Salut Mario.
Organise ton week-end heure par heure, et tiens toi aux lois de ta composition, fait le avant que le week-end arrive, tu te fais le film du week-end que tu veux vivre, et après, il n'y a plus qu'à le vivre.
Par rapport à ta phrase, je me sens brisé. Seul l'orgueil est brisé, l'orgueil de se vouloir selon une image que l'on s'est construite pour s'aimer. C'est cette image qui est brisé, parce que tu ne suportes pas de n'être que ce que tu es. Mais peux-tu prétendre savoir qui tu es.
L'échelle de l'honneur n'est pas forcément celle que tu crois. Quelqu'un que tu crois plus moche que toi est peut-être en vérité plus beau que toi. La vertue, le courage, la gratuité, cela est souvent invisible, quand c'est trop visible, pour moi, c'est suspect.
J'ai lu un jour dans la littérature chrétienne que la luxure et l'orgueil sont les deux côtés d'une même médaille. Cela explique qu'on ne règle pas le problème uniquement en supprimant la luxure. L'abstinence n'est pas le remède. Supprimer l'un et vous renforcez l'autre. Voilà pourquoi les rechutes sont si fréquentes en dépit de la meilleure volonté pour s'en sortir. C'est qu'à la base, il s'agit d'un problème spirituel. Apprendre à vivre dans l'humilité, voilà la route qui conduit au rétablissement.
Bonsoir à tous,
Le week-end tire à sa fin et Victoire! j'ai tenu le coup. Pas de luxure, ni en pensée ni en acte. C'est la première fois depuis des lustres que je passe la fin de semaine seul sans websexe. Ce qui veut dire, pour ma part, à toute fin pratique 10 jours de sobriété. Oh je ne me compte pas d'histoires. Je sais bien qu'un quart de seconde de distraction et hop! me voilà à la case départ. C'est pourquoi je vais périodiquement revenir sur Dépendance-sexuelle.com pour rendre compte de mon cheminement. Pour l'instant, tout va bien puisqu'à la suite de ma douloureuse dernière rechute, ma conscience est encore en alerte. Mais qu'en sera-t-il quand j'aurai repris du poil de la bête, comme on dit par chez-nous?
Quoi qu'il en soit, je tiens à vous remercier pour le support que vous m'avez apporté la semaine dernière. J'étais très mal en point à la suite de ma dernière rechute et sans une réaction rapide, je risquais la dépression, qui aurait pu avoir des suites très fâcheuses pour la suite des choses. Vous m'avez fait comprendre rapidement qu'il s'agissait des symptômes combinés de la rechute et du sevrage, conpréhension sans laquelle j'aurais risqué encore longtemps d'errer dans les labyrinthes de ma conscience douloureuse.
Burrhus m'avait laissé entendre qu'en fréquentant assidûment Dépendance-sexuelle.com je me remettre de ma rechute beaucoup plus rapidement que je ne le pensais. Il ne sait pas trompé. Déjà aujourd'hui, mon humeur était redevenu stable, sans l'aide de psychotropes ou d'anxiolitique. Hourra! Merci à vous tous.
Malgré du peu de temps dont je dispose, je vais tâcher de lire la feuille de route de ceux qui ont pris le temps de me répondre la semaine dernière en espérant leur apporter mon humble soutien. Encore une fois, merci! merci! merci! pour votre écoute et votre soutien.
Bravo
Un grand Bravo Mario et courage car le chemin est long. Ta bonne humeur et ton enthousiasme sont contagieux et c'est SUPER.
Encore Bravo et continu sur ta lancée.
Le chemin peut être long, difficile, mais à jamais il sera bénéfique.
Merci Arkad84! C'est ma deuxième semaine complète de sevrage. Je souffre encore de ma dernière rechute, brutale. Comme un dérèglement neurochimique dans le cerveau. Mais les choses s'améliorent. Difficile de mener le combat quand on est blessé. Mais Dieu merci! la volonté pour mener le combat est au rendez-vous! Comme le dit la chanson de Bob Daylan (Blowin' in the wind) : How many roads must a man come down before you call him a man?
Bonjour à tous,
Je viens de relire les messages que j'avais écrits il y a déjà quelques années. Je suis frappé de constater qu'à peu de choses près, je revis à l'identique le même scénario que celui que j'avais écrit à l'époque dans dépendance-sexuelle, mais en plus fort. Ça fait déjà deux mois que je me bats avec des symptômes de dépression et de détresse psychologique au quotidien. J'ai vécu un épisode de porno de près d'une dizaine d'heures en juin dernier dans une période où j'étais tendu à l'extrême et du coup j'ai réactivé mon syndrome post-traumatique. Résultat : cela a provoqué un dérèglement neuronal au point où j'ai peur d'en rester affecté sinon handicapé. Depuis, je n'y suis pas retourné.
J'ai tenté à quelques reprises de revenir sur le site dépendance-sexuelle depuis mes derniers posts en 2015 mais chaque fois un problème de code d'accès m'y interdisait l'accès. Il aurait été nécessaire que je poursuivre mes échanges sur Dépendance-sexuelles car je constate que même après une longue période de rétablissement (plus ou moins stable), le suivi est absolument essentiel car on en a jamais fini avec la dépendance sexuelle et sans une vigilance soutenue, la rechute peut vous foudroyer sans crier gare...
Les membres viennent et repartent et reviennent, ainsi va la vie du forum.
Ici, ce que l'on y vit est souvent très fort, et faire des poses est logique. Mais visiblement il ne s'agit pas pour toi de cela, mais d'un code d'accès que tu n'es pas parvenu à retrouver. Si cela t'arrivait à nouveau, recrée un compte avec un nouveau pseudo genre Mario2 et fait connaitre ta difficulté au modérateur qui trouvera forcement une solution pour toi. Ne te prive pas d'un service dont tu as besoin.
Très content de te revoir.
Je viens de faire un lien important entre ma dépendance à la porno et le syndrome post-traumatique dont je souffre. Dans le site Mémoire traumatique et victimologie, on explique que «Les conduites à risques dissociantes font partie des conséquences psychotraumatiques des violences». La porno agit exactement de cette façon dans ma vie, c'est ce qui explique qu'à chaque rechute, je replonge brutalement dans l'univers de mes traumatismes avec tout le cortège des symptômes liés à mon syndrome.