17-02-2015, 01:14
Bonsoir à tous,
Je me suis présenté dans le topic suivant :
http://www.dependance-sexuelle.com/sujet...tion--3563
Stef, j'ai finalement décidé de créer un nouveau topic, donc inutile de renommer l'autre ! Merci tout de même.
Lors de mon arrivée sur le forum, j'avais entamé un sevrage qui n'a duré que 4 jours. A partir d'aujourd'hui, j'en entame un nouveau avec un objectif sur 10 jours.
Je vais continuer de développer un petit peu mon vécu de la dépendance, en tentant de revenir vers mes plus jeunes années, lorsque le vice a commencé à prendre racine.
Adolescent, je me souviens d'avoir commencé à être excité par les images de femmes dénudées : revues, publicités de lingerie, films, publicités en rue, clips MTV, etc. Un de mes amis de l'époque possédait un ordinateur avec internet, et il téléchargeait, sur p2p, des pornos. Ma confiance en moi, à cette époque, était très basse, et j'imaginais, je ne sais pourquoi, que jamais les filles ne s'intéresseraient à moi. Cela a très vite changé, mais le porno et les images ont déjà servi d'exutoire dès l'âge de 14-15ans, exutoire aux frustrations d'un adolescent pour qui les fantasmes, finalement, devraient être naturels.
Ma première relation sentimentale a véritablement révélé l'étendue de ma libido, qui, sans être pathologique, était toujours en recherche. Les tensions de couple, les ruptures, et la consommation d'alcool en sortie ont contribué, je pense, à me diriger vers le porno. Il y a quelques années, j'avais aussi une opinion assez défavorable sur les femmes car j'ai été déçu par mon premier amour. Convaincu de l'existence de l'absolu en amour, je me suis rendu compte que sa démarche était plus frivole et superficielle ; les autres filles de mon entourage, elles aussi, semblaient plus attirées par le fait d'avoir des aventures plutôt que de chercher l'amour. Mon opinion s'est adoucie par la suite, mais le porno était peut-être inconsciemment lié à cette image des femmes que j'avais ; peut-être était-il le lieu où moi aussi, j'étais frivole, et où je prenais ma revanche sur le genre féminin.
Vers 21 ans, j'ai eu ma deuxième relation vraiment sérieuse. J'avais réglé pas mal de problèmes ; je ne me considérais pas comme dépendant même si je consommais du porno, mais j'avais arrêté le cannabis et diminué l'alcool. Ma compagne de l'époque souffrait probablement d'une pathologie psychiatrique que je n'ai jamais réussi à cerner, mais elle passait par des états extrêmes d'exaltation et de bonheur profond, et des états suicidaires, crises d'angoisses, etc. Nous avions une vie amoureuse tantôt magnifique, tantôt morbide. Ainsi en était-il dans nos rapports sexuelles : elle m'a appris ce qu'était réellement faire l'amour, mais j'ai aussi aperçu un nombre incalculable de blessures qui peuvent être liés au passé sexuel d'une personne ; elle a aussi servi de miroir à mes propres problèmes, et je me suis vu tout cru, moi avec ma pauvre sexualité de consommateur d'images, comme un condamné. En fait, à cette époque, je me suis condamné comme elle-même l'avait fait pour elle.
Je continuerai une autre fois. Je ne sais pas si il est bien pertinent d'écrire tout ça ici.
Bonne semaine à tous, et courage à ceux qui luttent !
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Stef, j'ai finalement décidé de créer un nouveau topic, donc inutile de renommer l'autre ! Merci tout de même.
Lors de mon arrivée sur le forum, j'avais entamé un sevrage qui n'a duré que 4 jours. A partir d'aujourd'hui, j'en entame un nouveau avec un objectif sur 10 jours.
Je vais continuer de développer un petit peu mon vécu de la dépendance, en tentant de revenir vers mes plus jeunes années, lorsque le vice a commencé à prendre racine.
Adolescent, je me souviens d'avoir commencé à être excité par les images de femmes dénudées : revues, publicités de lingerie, films, publicités en rue, clips MTV, etc. Un de mes amis de l'époque possédait un ordinateur avec internet, et il téléchargeait, sur p2p, des pornos. Ma confiance en moi, à cette époque, était très basse, et j'imaginais, je ne sais pourquoi, que jamais les filles ne s'intéresseraient à moi. Cela a très vite changé, mais le porno et les images ont déjà servi d'exutoire dès l'âge de 14-15ans, exutoire aux frustrations d'un adolescent pour qui les fantasmes, finalement, devraient être naturels.
Ma première relation sentimentale a véritablement révélé l'étendue de ma libido, qui, sans être pathologique, était toujours en recherche. Les tensions de couple, les ruptures, et la consommation d'alcool en sortie ont contribué, je pense, à me diriger vers le porno. Il y a quelques années, j'avais aussi une opinion assez défavorable sur les femmes car j'ai été déçu par mon premier amour. Convaincu de l'existence de l'absolu en amour, je me suis rendu compte que sa démarche était plus frivole et superficielle ; les autres filles de mon entourage, elles aussi, semblaient plus attirées par le fait d'avoir des aventures plutôt que de chercher l'amour. Mon opinion s'est adoucie par la suite, mais le porno était peut-être inconsciemment lié à cette image des femmes que j'avais ; peut-être était-il le lieu où moi aussi, j'étais frivole, et où je prenais ma revanche sur le genre féminin.
Vers 21 ans, j'ai eu ma deuxième relation vraiment sérieuse. J'avais réglé pas mal de problèmes ; je ne me considérais pas comme dépendant même si je consommais du porno, mais j'avais arrêté le cannabis et diminué l'alcool. Ma compagne de l'époque souffrait probablement d'une pathologie psychiatrique que je n'ai jamais réussi à cerner, mais elle passait par des états extrêmes d'exaltation et de bonheur profond, et des états suicidaires, crises d'angoisses, etc. Nous avions une vie amoureuse tantôt magnifique, tantôt morbide. Ainsi en était-il dans nos rapports sexuelles : elle m'a appris ce qu'était réellement faire l'amour, mais j'ai aussi aperçu un nombre incalculable de blessures qui peuvent être liés au passé sexuel d'une personne ; elle a aussi servi de miroir à mes propres problèmes, et je me suis vu tout cru, moi avec ma pauvre sexualité de consommateur d'images, comme un condamné. En fait, à cette époque, je me suis condamné comme elle-même l'avait fait pour elle.
Je continuerai une autre fois. Je ne sais pas si il est bien pertinent d'écrire tout ça ici.
Bonne semaine à tous, et courage à ceux qui luttent !