Un titre de carnet qui peut faire sourire car des combats j'en ai mené malgré mes 32 années.
La maladie, des séparations, des pertes, et j'en passe,
mais je sais, non je suis entièrement convaincu que cet engagement,
avec un premier sevrage de 30 jours actuellement en cours va changer ma vie,
mon quotidien, le regard que j'aurai de moi-même et forcément l'énergie qui s'en découlera.
En fin de journée j'ai retrouvé mon meilleur ami également dépendant à sa manière, au vécu chargé,
et nous avons beaucoup parlé, à ma grande surprise nous nous sommes entendu sur les grandes lignes,
des valeurs à préserver MAIS surtout faire obstacle à cette perversité qui gangrène le monde.
Cafés, resto, forcément des "gens"... et en rentrant un sentiment de lutte, car lutte il y a,
avec une douleur physique et cette envie de junkie... mais je résiste et j'espère tenir bon !
Voila, rien de bien fou dans l'ensemble mais d'écrire simplement ces quelques phrases,
de vous signaler cette résistance, me procure l'envie de m'accrocher.
Merci de m'avoir lu.
Merci à toi Franck.
Ça nous la procure aussi cette envie de s'accrocher.
Les combats sont bien différents des uns aux autres, mais il y a le ras le bol de voir tout se détruire en nous et autour de nous.
Je suis sur qu'aucun combat mener pour une valeur supérieure n'est mené en vain.
'rien de fou', oui mais la vie simplement, un moment avec un ami, la lutte contre ce mal qui nous ronge, la fierté d'avoir résisté.
Merci pour ce moment partagé et bon combat.
Merci à vous deux, cela fait vraiment plaisir d'avoir un retour.
Ce n'est pas facile aujourd'hui... sans activité j'essaie de me lever le plus tôt possible
afin d'obtenir des journées que je qualifierai de "saines" seulement le temps est parfois pénible à tuer,
comme aujourd'hui où je n'ai pas des masses envie de sortir, forcément des "secousses" répondent présentes, bref.
Tout ça pour dire qu'il faut aussi jongler avec l'humeur qui n'est, pour ma part, jamais vraiment linéaire
d'un jour à l'autre... comme par exemple hier où je me sentais extrêmement motivé, sûr de moi,
mais là la confiance / mon énergie a baissée d'un cran voir de plusieurs.
Je serre les dents, 5 jours seulement, ce n'est rien, la route est devant moi.
Salut Franck,
perso je vois ma dépendance comme une envie de cigarette, quand j'ai arrété de fumer. Je sais que les montées d'envie, finissent toujours par redescendre. Il faut attendre 5, 10 minutes, peut-être plus. Il faut faire autre chose, tromper l'envie, venir ici. J'ai arrété de fumer et j'ai plus envie de toucher une seule cigarette, je vais arriver à arréter le prono. ON VA Y ARRIVER !
Bon courage !
Bonjour resilience,
Je ne peux pas vous dire n'ayant jamais réellement fumé
mais oui j'imagine très bien...
Dans mon cas l'envie se présente par vagues, mais cette dernière est bien plus forte lorsque je suis inactif,
c'est pour cela que je tente d'occuper le plus possible mes pensées par autre chose, ce qui n'est pas toujours évident.
Autre détail, la "douleur" belle et bien physique. Lors de mes premiers sevrages je crois avoir lu quelque chose à ce sujet,
des "pointes aiguës" dans le bas ventre, voir dans l'appareil tout entier.
Oui, NOUS allons y arriver, je l'espère, en tout cas votre signature indique 2 mois de sevrage, vraiment bravo,
cela peu paraître idiot mais de voir écrit "noir sur blanc" la durée du combat motive extrêmement, c'est mon avis.
Bien à vous et courage !
Je repars de zéro.
Une soirée sous l'emprise de l'alcool dont je ne garderai pas un bon souvenir, la perte de mon téléphone portable,
et en rentrant je me suis effondré, les nerfs ayant lâchés...
S'en est donc suivi la perte de mon sevrage avec, sur le moment l'accès à des choses qui ne plaisaient pourtant plus,
pour être tout à fait franc je trouvais les scènes grotesques & violentes, même pour du "soft".
Donc voila, j'espère pouvoir me relever, remettre une pierre après l'autre après avoir fait dégringolé
ce rempart que j'avais construis.
Pour résumer : L'Individu est "faible" durant les moments de grands stress.
Si vous avez des amis ou de la famille, préférez aller souffler chez eux, que de rechuter aussi bêtement, c'est un conseil.
Merci
Déjà, si tu n'as pas apprécié ce que tu as vu sur le net, c'est que le travail de sevrage avance.
Ne te décourages pas, avance sans tristesse. Pour vivre, nous n'avons que le présent.
Bonjour Burrhus,
Oui totalement, je dirai qu'il est désormais plus question ici de "pulsions" qu'autre chose,
au contraire, depuis "peu" ma vision sur le corps humain est toute autre.
Sans tristesse, tu as raison, je vais essayer même si certains de mes comportements récents
me déçoivent, mais bon se lamenter ne sert pas à grand chose, au contraire, entretenir un malaise
empêche de pouvoir avancer sereinement, du moins je crois...
Bon dimanche
De retour avec des nouvelles.
Je ne souhaitais pas m'arrêter là, ni relancer un énième sevrage "digne de ce nom" qui se soldera trop rapidement,
c'est pour cela que je souhaitais vous tenir informé de ma situation.
Actuellement plus de p*rn*, une brève rechute un soir mais qui n'a durée que quelques minutes
sur un contenu que je qualifierai de "soft", enfin bref, rien de comparable avec "avant"...
Ce que j'ai pu constater "après coup" : des visuels flashy, fait pour attirer le regard,
totalement en marge avec la réalité, clairement montés pour rendre addict, ça j'en suis certain,
des couleurs & autres qui imprègnent le cerveau via des repères vous faisant replonger
dès qu'un autre bidule du style se présente à vous (j'espère être clair...)
Ma libido est actuellement en dents de scie, le néant, ou comme je le disais précédemment par forme de "pulsions".
Des pulsions qui sont nourries par ce que je décrivais : ce monde si particulier de l'entreprise du "s*x".
Une simple petite rechute, qui peut sembler anodine, est suffisante pour (re)faire basculer l'esprit du mauvais côté.
Difficile de se contenir, de serrer les dents, seul, sans vie sociale,
de marcher le plus possible tête baissée dans les rues...
Oui, le titre de mon topic est cohérent, il s'agit d'un véritable Combat.
Actuellement je pense de plus en plus à la religion, si seulement j'avais un pote "Sain" qui pourrait m'orienter
sur des textes, avec lequel je pourrai avoir des activités bénéfiques ce serait vraiment d'une très grande aide.
Hélas, je continu en solo avec le sentiment de devenir de plus en plus intransigeant face à l'anormalité.