Dépendance sexuelle

Version complète : autosuggestion (fzc)
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<!--[if gte mso 9]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} <!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Réponse à froid : Merci pour ces précisions, il ne faudrait pas en effet que mes propos puissent servir à alimenter une fausse pratique spirituelle qui ne mènerait à rien. Je suis d'accord, j'ai bien compris. (Et d'ailleurs je précise pour les lecteurs que ça pourrait intéresser que notre petit différent m'a permis de faire le rapprochement entre ma réaction émotionnelle exagérée et des situations similaires dans mon passé, où mon ressenti était tenu pour peu de valeur et même purement et simplement nié. On n'a jamais fini de se remettre les pendules à l'heure intérieurement. Les interactions avec les autres sont révélatrices de  ce que nous sommes, c'est pourquoi j'exhorte parfois à plus de communication… par honnêteté justement, même si ça doit me mettre dans une situation périlleuse où j'aurais à devoir approfondir le propos, je crois que c'est le but de toute discussion. On apprend toujours des autres, même en essayant de leur apprendre quelque chose, nous sommes tous des éducateurs éduqués par nos interlocuteurs, nos élèves ou nos enfants.) Je n'ai pas enlevé mon témoignage, je vais le remettre dans un autre topic : [Discussions générales sur l'addiction] viewtopic.php?topic_id=3729&forum=2&post_id=45221#forumpost45221 après l'avoir purgé non pas de son contenu essentiel mais des longueurs et complications inutiles qui nuisaient à la compréhension et lui avoir ajouté des précisions. Ne me mets pas la pression ! Laisse moi le temps de rédiger ! Je ne veux plus publier une chose qui ne serait pas assez travaillée, ça fait désordre. D'autant qu'avec des interlocuteurs comme toi, j'ai plutôt intérêt à affûter le propos. Je pense que c'est au bénéfice des lecteurs du forum, donc je me prête au jeu.

Le rôle précis de l'autosuggestion est assez difficile à cerner, peut-être que des exemples ponctuels m'en viendront plus tard, c'est quelque chose de plutôt global. C'est de l'ordre de travailler sur l'outil qui permettra de travailler sur autre chose. Le mental n'est pas l'émotion et si on ne travaille pas au niveau de l'émotion parallèlement ou avant, le travail mental peut se révéler en effet  insuffisant. Je dirais : une croyance est la forme la plus aboutie de l'autosuggestion. On lui accorde une foi pleine et entière et donc on lui permet d'avoir une influence suffisante pour produire des résultats dans notre vie. Et les croyances commencent par des affirmations répétées, associées à une compréhension de cette affirmation qui nous autorise à l'accepter comme vraie. Mais comme je l'ai souligné, même si on n'y croit pas, la répétition (figure rhétorique de base) finit par en convaincre le subconscient, et un jour on se retrouve à répéter ce qu'on a souvent entendu, sans jamais l'avoir remis en question. C'est ainsi que se propagent les erreurs de toutes sortes et les mensonges de la propagande (j'ajoute qu'aujourd'hui, puisque la religion ne remplit plus cet office, c'est la science -pseudoscience prostituée plutôt- qui donne une légitimité aux conneries dangereuses des mercantiles de tous crins).

Par exemple : le fait de croire que je ne rechuterai pas dans l'alcoolisme même si je bois occasionnellement un verre de vin a pour résultat que ne n'ai pas peur de rechuter et qu'effectivement je ne rechute pas. La peur étant absente, la dépendance physique n'y étant plus, et mon travail sur moi-même m'ayant permis de déterrer les causes premières de ma dépendance psychologique, il n'y a plus de système de défense qui puisse me ramener à cette addiction. De la même façon : je ne rechute plus depuis plus de trente ans dans le tabagisme (même s'il m'est arrivé de rêver que j'avais repris le tabac plusieurs années après avoir arrêté). Donc je dirai que l'autosuggestion est une façon de travailler au niveau de la foi. Façon qui peut demeurer un peu mécanique et verbale -voir totalement inefficace- si on en reste aux paroles sans y ajouter la conviction de son efficacité et la certitude que ce travail va nous aider. Tu veux chipoter ? et bien chipotons ! : remettre en doute son efficacité est une façon d'inviter le lecteur à expérimenter cette inefficacité puisque tu auras par tes propos aidé à nourrir cette croyance négative, que tu l'auras suggestionné à ne pas réussir à le faire. C'est comme en physique quantique : l'observateur qui se croit extérieur influe lui-même sur sa propre perception et conditionne donc le résultat qu'il observe. Et dans la vie intérieure c'est pareil. C'est pourquoi dans une recherche de vérité, il ne faut pas trop faire le malin, sinon ça ne fonctionne pas. Car la foi n'est pas seulement en Dieu ou en soi-même, ça peut être la foi dans des idées ou des méthodes. Celui qui accorde foi dans une thérapie quelle qu'elle soit augmente les possibilités de voir cette thérapie couronnée de succès. C'est ce qui permet à l'effet placebo de fonctionner. Si ça fonctionne pourquoi ne pas s'en servir ?

Je ne connais rien du néo advaïta, mes connaissances théoriques sur l'irréalité de l'ego viennent du bouddhisme Chan, auquel Krisnamurti (que j'ai lu entièrement) a puisé en son temps, et qui vient lui-même du taoïsme. Mais je ne répète pas bêtement ce qu'a dit K. Un beau jour j'ai réalisé par moi-même ce qu'il disait et j'ai cessé de croire que lui détenait une vérité que je n'avais pas. En une fraction de seconde, j'ai enfin intégré ce que j'avais passé des années à étudier sans comprendre. La même chose m'est arrivée pour Léo Ferré. Je restais bloqué au niveau des mots, ébloui par le talent du mec, sans voir que le propos était des plus simples et des plus humains, qu'il racontait sa vie et que cette vie était aussi la mienne. Pas de différence. Ce furent deux Insights marquants, donc des petits éveils de rien du tout qui, ajoutés aux autres, permettent de passer la tête entre les barreaux du moi pour voir ce qui se passe dehors, sortir de la prison de l'intellect et de la séparativité égotique. C'est donc tout naturellement que je suis revenu aux racines de ma propre foi, si on peut dire, et c'est pourquoi l'approche de Mantak Chia m'a entièrement convenu et a eu une telle efficacité pour moi. J'y étais préparé culturellement par mes croyances.

Il y a toujours eu des gens pour pratiquer de façon fausse, que ce soit en bouddhisme ou dans les autres religions. C'est ces gens là que je désigne (ce n'est pas très gentil mais ça a le mérite d'être clair) par bigots ou cerveaux ramollis. Ils répètent les enseignements des dogmes sans chercher à les vivre par eux-mêmes (ou tout au moins d'une façon insuffisante et en dilettantes), sans chercher à savoir ce que ces enseignements signifient réellement, d'un point de vue initiatique qui puisse rester identique pour un agnostique, un athée ou un pratiquant d'une religion qui ne soit pas la leur propre. Étant trop proches de la lettre ils ne comprennent pas que le propos des autres systèmes de pensée religieuse est exactement le même que le leur, et que seul l'angle de vision est différent ; et ils finissent invariablement par dire des conneries parce que le dogme les asphyxie. Quand je lis à propos du vaudou, de la macumba, du chamanisme amérindien ou autres, je regarde depuis ce point de vue universel de l'expérience mystique qui est la même partout. Utiliser des connaissances théoriques n'est qu'un moyen, un raccourci pratique pour ne pas avoir à tout réexpliquer à chaque fois qu'on veut parler de sa propre expérience, mais c'est aussi un obstacle pour ceux qui ont des cheminement culturels et religieux différents. Le fait que des gens puissent se tromper en me lisant ne saurait être une raison suffisante pour moi de ne pas essayer de communiquer à propos de ce que j'ai vécu ou que je vis, par les moyens qui sont à ma portée, puisqu'il n'y en a pas d'autres. Mais j'essaie de mettre l'accent sur ce qu'on pourrait appeler une http://www.unisson06.org/index.htm basée sur les apports des sciences de http://www.unisson06.org/dossiers/relati...stique.htm autant que sur la tradition http://fr.wikipedia.org/wiki/Gnose qui éclairent depuis l'intérieur le propos parfois confus (pour moi en tout cas) de religions sclérosées, campées dans leur glorieux passé, et donc inaptes à suivre le monde dans ce qu'il est devenu.

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