Dépendance sexuelle

Version complète : Arkad - Ma présentation
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Bonjour Arkad !

Bienvenue et surtout bravo pour cette démarche entreprise ô combien difficile...

Je ne peux que plussoyer tout ce que disent nos collègues concernant la prise en charge psychanalytique...Je suis un professionnel de la santé mentale ( comme quoi personne n'est à l'abri !!) et je peux t'affirmer avec certitude qu'il ne FAUT pas que tu parles de cela avec elle...
Qu'elle ait pu te "sauver" une première fois est déjà assez extraordinaire, et je comprend que du coup, tu ne puisses voir qu'à travers elle pour cette nouvelle épreuve, tu l'idéalises et c'est normal, cela est même indispensable dans une psychanalyse...Mais là, le sujet à traiter est bien autrement plus complexe, puisque cela va la mettre, elle, dans une position de partie prenante dans la mesure où cela concerne aussi sa propre fille, et surtout de son/votre intimité, dont elle ne doit absolument rien savoir...

Le point positif, c'est que tu sais qu'une thérapie peut fonctionner, et que donc tu pourras avoir une relation de confiance efficace avec quelqu'un d'autre, toute la difficulté sera de trouver cette personne, de recommencer à se raconter, à se livrer, à se mettre en position de vulnérabilité et de fragilité, travail que tu n'aurais plus à faire avec ta belle-mère...

Par contre, je pense que tu peux lui demander de te conseiller un(e) collègue en qui elle a confiance, en lui expliquant que tu as d'autres problématique à traiter mais qui sont de l'ordre intime et que, dans la mesure où votre relation est désormais plus familiale que professionnelle, tu préférerais en discuter avec une personne "neutre"...

Elle n'est plus seulement la mère de ta compagne, elle est aussi la grand-mère de votre fille...

En tout cas, bravo et courage !!

Trust.
Arkad, je partage l'avis de mes "collègues" alors je ne peux qu'appuyer ce qu'ils t'ont écrit. Je pense que tu ne dois pas forcément rejeter cette relation particulière que tu as avec ta belle mère, mais ne pas en faire ta thérapeute. Elle est trop liée à toi affectivement pour devenir ta thérapeute, même si la relation que tu as avec elle est très particulière.

Pourquoi ne pas te servir de cette relation particulière et de confiance que tu as avec elle pour qu'elle t'oriente vers quelqu'un qui sera moins lié à toi ?

Et as-tu parlé avec elle de cette difficulté qui existe entre vous ? Je parle ici de ce lien affectif qui vous relie.
Tout d’abord, bonsoir à tous et merci beaucoup d’avoir été nombreux à m’avoir répondu, c’est juste super de connaître l’avis de tous et pouvoir faire la « part des choses » comme on peut pour prendre des décisions. Mon temps de réponse à était tel que je devais réfléchir et avoir un temps de réflexion. Pour vous répondre je procéderai par ordre de chronologie pour que ce soit plus simple.

Alessandro, merci beaucoup de me souhaiter la bienvenue, je commence à réellement bien me sentir ici, les articles, les vidéos et la communauté. En ce qui concerne mon âge, il est vrai que je suis content d’entreprendre ces changements maintenant, car j’imagine qu’a un âge plus avancé, les bagages sont plus lourds et donc plus difficile à soulever pour s’en débarrasser, mais ça n’empêche que le combat reste le même et les dangers qui nous guètes se ressemblent, voir sont identiques, et surtout qu’il est possible de s’en sortir qu’importe les âges, un travail profond et une volonté dans failles sont des alliés pour y arriver. Pour ce qui est de la relation thérapeute-patient je pense que les liens affectifs sont à double tranchant, ils peuvent soit enrichir de façon considérable la thérapie, soit inclure une sorte de malaise pendant les séances.

Pour la naissance de ma fille, oui c’est un cadeau, un réel cadeau qui me rends heureux et m’aide à m’épanouir. Je passe du temps avec elle et apprends à la connaître, c’est une bouée de plus accrochée à moi et qui m’aide à ne pas sombrer dans les abymes, même si par mes rechutes j’ai pu remarquer que dans ces instants, je n’ai ni morale ni conscience, le seul besoin d’assouvir ma pulsion est en moi mais je travaille à y remédier. Mon objectif est de pouvoir parler librement et ouvertement de mon histoire avec la dépendance.

Fabrice, oui je pense aussi que la paternité provoque des changements intérieurs profonds, selon les personnes bien sur. Pour ma part, malgré mes 20 ans, j’ai directement accepté la situation et ai mis tout en œuvre pour assurer le confort des miens ; recherche de revenus, permis, remise en question sur beaucoup de chose qui pouvait nuire au bon fonctionnement pour ma future famille (couple+enfant) et c’est aussi à ce moment là qu’avec ma compagne, la pornographie et la masturbation compulsive sont entrés dans nos discussions. Cette analyse va réellement me permettre de démêlé pas mal de choses qui m’handicap sur le plan social et sur le plan affectif, cela me permettre de me sentir mieux et de connaître la source de mon addiction et de m’en défaire.

Pour ma compagne, elle eue du mal au début de réalisé l’ampleur que ça prenait et les efforts à fournir, le diable qui tourne autour mais je sais maintenant qu’elle a compris la difficulté de se sortir d’une telle drogue, cette drogue qui s’est immiscer au plus profond de mon cerveau et avec qui je me suis construit depuis tout jeune, elle a aussi compris qu’elle n’y était pour rien et qu’une rechute ne voulait pas dire qu’elle ne me plaisait pas. Elle me soutient du mieux qu’elle peut et c’est génial, je me sens bien à la maison, je n’ai aucuns mensonges envers elle et c’est un bonheur de pouvoir la regarder dans les yeux sans honte, vraiment…

Merci pour ton soutien Fabrice.

Burrhus, après réflexion et ayant mis les choses dans leurs contextes je pense que tu as raison sur le fait que ça peut être malsain et déplacé car c’est ma belle-mère et c’est sa fille. Je n’irai quand même pas à dire que c’est une dérive de l’inceste car il en est quand même d’une séance psychanalytique avec des procédés bien établi et dans le cadre d’une thérapie, mais le fait que je sois son gendre, il est vrai que ça peut poser problème.

Pour ce qui est du couple, nous nous sommes libérer tout deux de la tutelle parentale, moi par la psychanalyse et ma compagne par le temps et surtout l’éducation qu’elle a reçu.

L’enthousiasme que je porte à ma belle-mère est tel que c’est une personne d’esprit et de cœur et je respecte réellement ça, le fait que ce soit mon analyste me plaisait beaucoup dans le sens ou on aurait pu aussi aborder le volet spirituelle et/ou religieux, qui est quand même source de paix. Puéril, peut-être, après tout je n’ai encore que 20 ans, certaines bases sont là, mais beaucoup de choses restent à construire et/ou développer.

Trust, professionnel de la santé mentale, il est vrai que je ne m’en serais pas douté, comme quoi ce vice et ce mal atteint réellement tout le monde, je viendrai lire ta présentation pour te connaître mieux. Cependant je trouve assez exagéré de dire que c’est extraordinaire qu’elle ait pu m’aider une première fois, le fait que ce soit ma belle-mère handicaperai sûrement mon analyse, oui sûrement car sur le plan social, plus particulièrement sexuel, nous aurions eu sûrement un gros malaise. En revanche en aucuns cas son statut de belle-mère influerait sur une séance ciblé par rapport à un de mes problèmes extra-sexuel. En revanche je te rejoins sur le fait que oui, j’idéalise totalement ma psychanalyse et je ne me vois pas la faire avec quelqu’un d’autre que ma belle-mère pour la simple et bonne raison qu’elle m’a énormément aidé, soutenu et guidé pendant 9 mois, après un traumatisme très fort. J’ai cependant compris que je devrais trouver quelqu’un d’autre, pour pouvoir être alaise complètement et surtout ne pas parler de ma pornodépendance dans l’oreille de la psychanalyste et en même temps de la belle-mère.
Pour ce qui est de la recherche je pense la faire seule dans un premier temps et si les résultats n’ont pas été concluants je lui demanderai conseil.
Merci pour tes encouragements Trust, je te souhaite aussi bien du courage et beaucoup de force.

Stef, après réflexion je vous rejoins aussi, car il est vrai que ce serait malsain et déplacé de faire mon analyse avec ma belle-mère c’est pourquoi je vais chercher quelqu’un d’adéquat. Par contre je ne vois pas les difficultés qu’il existe entre nous… Ce lien affectif n’est pas une difficulté, simplement un outil de remise en question, d’étude en spiritualité, sagesse.

Merci à vous de m’avoir répondu, car vous m’avez forcé en quelques sortes à revoir ma position pour au final en conclure que oui, je devrais trouver quelqu’un d’autre. C’était une question importante, car un choix important. Alors vraiment, merci à vous tous. J’espère avoir pu vous répondre à tous personnellement comme il se doit. Je n’ai pas encore ouvert mon carnet de sevrage mais ça ne saurait tarder, car ici c’est quand même ma présentation !

J’espère pouvoir continuer à vous lire, je suis en ligne.

Amitiés.
ARKAD
Bravo Arkad, ne pas prendre ta belle-mère comme thérapeute, c'est le bon choix! Ainsi, elle restera ta belle-mère, avec cette relation privilégiée que vous partagez.
Arkad, j'ai pas voulu être désagréable en disant puéril, ce que je vois, c'est que tu es très amoureux de ta femme, et ça c'est la bonne base. C'est à protéger, de toutes formes d'égarements. Tout ce qui risque de mettre de la confusion, c'est toujours un brouillard qui rend la route plus dure. La confusion amène le malentendu qui amène la division. Quand les choses sont claires, elle peuvent être plus dure au début mais aussi plus durable.

Il n'y a pas de sevrage facile, surtout celui là.

Pour ce mot puéril, c'est vrai que tu n'as que 20 ans, j'en ai 50, mais dans 30 ans ta fille sera encore ta fille, ton chemin est maintenant à la prudence d'un chef de famille.

Et puisque tu parles de spiritualité, la prudence est une des quatre vertus cardinales, qui vient du coeur (la Prudence, la Justice, la Force et la Tempérance), différente des trois vertus théologales qui sont données par Dieu (la Charité, la Foi et l'Espérance).
Bonjour Burrhus, merci de prendre de ton temps pour apporter ta sagesse et tes conseils.

Pour ce qui est du mot puéril ne t'en fais pas je ne l'ai pas mal pris, vraiment, je me suis au contraire demandé pourquoi, pour en conclure que nous avions 30 ans d'écart. 
Pour ce qui est de ma femme, oui je suis très amoureux et ça depuis quelques années. J'ai bien remarqué que la pornographie avait amené beaucoup de confusion comme tu dis dans ton post, et ça nous a valu nombres de disputes... Nous avons un + qui nous sauve toujours, la discussion. Si nous ne discuterions pas, cela ferait longtemps que nos chemins se seraient séparer. Par la discussion j'ai pu mûrir et apprendre ce qu'était une relation, une vraie, car je n'en avais jamais connu.
Cela paraît bête mais tes phrases théologiennes me donne beaucoup de motivation... Cela me rapelle la marche à suivre, la Prudence, la Force, la Justice et la Tempérance..

Bonne soirée à tous.
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