Sommes-nous certains de vouloir arrêter ? Pour quelle(s) raison(s) ?
Il me semble que la plupart d'entre nous considèrent cet objectif comme le premier de notre existence.. J'imagine aussi que nous sommes en mesure de trouver au fond de nous des centaines et des centaines de raisons de dire à non au porno.
Peut-être que le fait de les exprimer nous fera en prendre davantage conscience, peut-être également que les écrire aura la chance de freiner certains d'entres nous en moment de faiblesse.
Alors à vos claviers !
Pour débuter;
*1 : Nous sommes dégoûtés après en avoir vu
C'est du spectacle, ce n'est pas du réel. Les acteurs (trices) ne se rencontre pas, ils vivent leurs pulsions sexuelles pour une caméra, et non pour se donner intimement à l'autre. C'est impudique, et la pudeur c'est la liberté de se donner à qui on veut comme on veut, c'est vital pour toute personne.
Le sexe c'est caché, parce que c'est un don privé, intime, exclusif et mystérieusement sacré.
Rendre public le sexe, c'est ne pas avoir d'intimité, et ça c'est destructeur. Voir les autres faire du sexe, c'est accepter que le mensonge me réjouisse, c'est vivre en circuit fermé avec mes caprices.
J'ai parfois remplacé les vidéos porno par des BD, c'était moins culpabilisant, moins de mensonges. Mais au final le résultat était le même :
- perversion du désir (dans le sens ou mon excitation ne venait pas de moi mais de ce que j'avais devant les yeux, ça me faisait croire que je désirais certaines pratiques qui en fait ne m'attirent pas)
- incapacité à supporter une frustration.
- frustration chronique quand ma réalité se confrontait à mes supports d'excitation, du coup j'étais souvent aigri
- confusion entre fantasmes, réalité, désirs... du coup, cette confusion pouvait se généraliser sur d'autres éléments de ma vie.
- petite dépression (de quelques jours)
- peur de toujours se faire choper, genre le pantalon sur le cheville, alors que madame pense que je bosse comme une bête.
- Etre obligé de gérer à mort ses historiques et ses disques durs, et ses torrents et le contenu de sa corbeille ...
- Flipper à mort quand Hadopi envoie une lettre d'avertissement et prier pour que le fichier signalé dans le courrier soit bien l'album de Camille et pas une vidéo X
(correction faite par Burrhus: pas de nom de société porno, c'est pas bien grave, mais c'est mieux) 
- Etre obligé de gérer à mort ses mouchoirs
- Perdre des heures de sa vie à trouver la séquence de la mort
- Gérer son agenda pour être sur d'avoir de l'énergie pour Madame
- Ne plus avoir d'énergie pour Madame
- Se sentir naze
- Rougir dès qu'il est question du porno
- Préférer la vidéo à la vie réelle
- Avoir mal au poignet ... nan je déconne !
(19-11-2015 19:37)resilience a écrit : [ -> ]bête.
- Etre obligé de gérer à mort ses historiques et ses disques durs, et ses torrents et le contenu de sa corbeille ...
- Flipper à mort quand Hadopi envoie une lettre d'avertissement et prier pour que le fichier signalé dans le courrier soit bien l'album de Camille et pas une vidéo Marc Dorcel
- Etre obligé de gérer à mort ses mouchoirs
- Perdre des heures de sa vie à trouver la séquence de la mort
LOL, très vrai
Eh je viens de remarquer qu'il y-a un article sur le site qui a exactement le même topic que moi... ne trichez pas, soyez créatifs
Tu sais, ce sont les fondamentaux, se le dire, et se le redire, ça ne fait jamais de mal.
Cependant, tu as raison, il faut être créatif, parce que ce poison nous attaque tous par un angle plus particulier, et il est à la fois important de se connaître, et de ne pas faire l'erreur de sous estimer l'ennemi.
--> elle nous fait sauter des nuits entières ... dit-il à 2h30 du matin ..
J'en rajoute une ou deux :
- pour ne plus mentir à Madame, et aux enfants pour ne pas les accompagner au parc. (celle-la elle est vraiment moche)
- pour ne plus faire chambre à part, sans raison, histoire d'avoir les mains libres (dans les deux sens du terme)...
Encore une :
- Ne plus participer et encourager l'industrie du porno, violent envers les femmes.
Parce que c'est tout seul, c'est pas convivial, on ne fait du bien à personne ni même à soit même,
parce que c'est fatiguant et que ça rend grincheux et grognon,
parce que après on ne sait plus être en groupe pour le plaisir simple de se retrouver,
parce que la vie ne nous étonne plus,
parce que l'on voit les autres uniquement par le petit bout de la lorgnette, soit bêtement idéalisés au point où l'on est jaloux ou complexé, soit bêtement réduit à une image vil où misérable.
Parce qu'on est déçu de soi, que l'on se déteste.
Parce qu'on perd l'idée de son unicité, de son propre génie sexuel ou général.
Parce que l'on devient de plus en plus susceptible et que l'on se croit agressé pour un oui ou pour un non.
Parce que l'on prend plus facilement les autres pour des cons, des gros nulles.
Parce que l'on reste atrophié dans des blessures et des désordres dont petit à petit on ne croit plus pouvoir sortir.
Parce que ça mine l'espérance et fait perdre le goût à toutes choses,
parce que ça nous détruit.