03-11-2015, 12:56
Bonjour à tous.
Des mois avant de m'inscrire des semaines avant d'avoir le courage de me dévoiler, de me retrouver presque l'âme nue.
Des années d'errance mariage sans amour, vies parallèles dans laquelle il me fallait jongler entre 4 amants à qui un jour de la semaine était attribué, être mère, bosser, gérer un répertoire d une 30 ene d'amants fixes. La constante recherche de sensations fortes, peu à peu le début de quelques accompagnements de messieurs au resto pour signature de gros contrat, seulement des sourires, quelques mots échangés puis les boutiques, les hôtels de luxe, les congrès. Parade, sourires, resto, hôtel, parade. Des rencontres fort intéressantes, j'ai appris, cette vie etait fantastique et nourrissante. Je voulais y croire! Lorsque de longues ruptures avec ma vie parallèle etaient inevitables je plongeais dans un gouffre, j'etais happée par le vide et, je faisais tout pour renouer au plus vite avec mes démons. Je n'ai aucun remord, aucun regret, aucune honte. Parfois j ai l impression de faire tâche quand je prends la peine de me regarder dans le miroir, tout est secret puis un maître s'impose à moi, "j'ai décidé de ne pas avoir le choix" Bien avant les 50 nuances de Grey dont on a ri lui et moi. La vie m'échappe je suis à la recherche de moi même, où suis - je,? Qui suis - je?
Je ne verrais plus que cet homme "par la force des choses"
Comme Sublime j'ai plongé des l'adolescence dans du "lourd", j'en garde quelques séquelles. A une époque je consultais un psy pour d'autres raisons cette dernière ayant été jugée par le médecin comme non pathologique puisque l'abstinence passagère n'entraînait pas de grosse souffrance.
Pour des raisons d'anonymat je ne vais pas m'egarer dans les détails qui pourraient pourtant être fort utiles à la compréhension de mon histoire.
Je me manque, la petite fille que j'ai été pleine de rêves et là quelque part, la femme ambitieuse, bienveillante aussi, mais où sous cette tonne de désillusion?
Après un recadrage de ma vie perso, je veux vivre libre! Je veux etre heureuse sans tout ça! J'ai rencontré l'homme avec qui je souhaitais partager ma vie entière dans la sincérité, la transparence, le partage, l'amour, la confiance, je voulais être moi "pour de vrai", c'est ce que je suis. J'y arrive, je vis, je n'ai plus peur du télescopage de mes vies! Les chaînes tombent que c'est bon cette sensation de "rien a cacher".
" Eh là le drame" Il frequente assidûment des prostituées, mensonges dont je n'étais pas dupe. Aucun aveux. Jusqu'au jour où pris la main dans le sac il n a pas pu nier l évidence. Haine, colère, dégoût. Je l'aime lui mais pas cette satanée dependance! (?) Ou pas aujourd'hui je m'interroge encore, seulement il est peu probable qu'une interdiction bancaire dont cette fréquentation est à l'origine ne soit pas imputable à une addiction. Plus aucune confiance! Impossible. Je ne replongerai pas, je tiens bon, j'ai été l'ombre de moi même jusqu'à effacement, plus jamais! Je pourrais "me faire une journée pour destresser". Même pas! J'ai plus envie de me donner envie de vomir! Je m'en suis sortie, je suis devenue intolérante, je ne pourrais supporter que mon compagnon brise cette confiance, s'il ne me fait pas part de tels écarts ce sera la sortie sans sommation. J'ai bien conscience que cette réaction épidermique est motivée par la peur. Quand je suis avec mes enfants je ne suis qu'avec eux, je ne checke pas ma boîte mail ou mes sms toutes les deux minutes. Celui que je croyais être l'homme de ma vie n'existe pas, dettes enormissimes dont la cause est "sa dépendance".Je préfère être dans ce gouffre financier alors qu'en une journée je pourrais ramener plus d'un smic.
Je ne craquerai pas, il me dit qu'il arrête ses bêtises mais dans le fond qu'est ce que j'en sais? J'me sens sale, souillée, il a étalé cette crasse sur moi au sens propre (pas vraiment) comme au figuré.
Plusieurs années se sont écoulées, je me demande avec qui je vis. Grosse dépression. D'avoir été niée ainsi alors que j'étais là, à donner ma confiance, tout ceci n'est qu'une question statistique me direz vous. Prête à aller au bout du monde. A bout de force.
Qu'en est il aujourd'hui? Pourquoi suis - je ici? Je ne peux plus, faire l'amour avec lui, c'est un enfer! Je n'ose pas lui en toucher mot. Même si l'envie est présente, j'ai souvent l'impression d'être celle qui paye un verre à un alcoolo. Comment me détacher de cette sensation, de ces images?
J'imagine que mon discours est confus sans plus de détails sur ma vie passée, j'en suis navrée. Je pense que n'aie pas su trouver la place pour mon post.
Merci d'avoir lu mes quelques lignes.
Rowane
Des mois avant de m'inscrire des semaines avant d'avoir le courage de me dévoiler, de me retrouver presque l'âme nue.
Des années d'errance mariage sans amour, vies parallèles dans laquelle il me fallait jongler entre 4 amants à qui un jour de la semaine était attribué, être mère, bosser, gérer un répertoire d une 30 ene d'amants fixes. La constante recherche de sensations fortes, peu à peu le début de quelques accompagnements de messieurs au resto pour signature de gros contrat, seulement des sourires, quelques mots échangés puis les boutiques, les hôtels de luxe, les congrès. Parade, sourires, resto, hôtel, parade. Des rencontres fort intéressantes, j'ai appris, cette vie etait fantastique et nourrissante. Je voulais y croire! Lorsque de longues ruptures avec ma vie parallèle etaient inevitables je plongeais dans un gouffre, j'etais happée par le vide et, je faisais tout pour renouer au plus vite avec mes démons. Je n'ai aucun remord, aucun regret, aucune honte. Parfois j ai l impression de faire tâche quand je prends la peine de me regarder dans le miroir, tout est secret puis un maître s'impose à moi, "j'ai décidé de ne pas avoir le choix" Bien avant les 50 nuances de Grey dont on a ri lui et moi. La vie m'échappe je suis à la recherche de moi même, où suis - je,? Qui suis - je?
Je ne verrais plus que cet homme "par la force des choses"
Comme Sublime j'ai plongé des l'adolescence dans du "lourd", j'en garde quelques séquelles. A une époque je consultais un psy pour d'autres raisons cette dernière ayant été jugée par le médecin comme non pathologique puisque l'abstinence passagère n'entraînait pas de grosse souffrance.
Pour des raisons d'anonymat je ne vais pas m'egarer dans les détails qui pourraient pourtant être fort utiles à la compréhension de mon histoire.
Je me manque, la petite fille que j'ai été pleine de rêves et là quelque part, la femme ambitieuse, bienveillante aussi, mais où sous cette tonne de désillusion?
Après un recadrage de ma vie perso, je veux vivre libre! Je veux etre heureuse sans tout ça! J'ai rencontré l'homme avec qui je souhaitais partager ma vie entière dans la sincérité, la transparence, le partage, l'amour, la confiance, je voulais être moi "pour de vrai", c'est ce que je suis. J'y arrive, je vis, je n'ai plus peur du télescopage de mes vies! Les chaînes tombent que c'est bon cette sensation de "rien a cacher".
" Eh là le drame" Il frequente assidûment des prostituées, mensonges dont je n'étais pas dupe. Aucun aveux. Jusqu'au jour où pris la main dans le sac il n a pas pu nier l évidence. Haine, colère, dégoût. Je l'aime lui mais pas cette satanée dependance! (?) Ou pas aujourd'hui je m'interroge encore, seulement il est peu probable qu'une interdiction bancaire dont cette fréquentation est à l'origine ne soit pas imputable à une addiction. Plus aucune confiance! Impossible. Je ne replongerai pas, je tiens bon, j'ai été l'ombre de moi même jusqu'à effacement, plus jamais! Je pourrais "me faire une journée pour destresser". Même pas! J'ai plus envie de me donner envie de vomir! Je m'en suis sortie, je suis devenue intolérante, je ne pourrais supporter que mon compagnon brise cette confiance, s'il ne me fait pas part de tels écarts ce sera la sortie sans sommation. J'ai bien conscience que cette réaction épidermique est motivée par la peur. Quand je suis avec mes enfants je ne suis qu'avec eux, je ne checke pas ma boîte mail ou mes sms toutes les deux minutes. Celui que je croyais être l'homme de ma vie n'existe pas, dettes enormissimes dont la cause est "sa dépendance".Je préfère être dans ce gouffre financier alors qu'en une journée je pourrais ramener plus d'un smic.
Je ne craquerai pas, il me dit qu'il arrête ses bêtises mais dans le fond qu'est ce que j'en sais? J'me sens sale, souillée, il a étalé cette crasse sur moi au sens propre (pas vraiment) comme au figuré.
Plusieurs années se sont écoulées, je me demande avec qui je vis. Grosse dépression. D'avoir été niée ainsi alors que j'étais là, à donner ma confiance, tout ceci n'est qu'une question statistique me direz vous. Prête à aller au bout du monde. A bout de force.
Qu'en est il aujourd'hui? Pourquoi suis - je ici? Je ne peux plus, faire l'amour avec lui, c'est un enfer! Je n'ose pas lui en toucher mot. Même si l'envie est présente, j'ai souvent l'impression d'être celle qui paye un verre à un alcoolo. Comment me détacher de cette sensation, de ces images?
J'imagine que mon discours est confus sans plus de détails sur ma vie passée, j'en suis navrée. Je pense que n'aie pas su trouver la place pour mon post.
Merci d'avoir lu mes quelques lignes.
Rowane