Dépendance sexuelle

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A posteriori, je pense que j'ai fait preuve d'un excès de confiance. Il ne faut jamais (ou tout du moins) ne pas baisser la garde, pas encore. C'est trop tôt. Je pensais être plus fort que les autres, j'avais pourtant lu pas mal de commentaires sur les rechutes ici... Mais on se croit plus fort que les autres.
Je vais positiver (!!!!) cette rechute. C'est vraiment une chute dans le sens où l'on perd pied. On chute, on tombe. Tout ce que l'on avait battit en quelques instants s'effondre. Ce n'est pas le fin du monde, mais juste un recommencement avec l'expérience du sevrage précédent.
De nouveau,  je me suis remis en mode anticipation. J'avais laissé un peu tombé. Je viens de prendre un peu de temps pour faire le point et voir les points de tension. J'ai peu dormi, mais l'esprit est plus clair. Je repars serein.
Hier, j'ai beaucoup appris sur moi. Hier midi chez le psy, sur l'enfant qui n'a pas reçu la tendresse qu'il demandait et qui aujourd'hui refuse (ou du moins à une difficulté) à donner cette tendresse aux autres (à mes enfants). Cet enfant, pas malheureux, mais qui n'a pas connu le bonheur et refuse (ou accepte difficilement) le bonheur des autres (et le sien par la même). Hier après-midi, en rechutant, en apprenant que rien n'est gagné, que le combat sera long, mais qu'il en vaut le coût. Me rappeler les moments difficiles et joyeux de ce mois de sevrage. Cette rechute me ramène à ma triste condition mais aussi à l'espoir naissant.
Une nouvelle aube, une nouvelle journée, un nouveau départ.
Never give up !
Je tente une analyse qui peut-être est fausse.

Ce n'est pas que tu es plus fort que les autres, ou que tu te crois plus fort que les autres, mais c'est plutôt que tu n'acceptes des autres que des compliments (que sans doute tu mérites en partie, mais peut-être qu'en partie) c'est que tu es sensible à la flatterie.

C'est le cas typique de celui qui a manqué de reconnaissance, et qui cours après la reconnaissances des autres.

Il se dit "je fais mon max en permanence, la critique est inacceptable".
Et bien si la critique est acceptable, car tu as beau faire ton max en permanence, c'est pas pour cela que tu comble ton monde.... qui lui aussi peut-être et même sans doute fait son max en permanence.

Accepte l'idée que l'on a le droit de ne pas t'aimer.

Le corbeau à perdu son fromage....
Bon le compteur est redescendu bien bas. 1 journée. J'étais peu optimiste hier après la rechute. Mais finalement la journée s'est bien passée et sans tension.
Je prendrai un peu plus tard (peut-être) le temps de discuter mes masturbations intellectuelles (comme Burrhus les appelle).
Je progresse dans la méditation pleine conscience. Je suis parti du livre de Christophe André 'Méditer, jour après jour'. Il y a un CD avec des exercices. Je ne serais dire ce qui me plait ou me fait du bien. Mais ressentir mon corps dans l'instant présent est une expérience sensorielle inédite.Cela m'aide à déterminer les tensions qui sont en moi, au moins les identifier, et aussi de mieux les sentir venir. J'ai comme découvert un havre où je peux à tout moment de la journée venir me ressourcer, c'est appréciable et reposant.
Courage Fabrice et félicitations pour tes 32 jours. Lors d'une rechute on ne repart pas de zéro mais on repart de là où on est tombé. Une rechute n'est pas un échec mais une pause dans le processus de guérison,un réajustement. C'est normal de faire des erreurs dans ce combat, il ne faut pas que cela te décourage mais tu peux en tirer des enseignements." La science évolue par erreurs corrigées." Je pense que tu as engagé pas mal de chantiers et c'est très positif. Si je peux donner mon humble avis, je pense que s'attendre à ce que ta femme s'investisse à fond dans ton sevrage peut te déstabiliser. D'une part, il faut éviter le syndrome du prof, c'est-à-dire lorsqu'on travaille en classe le regard du prof au-dessus de notre épaule a souvent tendance à déstabiliser, à stresser même à faire perdre nos moyens. Je peux comprendre ce besoin de soutien, mais cela peut être un frein, cela peut engendrer une certaine pression, la peur de rechuter et de décevoir peuvent te paralyser et t’empêcher de traiter les problèmes de fonds. D'autre part j'ai globalement l'impression que les femmes vivent ou gèrent mal ce problème,même si elles ne le disent pas.  Ici nous n'avons pas vraiment une section consacrée aux compagnes de dépendants, mais tu peux aller sur un forum ami comme pornodependance.com où il y a une telle section pour avoir une certaine opinion là-dessus. Le travail avec la psy est plus bénéfique, bien qu'elle soit une femme il y a cette distance saine qui est garantit par le rapport médecin- patient . Continuons la lutte,Bien de bonnes choses à toi!Wink
2 jours, je pense que j'ai repris le rythme, je suis fatigué par le travail, pas vraiment de tension.
Demain, c'est le test, je passe deux jours à Paris. Ma journée et ma soirée sont blindées donc pas de soucis de ce coté. Il restera la nuit. Je vais essayer de dormir !
Je vous livre l'image que ma donner mon ex-compagne quand je lui ai dit que j'avais fait un faux pas. Elle a pris l'image de l'enfant qui commence à marcher et qui tombe. On ne le fâche pas, on l'encourage, voire on lui fait un bisou.
Nous grandissons à travers ce sevrage. Les erreurs font progresser.
Allez, 3 jours ! Comme quoi ça va vite ! encore une fois ça et ça fera déjà une semaine ! Faut le voir comme ça, héhé.
Tu as déjà tenu combien au max ?
Pour le sevrage, c'est un peu compliqué à expliquer. En fait ma dépendance (comme je l'analyse) a deux facettes: l'une pornographique et l'autre dans des rapports homosexuels compulsifs. J'ai surtout essayé de me sevrer des rapports. Mais depuis un mois, j'ai décidé un sevrage complet. Donc j'ai tenu 32 jours et j'ai rechuté lundi dernier...
Donc oui je suis assez optimiste, le sevrage m'a beaucoup fait progresser dans ma réflexion. J'ai beaucoup bouleversé de choses dans ma vie depuis un mois... Mais j'ai l'impression d'aller dans la bonne direction.
C'est énorme 32 jours. J'ai l'impression que pour beaucoup de monde, au bout d'un mois ça devient compliqué. Il doit se passer quelque chose dans le cerveau à ce niveau de sevrage...
Quand tu dis sevrage complet, tu inclus la mb ?
J'ai lu sur yourbrainonporn, que le sevrage complet était plus efficace, avait tendance à mieux fonctionner à terme.
Personnellement, c'est ce que j'ai fait, j'ai du mal à concevoir une remise à zéro sans virer toutes les mauvaises habitudes.
Surtout qu'à mon sens, elles sont toutes liées.
Je viens de remettre le compteur à zéro.. Définitivement je n'aurais pas dû passer la nuit à Paris. C'est fait, ce n'est plus à faire. Je vois cela comme une étape, et je m'y étais préparé. Je rendre motivé et parti pour un long sevrage.
Never give up
@ Straight: quand je dis sevrage complet c'est sans mb. Mais j'ai toujours des relations avec ma copine. Pour le sevrage, il faut éliminer tout ce qui est lié à l'addiction. Pour moi, le mb en fait partie.
Au moins ça te servira pour la prochaine fois ! Courage !
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