25-03-2015, 15:19
Salut à tous,
Straight (" -c'est mon pseudo - ah bon ? - oui oui !"), bienot 28 ans, et en proie à une dépendance de bien longue date.
J'ai découvert votre forum un peu par hasard, en cherchant des infos sur le sevrage pornographique (et meme masturbatoire).
J'ai décidé de m'y inscrire pour les raisons qui vont suivre, dans la description de mon parcours, dans lequel peut-être certains se reconnaitront. J'ai décidé de déballer mon sac, c'est un peu un moyen pour moi de mettre les choses à plat.
Ma première pulsion sexuelle, je m'en souviens bien. Je devais avoir 6 ans, il y'avait une jolie fille sur un prospectus tout à fait anodin qui trainait sur la table de la cuisine. Je l'ai emmené dans ma chambre et je l'ai fixé, je ne savais pas ce qui m'attirait là dedans, je ne comprenais pas, mais ça réveillait quelque chose d'un peu incontrôlable en moi. C'est la première érection dont je me souviens. Ce fut vraiment fascinant. Puis les mois et les années passèrent.
Entre 8 et 10 ans, j'ai commencé a ressentir des désirs plus ou moins amoureux. Et j'ai commencé à découvrir le tabou, la suggestion, le caché. La simple signification que quelque chose d'excitant puisse etre caché, privé, rendait cette chose encore plus excitante : Une dame qui se change dans une cabine d'essayage, une jeune fille qui enfile son maillot de bain derrière un rocher ou qui se cache sous une serviette à la plage.
C'est vite devenu une obsession. Mais à l'époque, je n'avais pas de problème avec ma sexualité. Je ne faisais qu'y penser, et ça n'était que de l'érotisme.
Arrivé 10 ans. Je me suis masturbé une première fois.
Les premiers mois c'était parfaitement occasionel. Puis c'est vite devenu une habitude : Une fois par jour, le matin. Puis matin et soir. Et finalement, dès que j'avais un moment de libre, parfois 3 à 4 fois de suite. Comme si ça n'était jamais assez.
Quand je suis entré au collège, à 11 ans. Je me voyais comme un obsédé. Mais ça ne me dérangeait pas. Je me disais que c'était une force que la nature m'avait donné, que j'avais plus que les autres : Je me trouvais bien monté, je bandais dur comme l'adamantium, et j'avais une énorme énergie sexuelle.
En 1998, j'ai eu 12 ans, internet s'est démocratisé. J'ai commencé à passer très régulièrement du temps sur internet et bien plus. Les premiers sites porno, c'était un peu le nirvana, le sésame qui s'était ouvert à moi. Et coup de bol, ça tombait pil poil en pleine période de rute adolescente. Dès que je m'ennuyais j'allais me masturbais sur des sites. Et quand il n'y avait plus de forfait, il restait le film érotique du dimanche soir, sur une grande chaine nationale, on s'en souvient tous.
Je me souviens un après midi d'été, l'avoir fait 12 fois entre 14 et 19h.
A cette époque, j'étais parfois obligé de me retenir une longue journée, c'était l'enfer.
Ca a duré encore 13 longues années.
Entre 17 et 20 ans, je me souviens m'etre masturbé plusieurs fois dans les toilettes des lieux publics car je ne tenais plus, c'était comme si j'allais explosais.
Aux alentours de mes 24 ans, ça a commencé à déraper. Pour diverses raisons personnelles j'ai commencé à déprimer. Je me suis mis à ne plus rien faire avec ma copine, moi qui auparavant n'en avait jamais assez... Je passais des nuits blanches à regarder du porno en continu pendant qu'elle dormait. Et puis sans plus de boulot ni d'études, ça s'est étalé sur la journée entière.
Jusqu'alors, j'avais toujours été répugné par les images trop hard. Pourtant, j'en suis venu à regarder du hardcore, etc, sans broncher.
Là, j'ai commencé à déprimer sérieusement : ma vigueur commençait à me quitter. Ma libido a diminué de moitié, je me suis mis à bander de plus en plus mou, avec de vagues périodes d'amélioration. Moi qui pensait que ça serait la derniere chose dont je patirais un jour.
Pourtant, et jusqu'à il ya quelques jours, je continuais a me masturber, à tirer sur la cordes jusqu'à plus soif, malgré un libido toujours plus faible.
Ce qui m'a fait m'inscrire ici c'est que ma relation actuelle en pâti pas mal. Je n'ai jamais envie de ma copine, et quand j'en ai envie, je ne suis plus vraiment performant. Elle, est géniale, très patiente. Mais je vois bien qu'elle est frustré. Voilà bientôt 3 ans que nous sommes ensemble, et je compte sur les doigts d'une main les rapports satisfaisant que nous avons eu ensemble.
C'est pourquoi j'ai décidé d'en finir avec cette vilaine dépendance, qui me bousille la vie.
Dans mon cas j’arrête a la fois le porno ET la masturbation (meme en seul), car j'ai perdu énormément de sensibilité, physique ET psychique.
La dernière fois, c'était le samedi 21. Pour une fois je n'éprouve pas trop trop de manque, bien que ça commence à monter plus sérieusement depuis aujourd'hui. Il faut dire que j'ai tellement abusé de mon corps...
J'ai parfois quelques flash d'images associées à des pulsions violentes, qui ne durent que quelques dixièmes de secondes.
J'espère que vous aurez le courage de lire toute l'histoire.
Merci pour votreaccueil, votre temps, et à très bientôt sur le forum !
Après un petit test, j'ai obtenu 13 oui au questionnaire d'Orroz.
Straight (" -c'est mon pseudo - ah bon ? - oui oui !"), bienot 28 ans, et en proie à une dépendance de bien longue date.
J'ai découvert votre forum un peu par hasard, en cherchant des infos sur le sevrage pornographique (et meme masturbatoire).
J'ai décidé de m'y inscrire pour les raisons qui vont suivre, dans la description de mon parcours, dans lequel peut-être certains se reconnaitront. J'ai décidé de déballer mon sac, c'est un peu un moyen pour moi de mettre les choses à plat.
Ma première pulsion sexuelle, je m'en souviens bien. Je devais avoir 6 ans, il y'avait une jolie fille sur un prospectus tout à fait anodin qui trainait sur la table de la cuisine. Je l'ai emmené dans ma chambre et je l'ai fixé, je ne savais pas ce qui m'attirait là dedans, je ne comprenais pas, mais ça réveillait quelque chose d'un peu incontrôlable en moi. C'est la première érection dont je me souviens. Ce fut vraiment fascinant. Puis les mois et les années passèrent.
Entre 8 et 10 ans, j'ai commencé a ressentir des désirs plus ou moins amoureux. Et j'ai commencé à découvrir le tabou, la suggestion, le caché. La simple signification que quelque chose d'excitant puisse etre caché, privé, rendait cette chose encore plus excitante : Une dame qui se change dans une cabine d'essayage, une jeune fille qui enfile son maillot de bain derrière un rocher ou qui se cache sous une serviette à la plage.
C'est vite devenu une obsession. Mais à l'époque, je n'avais pas de problème avec ma sexualité. Je ne faisais qu'y penser, et ça n'était que de l'érotisme.
Arrivé 10 ans. Je me suis masturbé une première fois.
Les premiers mois c'était parfaitement occasionel. Puis c'est vite devenu une habitude : Une fois par jour, le matin. Puis matin et soir. Et finalement, dès que j'avais un moment de libre, parfois 3 à 4 fois de suite. Comme si ça n'était jamais assez.
Quand je suis entré au collège, à 11 ans. Je me voyais comme un obsédé. Mais ça ne me dérangeait pas. Je me disais que c'était une force que la nature m'avait donné, que j'avais plus que les autres : Je me trouvais bien monté, je bandais dur comme l'adamantium, et j'avais une énorme énergie sexuelle.
En 1998, j'ai eu 12 ans, internet s'est démocratisé. J'ai commencé à passer très régulièrement du temps sur internet et bien plus. Les premiers sites porno, c'était un peu le nirvana, le sésame qui s'était ouvert à moi. Et coup de bol, ça tombait pil poil en pleine période de rute adolescente. Dès que je m'ennuyais j'allais me masturbais sur des sites. Et quand il n'y avait plus de forfait, il restait le film érotique du dimanche soir, sur une grande chaine nationale, on s'en souvient tous.
Je me souviens un après midi d'été, l'avoir fait 12 fois entre 14 et 19h.
A cette époque, j'étais parfois obligé de me retenir une longue journée, c'était l'enfer.
Ca a duré encore 13 longues années.
Entre 17 et 20 ans, je me souviens m'etre masturbé plusieurs fois dans les toilettes des lieux publics car je ne tenais plus, c'était comme si j'allais explosais.
Aux alentours de mes 24 ans, ça a commencé à déraper. Pour diverses raisons personnelles j'ai commencé à déprimer. Je me suis mis à ne plus rien faire avec ma copine, moi qui auparavant n'en avait jamais assez... Je passais des nuits blanches à regarder du porno en continu pendant qu'elle dormait. Et puis sans plus de boulot ni d'études, ça s'est étalé sur la journée entière.
Jusqu'alors, j'avais toujours été répugné par les images trop hard. Pourtant, j'en suis venu à regarder du hardcore, etc, sans broncher.
Là, j'ai commencé à déprimer sérieusement : ma vigueur commençait à me quitter. Ma libido a diminué de moitié, je me suis mis à bander de plus en plus mou, avec de vagues périodes d'amélioration. Moi qui pensait que ça serait la derniere chose dont je patirais un jour.
Pourtant, et jusqu'à il ya quelques jours, je continuais a me masturber, à tirer sur la cordes jusqu'à plus soif, malgré un libido toujours plus faible.
Ce qui m'a fait m'inscrire ici c'est que ma relation actuelle en pâti pas mal. Je n'ai jamais envie de ma copine, et quand j'en ai envie, je ne suis plus vraiment performant. Elle, est géniale, très patiente. Mais je vois bien qu'elle est frustré. Voilà bientôt 3 ans que nous sommes ensemble, et je compte sur les doigts d'une main les rapports satisfaisant que nous avons eu ensemble.
C'est pourquoi j'ai décidé d'en finir avec cette vilaine dépendance, qui me bousille la vie.
Dans mon cas j’arrête a la fois le porno ET la masturbation (meme en seul), car j'ai perdu énormément de sensibilité, physique ET psychique.
La dernière fois, c'était le samedi 21. Pour une fois je n'éprouve pas trop trop de manque, bien que ça commence à monter plus sérieusement depuis aujourd'hui. Il faut dire que j'ai tellement abusé de mon corps...
J'ai parfois quelques flash d'images associées à des pulsions violentes, qui ne durent que quelques dixièmes de secondes.
J'espère que vous aurez le courage de lire toute l'histoire.
Merci pour votreaccueil, votre temps, et à très bientôt sur le forum !
Après un petit test, j'ai obtenu 13 oui au questionnaire d'Orroz.