Bonjour, je suis un homme de 28 ans, je consomme de la pornographie depuis mon adolescence, j'ai grandi en étant quelqu'un de très introverti, et ai commencé à avoir une vie sociale qu'en entrant au lycée, ce fut très brutal pour moi surtout en commençant à "fréquenter" les filles avec qui j'avais du mal à décrocher un mot, ce fut encore plus difficile lorsque j'eu du désir pour elles. Cette nouveauté n'était pas compatible avec mon tempérament renfermé et associable, la frustration qui en suivi me mena inéluctablement à la consommation de supports pornographiques pour compenser le manque affectif. Au fil des années cela ne s'est pas arrangé et la consommation de pornographie comme substitut relationnel me coupa le désir d'aborder le sexe opposé. La consommation de porno au fil du temps devient de plus en plus importante pour compenser le manque affectif, puis la quantité ne suffit plu, pour ressentir le bien être il faut transgresser sa propre condition, à savoir ses orientations sexuelles, j'ai donc fini par consommer du porno complètement déviant de ma condition. Je suis en couple aujourd'hui, et ma compagne m'a fait réalisé fin juin dernier que j'ai un problème d'addiction à la pornographie, ce fut difficile mais je l'en remercie, cela fait deux mois que je n'en ai pas consommé, j'espère retrouver une vie sexuelle normale ...
Félicitations pour tes deux mois, pour ton inscription ici, et pour ton prochain rétablissement !
Tu peux mettre un compteur pour ton sevrage si tu le souhaites (en haut, à droite sur la page du portail), te mettre un objectif peut t'aider à avoir un but et te sentir fier de l'atteindre.
Qu'as-tu mis en place pour tenir ton sevrage? Vois-tu un psy? Je te propose également d'ouvrir un carnet de sevrage dans la section témoignage, que tu pourras remplir quand ce sera dur, pour partager tes victoires, pour qu'on te donne des conseils, un journal de bord au quotidien pour comprendre ton évolution et l'accompagner
j'ai donné à ma copine le code du control parental de mon ordinateur, à part des photos softs qui trainent sur internet je n'ai plu accès à rien en terme de pornographie, je n'ai pas arrêté la masturbation comme beaucoup le font, je doit apprendre encore à me réguler vis à vis de ça , mais j'ai déjà grandement baissé la fréquence de mes épisodes, et pendant ces derniers mes pensées sont devenues plus softs, plus normales, dans certaines de ces pensées il n'y a parfois même plu de sexe, juste des embrassades d'avant acte et de la séduction. Je ne crois pas qu'arrêter définitivement la masturbation apporte non plu un rapport sain avec sa sexualité.
Ceux qui arrête la mb ne l'arrêtent pas forcément avec dans l'idée de ne plus jamais "pratiquer". Mais nous parlons d'une dépendance, comme un alcoolique a besoin d'une période sans alcool pour se sortir de là, je crois vraiment qu'un dépendant sexuel a besoin d'une période sans mb pour retrouver, justement, un rapport sain à la sexualité.
De plus nous sommes nombreux à avoir expérimenté, dans le sevrage, le changent du corps face à ces comportements, un peu comme le corps change à l'adolescence, durant la puberté, on retrouve parfois cette période en sevrage, et pour l'avoir vécue, ma vie de couple et ma vie sexuelle se sont améliorées après cette période.
Maintenant à toi de voir, peut-être n'es-tu pas prêt, peut-être as-tu besoin de faire ça par étapes... Mais ne sous-estime pas le sevrage.
quelles changements du corps?
Le corps est habitué à une sexualité exarcerbée, ou à une masturbation compulsive etc. Ce sont des shoots, comme une drogue. Le corps en a besoin pour fonctionner correctement. Mais si tu habitue ton corps à se passer de shoots, li faudra qu'il s'habitue à un autre mode de fonctionnement, tout comme l'adolescent a besoin de plus d'énergie pour gérer son corps d'adulte par exemple.
Tu passes donc par une phase de transition qui t'aidera à fonctionner différemment.
l'argument d'un certain nydoo me semble tout aussi juste que le votre :
http://www.dependance-sexuelle.com/sujet...-mais-dans
l'arret radical d'un acte naturel, n'est ce pas le risque de s'exposer à la culpabilité? car se re-masturber=échec et la conséquence de l'échec face à soi meme à pour conséquence inéluctable la culpabilité, n'est ce donc pas le risque d'associé la masturbation à la culpabilité, je trouve cela dangereux, car la culpabilité face à soi à répétition me semble propice à créer une déprime , et le but est de retrouver l'équilibre , mais peut etre que je me trompe...
Bonjour mulder et bravo pour ton inscription.
Concernant la masturbation durant la période de sevrage je rejoins l'avis d'Ekeiloh.
C'est également le conseil que tu trouveras dans tout les endroits qui traite le sujet.
Je suis moi-même un masturbateur compulsif et il est important de comprendre que la masturbation est fortement déconseillée dans le processus de sevrage.
Porno et masturbation sont étroitement liés dans le cas de la masturbation compulsive, le porno appelle la masturbation et la masturbation le porno (les fantasmes doivent être considérés comme du porno).
L'objectif est donc de déshabituer notre cerveau à ce système vicieux par un "reboot", la masturbation empêche ou retarde ce reboot
Nos avis ne sont bien sur que des conseils, que tu prends ou pas, heureusement que nous ne sommes pas obligés de suivre tous ce qu'on nous dit sur nos fils, ça serait un sacré bordel !
Nous parlons du sevrage par expérience: je n'ai jamais vu quelqu'un s'en sortir durablement sans cette période là. Et pour ma part, la culpabilité c'est avant de commencer un sevrage que je l'avais, avec le mal que je faisais à mes exs, ma famille, à moi-même... Si j'ai cherché à régler la problématique de la dépendance sexuelle, c'est bien parce que c'était une problématique.
Actuellement, mes dernières rechutes n'étaient qu'un moyen de savoir que je n'étais pas encore assez épanouie pour m'en passer, que j'avais encore du chemin à faire, que je n'étais pas arrivée au bout de mes aspirations et possibilités pour moi-même. Je n'irait pas jusqu'à dire que c'etaient de bonnes nouvelles, mais en tout cas c'étaient des opportunités d'avancer. Mais elles n'étaient pas les seules, et surtout elles étaient assez espacées pour que je puisse identifier la cause !
La masturbation n'est pas un acte naturel dans le sens qu'elle nous détourne de l'objectif naturel de la récompense qu'elle procure.
Comportement érotique
Surtout lorsque cette sexualité est basée sur des constructions mentales nous amenant à nous détacher de la réalité.
Il n'est pas difficile d'en déduire les dérèglements cognitifs et comportemental qui peuvent en découler.