Ce soir ça ne va pas trop. J'en veux à tout le monde, surtout ceux qui sont proches de moi. Et pourtant, je n'arrive pas à en vouloir à celui qui a bousillé ma vie alors que je n'étais qu'une gamine. Je m'en veux à moi d'avoir laissé faire ça. Et j'en veux à tout le monde de ne pas me donner ma chance. De me priver de certaines choses qu'ils accordent à d'autres sans raison. Ça m'énerve. J'ai envie d'insulter tout le monde. De les appeler, leur envoyer un message, les engueuler. Je voudrais qu'ils soient désolés d'avoir fait passer leurs envies avant moi.
Je sais, c'est clairement ma dépendance affective qui parle, et ma dépendance sexuelle parce qu'au moins avec le sexe, j'avais un espace à moi, un moyen de pression sur eux, c'était plus simple.
Alors qu'aujourd'hui je dois me battre contre moi-même, contre ce qu'on m'a fait et contre ces rejets. C'est injuste, et je n'y peux rien, je ne peux rien y faire. Je sais que je suis fatiguée, que tout ça n'est pas réel, que c'est ma dépendance qui parle, que si je l'écoutais les conséquences seraient catastrophiques. Je devrais sûrement déménager, encore une fois. Je sens arriver la rechute, alors que j'ai dépassé les 4 mois sans trop de difficultés.
Je suis fatiguée.
Ou la la. Et puis pourquoi il ne prend pas de la hauteur le beau papillon.
ENSEMBLE, oui, mais de façon particulière.
Et toi, ta particularité, nous n'avons pas fini de la découvrir.
Aimer sa petitesse, et avoir une confiance aveugle dans la vie. Car l'avenir est dans les mains de la vie.
Papillon rouge ce soir, papillon bleu demain, avec de la poussière d'or sur les ailes.
Papillon rare que l'on n'attrape pas et qui enchante le regard. Papillon dont le vol en guirlande fait tourner la tête.
Pétales de roses jetés du ciel.
Respire, respire. Tu n'es pas dans le présent pour résoudre tes comptes avec le passé...
As tu un moyen pour exprimer cette colère ? Sport ? Puching ball...
Elle est là au fond de toi, elle te crée des murs mentaux. Ces murs, ce combat contre toi, ils sont en toi, ce ne sont pas les autres qui les ont créés, c'est toi. Ces murs n'existent que par toi. Regarde les et sont-ils si infranchissable que cela ? Des fois un petit pas de coté permet de les enjamber plus facilement.
Ce que je t'écris est ce que je ressens aujourd'hui, pour moi ce n'est pas de la colère, c'est de la peur et de la tristesse, mais j'ai l'impression que le résultat est le même. Tu as envie de crier sur tout le monde, j'ai envie de ne voir personne. Courage tu as déjà beaucoup progressée, et tu es une personne de valeur, je crois profondément en ta force, en ta sagesse. Et comme tu me le rappelles régulièrement, tu grandis et ton corps, ton esprit le ressens. Nous vivons une mue et parfois ce n'est pas facile.
Alors oui petit papillon, goute au nectar de la vie.
Merci les gens
Concernant le sport, je me suis pris de quoi me défouler récemment, mais je ne suis vraiment pas sportive, j'ai mal aux articulations avant de bouger assez pour avoir des courbatures !
Sinon ça va mieux, petit papillon sort de sa chrysalide, alors forcément, ya des moments ou ça coince un peu mais j'ai de l'aide. Puisque c'est ça je vais me trouver un papillon pour la rencontre, ça sera mon signe de reconnaissance !
Bonchoiiiiir !
Eh ben ça va mieux. Plein de choses se mettent en place, et des trucs bien me tombent sur la gueule (et c'est pas par hasard), je fais du sport (ça par contre venant de moi, c'est par hasard
). J'ai perdu du poids (j'en avais besoin), j'ai changé de couleur (ben oui, je sais on dirait pas, mais je suis une femme), j'ai mis beaucoup de choses à plat. J'ai l'impression d'avoir tout cet espace en moi et toute cette énergie pour faire de grandes choses. Je suis un peu hésitante, je ne suis pas sûre d'où je vais, de comment je dois faire les choses. Mais je me construis enfin, après tant d'années de haine, de dégoût de moi-même.
Cette phase où j'étais en colère contre tout le monde était dure (notamment pour mon homme qui du coup s'en est pris pleiiiin la gueule) mais nécessaire. C'était une étape vers la libération: accepter d'arrêter de culpabiliser et se tourner vers les autres. Bon il se trouve que du coup, je n'avais que de la colère à offrir. Et maintenant que je l'ai canalisée, ça va mieux.
Petit papillon reprend son chemin vers sa propre lumière, et putain, elle brille.
Bonsoir à tous
Beaucoup de choses qui bougent pour moi ces derniers temps, et mon homme se sent mis à l'écart. Je comprends son sentiment, j'ai compris ce qui lui posait problème, et je fais des efforts. Mais c'est compliqué de mettre la bonne distance, de savoir doser. J'ai besoin de prouver que je PEUX y arriver, et de mettre à mal ma dépendance affective. Et il a besoin de savoir que j'ai besoin de lui, que je veux tout faire avec lui, tout lui dire... c'est compliqué, et fatigant. Je ne veux pas avoir à gérer ça en plus de tout le reste. Je suis un peu fatiguée la, et depuis ce matin en fait. J'ai un agenda bien rempli, c'est pas souvent.
Je me sens lasse. J'étais très tactile avant, et c'est une chose sur laquelle j'avais fait une croix au début de mon sevrage. Mais ça me manque, j'ai l'impression de manquer de quelque chose, de l'energie qui circule entre deux etres meme si je l'ai enormement avec mon homme, mais j'ai besoin de... la diversifier, sans rien de sexuel. Juste l'energie, "le courant" qui passe.
Mon homme est co-dépendant. Oui, je sais, je suis dépendante donc logiquement, l'homme qui est à mes côtés est co-dépendant. Mais jusque là ce n'était pas aussi simple.
Nous nous sommes rencontrés alors que je commençais mon rétablissement. Mes rechutes n'étaient ni "catastrophiques", ni dangereuses pour notre couple si bien qu'on n'a jamais vraiment considéré qu'il était co-dépendant: il ne se reconnaissait pas dans les descriptions ou témoignages traitant de ce sujet, moi je suis sortie doucement de la dépendance, on n'a pas été chercher de problème là où il n'y en avait pas.
Mais maintenant que je deviens vraiment indépendante affectivement, je me rends compte qu'il le vit mal. J'essaie du mieux que je peux de l'associer à TOUT ce que je fais, mais ce n'est jamais assez pour lui. Il est vexé si je demande de l'aide à l'extérieur, il m'en veux de ne pas lui montrer davantage de reconnaissance pour mon rétablissement...
Et il refuse d'admettre qu'il a besoin que j'aie besoin de lui. Je ne sais pas quoi faire...
Au moins je garde le moral.