour l'ego) de m'effacer un peu (d'autant que le temps manque), et je vais progressivement me recentrer davantage sur mes autres projets qui sont nombreux.

C'est pourquoi j'ouvre ce nouveau fil consacré aux paroles, citations, ou liens partagés par Orroz que j'aurais pu recueillir et qu'il me semblera profitable de partager avec vous. Merci de votre attention. Fritzecat.

Le conte du pot fêlé [color= #003300](partagé par Orroz) [/color][color= #003300](Comme dit Léonard Cohen : " En tout homme il y a une fêlure, un manque, et c'est pourtant par là que la LUMIÈRE passe ! ")[color= #003300]http://www.youtube.com/watch?v=Qd7huYRmMes[/color][/color]

<!--[if gte mso 9]> <style> st1\:*{behavior:url(#ieooui) }
Orroz demi-dieu du sevrage de dépendance sexuelle...LollOrroz a pris un moyen qui a l'époque était créatif...inventif...risqué et même douloureux soit de créer un forum...un site et aler témoigner de son livre...Il a donc comme nous, à notre mesure...avouer ses tords...Il a réciter sa méditation quotidienneIl a pris les moyen pour aider les autresIl a décier de s'en remettre a une force supérieurIl a en fait suivi les douz étapes...de manière personelle...intutive...créative...Le guide des 12 étapes est en fait la recette de base...oui...comme l'omelette nature...oeuf et fouet...Le reste deviens la création...son omelette...Et comme on ne fait pas d'omelette sans casser d'oeuf...Et bien Orroz, fritzz, corvus, raoult, warsen...nuage...mondon, lao tsetum, gandi, mère térésa...bravo pour votre dose de courage...et tenacité. Merci à tous de cette énergie...cette intensité qui nous dit:je ne suis pas seulc'est possiblela vie peut-être autre chose que...J'aime mieux...salut
oui tu as raison de te moquer, corvus, orroz n'est pas le demi-dieu que je dis, il est surtout, gentil, humain et n'a pas la grosse tête (moins que moi? je ne le connais pas assez pour le dire... et moi est-ce que je me connais seulement?) j'étais sûr que ce petit conte avec un magnifique violon allait te faire pleurer, ça change de cette aridité intellectuelle et cauchemardesque de fritzecat! moi aussi j'aurais besoin d'un pot pour m'arroser ou peut-être plutôt d'une belle amphore gracieuse... et un peu fêlée, il n'est pas interdit de rêver, tant que cela ne tourne pas à la compulse... bon ben pas que ça à faire, faut que j'y aille, à plus.
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Va   Calmement

Nota : il existe plusieurs traductions françaises de ce texte anglais, mais celle-ci est celle que je préfère car elle parle directement au coeur … "Va calmement au milieu du bruit et de la hâte. Et souviens-toi quelle paix il peut y avoir dans le silence Autant que possible, et sans relâche, sois en bons termes avec tout le monde. Dis ta vérité calmement et clairement, et écoute les autres, même les ennuyeux et les ignorants ; eux aussi ont leur histoire. Évite les personnes agressives et violentes ; elles ne sont que vexations pour l'esprit. Si tu te compares à autrui, tu pourrais devenir vaniteux ou amer, car il y aura toujours plus petit ou plus grand que toi. Réjouis-toi aussi bien de tes projets que de tes oeuvres. Accorde un intérêt sincère à ton travail, même s'il est humble, c'est un bagage précieux dans les courants changeants de la vie. Sois prudent dans tes affaires, car le monde est plein de malhonnêteté ; mais que ceci ne t'aveugle pas envers la Vertu qui existe. Beaucoup de gens aspirent à des idéaux élevés et partout on parle d'héroïsme. SOIS TOI-MEME. Surtout, ni ne feins l'affection, ni ne sois cynique envers l'amour; car face à toute la stérilité et au désenchantement, il est aussi éternel que l'herbe des prés. Prends aimablement le conseil des ans tout en délaissant gracieusement les choses de la jeunesse. Amasse la force de l'esprit afin de te protéger de l'infortune soudaine ; mais ne te trouble pas avec des chimères ; la peur naît souvent de la fatigue et de la solitude. Au delà d'une discipline saine, sois gentil avec toi-même ; tu es un enfant de l'Univers, au même titre que les étoiles et les arbres. Tu as une raison d'être, et même si cela ne te semble pas clair, sans aucun doute l'Univers se déploie comme il se doit. Ainsi, SOIS EN PAIX AVEC DIEU, quelle que soit la conception que tu as de lui, et quels que soient ton labeur et tes aspirations, dans la confusion bruyante de la vie, SOIS EN PAIX AVEC TON AME. Malgré toutes ses prétentions, ses peines et ses rêves irréalisés, c'est quand même un monde magnifique. Fais attention... ASPIRE À ÊTRE HEUREUX." Parchemin trouvé en 1692 dans une église de Baltimore (texte recueilli par Orroz)

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<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Je vais dans les posts suivants retranscrire des extraits qui figurent dans un des ouvrages parus sous son vrai nom. Ils concernent sa vision du travail sur soi-même. (merci de ne pas intercaler de messages personnels pour faciliter la continuité des posts qui se suivent, il y a 6 extraits.)                                        LE TRAVAIL SUR SOI (extrait #1) “Beaucoup de personnes, par ignorance, prennent l'habitude d'entretenir des pensées mauvaises; il est évidemment aussi facile d'en entretenir de bonnes. Ce n'est pas une chose difficile que de s'entraîner à rechercher chez les personnes que nous rencontrons les bons côtés plutôt que les mauvais. Il en résultera l'habitude d'aimer les gens plutôt qu'être dégoûté par eux.” (Le corps mental de A.E. Powell) 1- LES RÉSISTANCES ET LES DÉPENDANCES Le travail sur Soi commence réellement lorsque nous avons décidé de lâcher prise avec le passé, ce passé qui est fait de principes, d'opinions et de croyances héritées, pour la plupart, de l'éducation. C'est pour cela qu'il est bon de faire le tri afin de conserver uniquement ce qui fait partie de notre personnalité intrinsèque, de notre vécu, de notre foi individuelle. Mais ce travail est plus ardu lorsque nous avons des résistances. Vaincre les résistances Quelles sont les principales résistances? :bull La résistance à la nouveauté: “Je sais qu'il existe d'autres moyens d'évoluer vers un mieux-être (ou pour traiter la maladie dont je souffre) mais je n'ai pas tellement confiance. Cela a effectivement réussi à une amie, mais peut-être que cela ne marchera pas sur moi. Et puis, ce n'est pas remboursé par la Sécurité sociale...” :bull La résistance aux concepts dérangeants: Je décide d'assister à une conférence sur le Pardon, mais c'est plus par curiosité que par souci d'apprendre quelque chose sur ma nature profonde. Dès que le conférencier aborde certaines questions comme: “Accepteriez-vous de pardonner à la femme qui vous a trompé?” ou “Pensez-vous que la pratique du Pardon puisse s'appliquer à la victime d'un viol?”, je réagis vivement ou je sors de la salle, excédé. :bull La résistance au changement: “Je souhaite faire quelque chose pour ma santé, mais s'il faut arrêter le tabac, le lait (ou le sucre, ou le café, ou l'alcool) cette méthode ne me conviendra pas. On ne me changera pas!  Lors d'une conférence, une dame assez rigide avait rétorqué au conférencier: “Moi, je me connais, monsieur, je suis comme ça et on ne me changera pas!” Le conférencier lui avait répondu: “C'est exact, madame, ON ne vous changera pas”. Puis, devant son air éberlué, il avait poursuivi: “Il n'y a que VOUS qui puissiez vous changer”.” :bull La résistance à la discipline: “Je veux bien changer de vie, mais si l'on est obligé de méditer tous les jours, cela m'agace. On n'est pas à l'armée, tout de même!” (cette attitude est fréquente chez les français, si individualistes, qui ont souvent un rapport difficile avec l'autorité et la discipline) :bull La résistance aux autres concepts religieux: “Je suis attiré par la spiritualité des bouddhistes mais ce qui me choque c'est qu'ils ne conçoivent pas de Dieu créateur”. Avant de juger, il est nécessaire de comprendre pourquoi. :bull La résistance à l'ouverture du coeur: “J'ai parfois envie de pleurer, mais je me retiens car je ne veux pas passer pour un faible (ou un naïf). Et puis, depuis tout petit, mon père m'a dit : ne chiale, pas, tu n'es pas une fille!”. :bull La résistance au bonheur: “Je sais que j'ai le droit d'être heureux, mais j'ai peur de m'illusionner. Et puis, il y a tant de gens qui souffrent sur Terre! Est-ce que je mérite d'être heureux?” En fait, toutes ces résistances peuvent se résumer à une seule: La peur de l'inconnu. Pourtant, aucun progrès ne peut être accompli si l'on stagne, aucune évolution ne peut être réalisée si l'on ferme les portes à la nouveauté et au changement. C'est pourquoi il est essentiel de devenir conscient de ses résistances, puis de travailler sur celles-ci afin de vaincre ses peurs. Le plus souvent, on ne réalise pas une chose importante: rien ne nous oblige à nous en occuper sur le champ! Il est même conseillé de ne pas aller trop vite, car on risque de se bloquer encore plus. Après avoir fait deux pas en avant, on fait parfois trois pas en arrière. Mais, l'important étant d'avancer, il est essentiel de s'imposer une certaine autodiscipline. En ce sens, l'aide d'un psychothérapeute peut être très utile pour nous aider à mieux cerner nos résistances et accélérer nos prises de conscience. Ensuite, on peut commencer à travailler sur Soi. Et l'on peut même devenir, entre deux aides extérieures, son propre thérapeute.

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<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4                                        LE TRAVAIL SUR SOI (extrait # 2) Se libérer des dépendances Le stress et la culpabilité sont les maladies du siècle. Chacun court après l'argent, le plaisir et le bonheur sans jamais être satisfait ni rassasié. Alors, chacun compense à sa manière: l'un par le jeu, l'autre par le plaisir, l'un par le vice, un autre par le rêve. Mais tout cela, si l'on réfléchit bien, n'est qu'illusion et vanité.[...]

Le vrai bonheur se trouve à l'intérieur de chacun, dans la paix du coeur et de l'âme. Et pour atteindre cette liberté-là, il est nécessaire d'aller voir au fond de soi si le ménage est fait ou s'il reste à faire; car il reste toujours un coin sombre à éclairer, de la surface à nettoyer, de la poussière à épousseter.

L'important est de s'en occuper sincèrement, sans culpabiliser ni focaliser sur ses défauts de manière excessive. Dans ce qui suit, ne voyez aucun jugement ni aucune morale. Comme l'écrivait Alain Fournier dans “Vendredi ou les limbes du Pacifique”: chacun a sa pente funeste. L'homme a besoin de temps à autre, de vivre “une saison en enfer” de se brûler pour voir où sont les limites de la souffrance. Voici les pentes funestes de cette époque charnière qui, si elles sont conscientisées, peuvent toutefois devenir des remontées héroïques.

La dépendance affective et/ou financière Devenir réellement indépendant signifie se libérer des dépendances financières ou affectives lorsqu'elles se révèlent réellement problématiques. Même de nos jours, certaines femmes décident de “se caser” avec un homme ayant une situation matérielle sécuri- sante, même si elles ne l'aiment pas vraiment (bien entendu, les hommes sont souvent complices de cette dépendance). Que se passe-t-il, au bout de quelques années ? Leur coeur souffre tellement qu'elles se mettent à rêver au beau prince charmant ; et comme c'est l'esprit qui crée, elles finissent par tomber sur un homme qui devient un amant. Mais comme elles n'avaient pas réglé leur problème de dépendance, elles deviennent rapidement “accro” et leur coeur souffre de nouveau. Il est nécessaire qu'elles réalisent une chose essentielle: aimer demande une implication totale du coeur, en même temps qu'une indépendance de l'être. Tant que l'on essaie de conserver à la fois “le beurre et l'argent du beurre”, pour reprendre une expression populaire, on se ment à soi-même, on se coupe en deux, et on ressent réellement la sensation de séparation.

Idem pour les attaches familiales: les personnes qui habitent proche du domicile parental après le mariage ne sont pas si rares que cela. J'ai connu un homme de 45 ans qui allait déjeuner chez sa mère tous les dimanches sans sa femme! Et une femme de 35 ans qui donnait son linge à laver à sa mère chaque semaine. Combien de couples se font aider matériellement par leurs parents ? Si c'est occasionnel, ce n'est que de l'entraide, mais à un certain niveau il se crée une dépendance. Et cela les empêche de “grandir”, de se prendre en charge, d'assumer la pleine responsabilité de leurs actes.

Pour chacun, l'aide d'un psychothérapeute peut se révéler efficace. Mais une prise de conscience lors d'un simple stage ou de la lecture d'un livre peut suffire.

La dépendance financière revêt également une forme perverse: le jeu. Si pour la majorité il ne s'agit que d'un passe-temps il faut être conscient que, pour certains, le jeu est une véritable drogue. Bien que les jeux d'argent soient prohibés par l'article 410 du Code pénal (à part les courses et le Casino), tout le monde ferme les yeux: l'État parce que ça rapporte, et le peuple parce que ça le fait rêver. Pour le seul territoire français, les jeux rapportent (en 1998) 30 milliards de francs par an, dont 20 vont directement dans les caisses de l'État! Quand on réalise que deux français sur trois jouent aux jeux de hasard, on se rend compte de la dimension de cette dépendance financière, même si elle ne touche que le dixième des joueurs. Et ce sont souvent les plus démunis qui sont touchés puisque, se sentant exclus de la société, ils s'en remettent aux jeux de hasard. Et la roue continue de tourner...

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<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 LE TRAVAIL SUR SOI  Extrait #3

La dépendance psychologique Celle-ci va de la dépendance à son psychanalyste ou à son voyant, jusqu'à la dépendance à un guide spirituel, un gourou ou un maître. De nos jours, le psychanalyste qui cède à l'avidité pécuniaire en acceptant une dépendance psychologique de plusieurs années de la part de son client n'est pas si rare que cela. La dépendance psychologique vis à vis d'une voyante ou d'un marabout peut également être très pernicieuse, voire dangereuse. Cette dépendance a pris un nouvel essor par le biais du Minitel et d'Internet, et l'on en mesure encore mal les conséquences à long terme. Quant à la dépendance à un guide spirituel elle peut mener très loin, nous l'avons vu, avec la prolifération des sectes. Excepté en cas de manipulation consciente de sa part, le gourou ne souhaite pas que son disciple devienne dépendant puisqu'il lui montre précisément la voie à suivre pour devenir un être libre et réalisé. Mais comme la dernière épreuve pour un maître est toujours l'orgueil, celui-ci tombe quelquefois dans le piège. En fait, si certains groupes spirituels ont été traités de sectes, c'est parce que ses pratiquants ont développé à leur insu un esprit sectaire. Au début, les pratiquants se passionnent pour ce qu'ils découvrent. Alors, certains décident de s'y consacrer entièrement, persuadés de détenir la panacée universelle ou la solution à tous leurs problèmes. Ce faisant, ils se coupent de leurs proches et c'est là que la séparation se fait. Ils suivent aveuglément (le mot secte vient de secta: qui suit) les directives du Maître ou de l'instructeur sans jamais les remettre en question. Progressivement, un égrégore* se crée, qu'ils entretiennent par une attitude certes dévouée et sincère, mais souvent fanatique. Alors, si vous faites partie d'un groupe au sein duquel vous percevez des intrigues, des incohérences, des médisances, des préférences ou des apartés, demandez-vous si vous ne faites pas fausse route. Si vous constatez que les règles et les lois internes de ce groupe sont en désaccord avec ce que votre coeur ou votre propre conscience vous dictent, prenez de la distance afin d'évaluer son importance dans votre vie. Car chaque vie est un trésor unique qu'il convient de préserver. D'autre part, chaque étape sur le chemin est d'une durée proportionnelle à son assimilation. Une fois la leçon apprise, rien ne sert de rester dans la même classe. La vie est une évolution permanente. Le troisième millénaire sera spirituel si la majorité des humains utilisent les outils mis à leur portée pour évoluer, sans dogmatisme ni esprit de clocher. Plus on a d'outils dans sa mallette, mieux on travaille! * un égrégore est la somme des énergies psychiques d'un groupe. Il se fortifie avec le temps, la constance et la force spirituelle de ses membres. Toutefois, que les énergies psychiques du groupe soient positives ou négatives, l'égrégore émet des vibrations. C'est donc une arme à double tranchant...

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<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 LE TRAVAIL SUR SOI   Extrait #4

La dépendance sexuelle Celle-ci revêt plusieurs formes. Elle va de l'attachement possessif (être en manque de l'autre) aux pratiques perverses comme le sadomasochisme, en passant par tous les travers de la pornographie. En cette époque charnière, celle-ci s'est banalisée, encouragée par les médias. L'augmentation des viols et des réseaux de pédophiles est due en grande partie à la banalisation de la pornographie. Si autrefois les films s'échangeaient “sous le manteau”, aujourd'hui n'importe qui peut visionner tranquillement chez lui n'importe quel genre de cassettes vidéo (ou sur Internet). Et comme l'être humain est un fervent adepte du “toujours plus”, il risque de sombrer peu à peu dans le sordide et l'avilissant. S'il est un tant soit peu lucide, il réalise que ce moyen de calmer sa libido est une véritable drogue, et qu'il est préférable de s'en sortir avant qu'il ne puisse plus aimer de façon saine et équilibrée, c'est à dire dans le partage. A l'origine de cette dépendance se trouve souvent une peur, un manque, une blessure narcissique ou un événement culpabilisant dont il doit trouver la source. Un grand nombre de personnes ont été blessées dans la prime enfance et elles continuent inconsciemment d'alimenter cette chaîne de la souffrance. La blessure qui est à l'origine de la dépendance est celle de l'abandon (lire à ce sujet l'excellent livre de Lise Bourbeau : “Les cinq blessures qui empêchent d'être soi-même &ldquoWink. Toutefois, on ne peut dire si cette banalisation de la pornographie est un bien ou un mal, car cette étape que l'humanité traverse suit une certaine logique: elle expérimente depuis peu la liberté. Et cette liberté ouvre les portes à toutes les tendances, toutes les frustrations et tous les abus. Mais la finalité de tout cela vise en fait la libération: par ce passage obligé de la démesure, le plan astral sera peu à peu assimilé par la majorité des humains et ils pourront commencer à maîtriser le plan mental. Lorsqu'ils seront rassasiés, dégoûtés et finalement blasés de cette débauche de sexe, ils s'en détourneront afin de rechercher des plaisirs plus sains, ceux du coeur et de l'esprit, entre autres. Bien entendu, nous en sommes encore loin, mais pour le moment la libération peut se faire par le refus des dépendances. Cette libération doit être librement consentie, sans culpabiliser, en transformant progressivement la dépendance en dépassement de soi, le manque par la créativité, l'obsession par l'ouverture à autrui. La volonté est la principale alliée dans ce combat intérieur car elle permet de mettre en place des garde-fous psychologiques tenaces, mais l'aide d'un psychothérapeute est souvent indispensable (la pratique de l'art-thérapie, ou d'une discipline comme le yoga également). Remplacer la perversion par la pureté et le vice par la vertu est le seul chemin vers la libération mais, tout comme pour la dépendance au tabac, cela demande beaucoup de patience, de volonté et de ténacité. "Lorsqu'un être humain change ses désirs, il se change lui-même; lorsqu'il déplace sa conscience d'un objectif sur un autre, il se modifie lui-même, et ce fait reste vrai dans tous les domaines et dans tous les états, qu'ils soient supérieurs ou inférieurs. Changez votre ligne de pensée et vous changerez votre nature"

« La lumière de l'âme » Alice A. Bailey.

orroz

commentaire de fzc : « La blessure qui est à l'origine de la dépendance est celle de l'abandon » J'ajouterai que des menaces vitales ou des violences faites sur un nourrisson ou même un fœtus (menaces d'avortement par exemple) engendrent des « engrammes » tout comme l'abandon (sevrage du sein trop précoce par exemple, pour ne rien dire de ceux qui n'ont pas connu le sein du tout, et qui ont un manque dont ils ignorent même la nature et l'existence). Le contact avec l'énergie physique, émotionnelle, spirituelle de la mère fait partie de la nourriture que reçoit le nouveau né dont le système énergétique se règle sur le sien. Lorsque le nourrisson est séparé de sa mère, même temporairement, il perçoit cela comme une menace vitale, car son système est trop immature pour se suffire à lui-même, et son mental incapable de se projeter dans le temps et de se dire qu'elle va revenir. La coutume de porter l'enfant sur son dos comme on le voit faire en Afrique tient compte de cet état de fait.   

L'expérience précoce de l'abandon crée un « bug » émotionnel qui persiste par la suite et tend à se réactiver dans toute situation qui rappelle l'abandon, obligeant souvent la personne à des techniques d'évitement dont les pires sont le refus inconscient de s'investir dans une relation profonde et son négatif une propension à multiplier les relations superficielles ou fantasmatiques.

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<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Le Travail sur soi Extrait #5

La dépendance aux drogues La première chose à faire, dès que l'on a décidé de travailler sur Soi, est de se libérer de toute dépendance vis à vis des drogues: médicaments, alcool, tabac tout d'abord, qui sont les plus nuisibles pour la santé, tant physique que psychique. Cela nécessite, bien entendu, de rester en accord avec soi-même, sans se mentir ni se faire du mal. Si, par exemple, vous avez décidé d'arrêter de fumer mais que vous appréciez toujours autant la sensation agréable de la fumée au fond de votre gorge, vous allez vous faire beaucoup de mal pour rien car vous reprendrez tôt ou tard! La plupart des anciens fumeurs le savent: il faut être TRÈS motivé (j'en parle en connaissance de cause puisque j'ai mis trois ans et fait trois rechutes avant de stopper définitivement). Il faut être convaincu, intimement persuadé, que cette pratique nous empêche de bien respirer, qu'elle nuit à notre santé et qu'elle nous prive de notre liberté. En effet, comment peut-on se sentir libre si l'on est esclave d'un produit au point de courir chez le buraliste à onze heures du soir même s'il pleut ? En fait, il s'agit ni plus ni moins de la plus grande drogue légale de tous les temps, mais en cette époque charnière, il est difficile pour ces millions de fumeurs de prendre conscience de cela. Et l'alcool ? Au-delà du sain plaisir que l'on éprouve à partager une bonne bouteille au cours d'un repas, la dépendance à l'alcool affecte le niveau de conscience, la volonté et les réflexes. Encore plus destructeurs sont les ravages causés par les drogues dures: héroïne, crack, cocaïne, opium, car ils s'accompagnent d'un rejet de la société et favorisent le développement du banditisme. Il est clair que ces catégories de drogues, qui rapportent énormément d'argent, sont entre les mains d'individus puissants dont la morale est plus que douteuse. Quant aux drogues dites “douces” comme l'herbe ou le haschich, on sait bien qu'elles ne sont pas dangereuses en soi puisqu'elles ne provoquent pas ou peu d'accoutumance, mais la plupart des jeunes les mélangent au tabac. De ce fait, ils deviennent vite “accros”, et une dépendance psychologique s'installe rapidement. En fait, la consommation de drogues répond le plus souvent à ce besoin de transcender la réalité que recherche l'être humain. En effet, certaines drogues peuvent contribuer à ouvrir les portes de la psyché. Mais ce qui est dangereux c'est la dépendance. On peut donc proposer à la psyché un moyen de transcender la réalité qui ne mène pas à la dépendance. La pratique de la méditation est l'un de ces moyens. De plus en plus de thérapeutes la conseillent à leurs patients, surtout aux anciens drogués en voie de sevrage qui souhaitent trouver un palliatif efficace, un “produit” de remplacement. Pour terminer ce paragraphe sur les dépendances, voici une phrase qui donne l'une des clés de la libération:

[color= #003300]TOUT PLAISIR NON PARTAGÉ MÈNE À LA DÉPENDANCE[/color]

Ainsi, vous pouvez très bien partager une bouteille d'alcool entre amis, un repas pantagruélique, une soirée coquine ou un joint d'herbe, mais si vous vous isolez chaque jour pour retrouver ce plaisir, si vous vous cachez, vous en devenez vite dépendant. Pourquoi? La réponse est fort simple: il y a répétition car la solitude vous a enfermé dans une impasse, un schéma répétitif qui ne vise qu'à combler ce manque. Le manque du partage, de la complicité … le manque d'Amour.

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<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 LE TRAVAIL SUR SOI  Extrait #6

La véritable liberté La plupart des êtres humains ont une fausse idée de ce qu'est la liberté. Ils s'imaginent qu'être libre c'est faire ce que l'on veut, donner libre cours à ses désirs, à ses envies. Pour beaucoup, être libre signifie avoir de l'argent à dépenser sans compter, ne pas avoir de contraintes ni d'attaches. En France, tout particulièrement, le mot “liberté” est devenu le symbole de la civilisation, de la modernité, de l'homme évolué. C'est dans ce pays que sont nés les “Droits de l'homme”, dont la Constitution des États-unis s'est largement inspirée pour bâtir son “rêve américain”. Certes, c'est parti d'une bonne intention car cela aura permis de régler de nombreux problèmes tels que l'abolition de l'esclavage et la séparation de l'Église d'avec l'État, mais ne dit-on pas que “L'enfer est pavé de bonnes intentions”? En prônant une liberté inconditionnelle, les États ont mis au pilori des valeurs essentielles comme le respect, la morale, le savoir vivre ou le simple bon sens. Ainsi, l'être humain du XXIième siècle se retrouve-t-il enchaîné à ce qu'il pensait lui offrir et lui garantir plus de liberté : l'argent. D'ailleurs le mot “libéralisme” issu d'une école de pensée du siècle des Lumières, n'a-t-il pas eu des effets pervers sur l'économie de marché? Cela ne date pas d'hier, mais la dépendance au système monétaire international pour survivre est de plus en plus forte. Ce sont désormais les cotations boursières qui mènent le monde, au gré des fluctuations, des spéculations et des investissements. La récente crise financière en est l'illustration la plus frappante.

Autres dépendances : le tabac, l'alcool, les drogues et les médicaments. C'est en France “pays des libertés”, que l'on consomme le plus de médicaments, des anxiolytiques principalement (trois millions de français en consomment régulièrement, selon une récente étude). Or, comment peut-on se considérer comme libre si l'on est dépendant d'un produit dont on n'arrive pas à se passer? La réelle liberté commence donc au niveau physiologique. Se libérer des dépendances – au tabac, à l'alcool, aux drogues et aux médicaments – devient une nécessité absolue pour celui ou celle qui souhaite retrouver sa liberté. Une fois libéré de ces chaînes, on constate cependant que l'on reste dépendant à beaucoup de choses: au téléphone portable, à l'ordinateur, à la télévision, aux jeux vidéos, etc. Ces dépendances-là ne sont pas physiologiques mais psychologiques. Certes, peu de personnes pensent être “accros” à la télévision ou à leur portable, mais si elles essaient de s'en passer totalement pendant une semaine, elles prennent conscience du manque qui les affecte. Les dépendances les plus fortes sont toutefois celles qui enchaînent aux jeux vidéos, aux jeux d'argent sur Internet et aux sites pornographiques. Là, elles sont plus vives car elles entraînent, en plus de la dépendance psychologique, une dépendance émotionnelle. Identiques sur plusieurs points à l'addiction aux drogues dures comme l'héroïne, ces dépendances sont très difficiles à traiter. Le seul moyen de s'en affranchir est le sevrage, accompagné d'un sérieux travail sur soi et d'une aide psychologique. Enfin libéré des dépendances physiologiques, des dépendances psychologiques et des dépendances émotionnelles, l'être humain commence à se sentir libre. Et il l'est, puisqu'il n'est attaché qu'à ses besoins vitaux : manger, boire et dormir. Mais s'il reste quelque zone d'ombre en lui-même, si sa conscience n'est pas tranquille ou si son âme est en peine, alors sa liberté est toute relative. Un travail sur soi s'avère donc nécessaire, un travail qui peut durer des années tant il demande de remises en question, de lâcher prise, de temps pour “digérer” et surtout pour intégrer… C'est donc sur le plan spirituel que l'être humain peut atteindre la véritable liberté : celle de l'esprit et du coeur. Libéré de ses fausses croyances, de ses doutes et de ses peurs, il peut enfin goûter à la félicité, à la grâce et à la sérénité. L'Éveil de Bouddha et le Salut de Jésus-Christ tendent vers le même but : la libération de l'ego et l'aspiration à la Divinité. Le chemin du retour vers la Source peut être long, mais l'important est de l'avoir trouvé et… de continuer à avancer.

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URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
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