08-08-2015, 15:12
Bonjour Feliu,
J'ai reçu et commencé à lire l'ouvrage " Trop gentil pour être heureux - Le syndrome du chic type", je pense que tu devrais t'y intéresser.
L'addiction au porno et refuge dans la masturbation compulsive y est décrit comme conséquence et symptôme d'un problème bien identifié: la déficience de l'estime de soi dans un contexte social particulier.
Le préface rédigé par médecin psychiatre (pas un psychologue) exerçant dans un hôpital psychiatrique (St Anne à Paris) est une caution qui m'a rassuré sur le sérieux de son contenu.
Il y déclare avoir découvert et commencé par remettre en cause la validité du syndrome pour ensuite découvrir les traits psychologiques dont il a fait une spécialité.
Le chic type est ce nouveau garçon que désigne Sonia Feertchak dans son essai "Les femmes s'emmerdent au lit - Le désir à l'épreuve du féminisme et de la pornographie"
"« Longtemps je me suis emmerdée au lit, auprès d’amants qui devaient s’emmerder aussi, sauf qu’à l’époque je ne m’en rendais pas compte. »
Pourquoi sommes-nous si nombreuses à nous délecter sans complexe des ébats littéraires et cinématographiques d’une héroïne saucissonnée et fouettée ? Les féministes se seraient-elles battues en vain ? Comment expliquer que l’hypersexualisation des filles fasse tant d’émules alors que cette tendance, directement issue de la pornographie, est à ce titre conspuée ? Pourquoi les hommes n’osent-ils plus montrer leur désir pour des Superwomen revendiquées… qui ne demandent qu’à partager leur énergie vitale ? D’où vient que les images du désir ont déferlé sur notre société, tandis que nous doutons toujours davantage d’être assez désiré(e)s, d’être assez désirant(e)s ?
En convoquant Simone de Beauvoir ou Virginie Despentes, mais aussi Balzac, Milo Manara, Demi Moore ou Barbie, Sonia Feertchak se plonge dans l’histoire et la physiologie du désir, interrogeant les notions devenues suspectes de virilité et de féminité pour tenter, enfin, d’analyser pourquoi tant de femmes (et d’hommes) s’emmerdent au lit. Il est devenu urgent de rattraper le désir par la queue."
La résonnance à mon histoire et l'éclairage que je trouve dans de tels ouvrages m'aident beaucoup à avancer.
Ni l'un ni l'autre ne sont des appels à la débauche sexuelle ou un retour à un certain machisme, il s'agit juste de comprendre ce dont il est question, il semblerait que nous nous sommes juste perdu en route et comment chacun y a perdu, hommes comme femmes.
J'ai reçu et commencé à lire l'ouvrage " Trop gentil pour être heureux - Le syndrome du chic type", je pense que tu devrais t'y intéresser.
L'addiction au porno et refuge dans la masturbation compulsive y est décrit comme conséquence et symptôme d'un problème bien identifié: la déficience de l'estime de soi dans un contexte social particulier.
Le préface rédigé par médecin psychiatre (pas un psychologue) exerçant dans un hôpital psychiatrique (St Anne à Paris) est une caution qui m'a rassuré sur le sérieux de son contenu.
Il y déclare avoir découvert et commencé par remettre en cause la validité du syndrome pour ensuite découvrir les traits psychologiques dont il a fait une spécialité.
Le chic type est ce nouveau garçon que désigne Sonia Feertchak dans son essai "Les femmes s'emmerdent au lit - Le désir à l'épreuve du féminisme et de la pornographie"
"« Longtemps je me suis emmerdée au lit, auprès d’amants qui devaient s’emmerder aussi, sauf qu’à l’époque je ne m’en rendais pas compte. »
Pourquoi sommes-nous si nombreuses à nous délecter sans complexe des ébats littéraires et cinématographiques d’une héroïne saucissonnée et fouettée ? Les féministes se seraient-elles battues en vain ? Comment expliquer que l’hypersexualisation des filles fasse tant d’émules alors que cette tendance, directement issue de la pornographie, est à ce titre conspuée ? Pourquoi les hommes n’osent-ils plus montrer leur désir pour des Superwomen revendiquées… qui ne demandent qu’à partager leur énergie vitale ? D’où vient que les images du désir ont déferlé sur notre société, tandis que nous doutons toujours davantage d’être assez désiré(e)s, d’être assez désirant(e)s ?
En convoquant Simone de Beauvoir ou Virginie Despentes, mais aussi Balzac, Milo Manara, Demi Moore ou Barbie, Sonia Feertchak se plonge dans l’histoire et la physiologie du désir, interrogeant les notions devenues suspectes de virilité et de féminité pour tenter, enfin, d’analyser pourquoi tant de femmes (et d’hommes) s’emmerdent au lit. Il est devenu urgent de rattraper le désir par la queue."
La résonnance à mon histoire et l'éclairage que je trouve dans de tels ouvrages m'aident beaucoup à avancer.
Ni l'un ni l'autre ne sont des appels à la débauche sexuelle ou un retour à un certain machisme, il s'agit juste de comprendre ce dont il est question, il semblerait que nous nous sommes juste perdu en route et comment chacun y a perdu, hommes comme femmes.