Passé une nuit d'enfer...
Réveillé de 3h à 6h, tourmenté par des fantasmes incessants. Difficile de lutter, mais j’ai décidé de ne pas céder à la facilité et de ne pas me masturber…
Même si je ne consulte plus des sites pornos depuis au moins deux ans, je me rends bien compte que la pornographie a pollué ma tête avec des images qui reviennent souvent, surtout dans les périodes plus « difficiles ».
Parfois c’est vraiment difficile à vivre !
Bonjour et bienvenue sur le forum. C'est super que tu nous aies rejoint !
Tu pourrais peut-être nous en dire plus sur toi pour que nous puissions t'aider: par exemple les aspects de ta dépendance, si tu as des activités, une vie sociale... Bon courage!
J’ai hésité à vous écrire, mais enfin je me suis lancé.
Je me présente. J’ai 41 ans, et je suis célibataire, par choix. J’ai eu, plus jeunes, plusieurs relations de nature sexuelle, mais qui, au-delà du plaisir, ne m’ont jamais vraiment comblé. Je vis aujourd’hui mon célibat d’une façon épanouie, en étant heureux de ma vie, une vie que je ne changerai avec celle de personne d’autre. Une vie qui me mène à croiser beaucoup de gens, même si parfois elle est quand même un peu stressante.
C’est vrai que je me sens légèrement en décalage par rapport à la plupart des témoignages que j’ai lu sur ce forum (c’est pourquoi je me suis inscrit en tant que ex-dépendant). Il y a eu un temps, vers mes 23-24 ans, où j’ai failli sombrer dans la pornographie, mais à cette époque-là j’ai eu la chance de ne pas avoir une connexion internet chez moi. Plus tard, j’ai acheté des magazines soft-porno et encore plus tard, pendant un temps j’ai consulté des sites pornos d’une façon intense et presque compulsive.
Mais comme dans le cas de mes relations, ce qui me restait, ce n’était qu’un goût amer d’insatisfaction profonde. Je sentais qu’au fond je n’étais pas fait pour cela, et que multiplier les orgasmes ne servait à rien sinon à creuser un gouffre encore plus profond. Voilà pourquoi j’ai stoppé net ces pratiques.
Seulement que voilà, dans des périodes plus difficiles, mon passé me revient en pleine figure et mes vieux démons, tous les souvenirs et les images pornos que ma mémoire a emmagasinées refont surface sous la forme de fantasmes...
La nuit, quand les freins inhibitoires tombent, c’est parfois difficile et j’ai du mal à en sortir. Je ne veux pas me masturber, même si un soulagement physique aurait l’avantage de me calmer et de me faire endormir vite…
Merci pour vos encouragements.