17-01-2015, 20:20
Bonjour à tous moi c'est Livingston en hommage à Jonnathan Livingston le goéland.
J'ai 23 ans, je suis ici parce que j'ai un problème avec le porno depuis des années, bien qu'on peut dire que ça fait à peu près trois ans que j'ai vraiment commençais à en prendre conscience, d'abord à demi-voix puis depuis peu j'ai finis par me l'avouer carrément.
Je ne suis pas un gros consommateur mais je ne peus pas m’empêcher d'en consommer, arrêté m'est vraiment difficile.
J'ai essayé maintes fois avec un record d’arrêt de deux mois mais jamais au-delà, je me suis retrouvé dans beaucoup de témoignage, la fatigue, la honte, beaucoup de douleur dans le corps, et surtout le fait de se manipulé soi-même, d’être son propre tentateur. Comme-ci ma pensée se retournait contre moi pour me faire consommer. Depuis deux ans je fonctionne par crise, j’essaye d’arrêter puis je fais une crise ou je consomme énormément pendant deux trois jours, une semaine maximum puis ça recommence.
A chaque fois je suis un même fonctionnement. Arrêt , lutte avec moi-même, auto-tentation de mille façons ( "si tu regardais seulement une vidéo de danse" ou tiens une annonce Facebook un peu suggestive si j'allais voir et hop me voilà happé dans un torrent d'image perdant tout contrôle de moi-même, j'ai un petit esclavagiste vicieux dans ma tète). Ensuite sentiment de souillure, peaux qui me dérange, à vif presque qui me brûle. Le contact avec mes draps me devient insupportable, les vêtements je dois les laver immédiatement. Malaise physique, fatigue, désespoir. Surtout du désespoir, le porno me mène au désespoir.
Culpabilité d’être l'esclave d'un système pervers et bestial, ou l'homme est résumé à sa pulsion, le porno est tellement un reflet de notre société, de son néant, de son inconscience totale des vrais besoins de l’être humain. Cette sexualité factice nous ramène à un sens de soi tout aussi factice. On pourrait en dire tellement sur la vérité que le porno soulève. Des gens qui savent aussi peu faire l'amour qu'ils ne savent ressentir la vie.
Ensuite je me ressaisis chaque fois un peu plus conscient. Il m'a fallut du temps pour m'inscrire ici .
Mon addiction a un lien évident avec mon enfance, car je suis un survivant de l'inceste, mon père me faisait regarder des vidéos pornos et des films d'horreur alors que j'étais même pas en age d'aller à l'école. J'ai eu pourrait-on dire, une éducation pornographique, il disait que c'était pour m'apprendre ce qu'est l'amour.
Il a fait de la prison car j'ai parlé et j'ai l'esprit clair vis à vis de ça. J'ai vu des psys, groupes de parole, aide juridique éducateurs and co. J'ai été aidé d'une façon incroyable et j'ai une grande reconnaissance pour les services sociaux et psychologiques comparé à beaucoup de gens qui s'en plaignent. Si j'étais née ailleurs qu'en France , je serais peut-être un clodo ou un mort aujourd'hui. Ou pire même , un pervers, car personne ne m'aurait tendus la main et je n'aurais eu d'autre échappatoire que de reproduire . Je ne suis ni un clodo ni un pervers ni un mort. Mais je suis un dépendant à la pornographie.
J'aimerais définitivement me libéré d'un système de penser et de désir qui n'est pas le miens. Etre le maître de mes pensé, j'ai assez longtemps étais l'esclave d'un autre. Quand on regarde du porno, notre sexualité nous est dépossédé, on vit la sexualité d'un autre et en plus d’être celle d'un autre, elle est factice, sans relation , sans tendresse, du sexe à vendre comme ci le sexe n'étais rien. Le sexe ce sont les gens, on fait l'amour comme on se regarde. Et nous voilà, factice, insensibilisé, arrogant à l'absurdité (faux seins sexe énorme, musculature protéiné). Je me sens réduit à rien par le porno, j'en ai vraiment marre. Si j'ai vraiment des valeurs alors il faut que je gagne cette bataille avec moi-même. Je suis un gros romantique en plus, je me trouves tellement étrangé à moi-même quand je consomme ça, c'est tellement pas moi, c'est comme une force en moi, un mensonge qui à l'élan de l'habitude et l'angoisse.
Je ne peux pas me prétendre humaniste et regarder cette merde. Cette merde est tellement une plate-forme de toute les valeurs déshumanisé du système. Le mot déshumanisé est vraiment selon moi le plus représentatif du porno. Car je crois qu'un humain c'est d'abord une sensibilité, une intelligence , une chaleur et surtout la notion de lien. Tout ça est tellement broyé dans le porno.
En tout cas je remercie à ce forum d'éxister , j'y ai lus des choses qui me font beaucoup de bien.
Livingston
J'ai 23 ans, je suis ici parce que j'ai un problème avec le porno depuis des années, bien qu'on peut dire que ça fait à peu près trois ans que j'ai vraiment commençais à en prendre conscience, d'abord à demi-voix puis depuis peu j'ai finis par me l'avouer carrément.
Je ne suis pas un gros consommateur mais je ne peus pas m’empêcher d'en consommer, arrêté m'est vraiment difficile.
J'ai essayé maintes fois avec un record d’arrêt de deux mois mais jamais au-delà, je me suis retrouvé dans beaucoup de témoignage, la fatigue, la honte, beaucoup de douleur dans le corps, et surtout le fait de se manipulé soi-même, d’être son propre tentateur. Comme-ci ma pensée se retournait contre moi pour me faire consommer. Depuis deux ans je fonctionne par crise, j’essaye d’arrêter puis je fais une crise ou je consomme énormément pendant deux trois jours, une semaine maximum puis ça recommence.
A chaque fois je suis un même fonctionnement. Arrêt , lutte avec moi-même, auto-tentation de mille façons ( "si tu regardais seulement une vidéo de danse" ou tiens une annonce Facebook un peu suggestive si j'allais voir et hop me voilà happé dans un torrent d'image perdant tout contrôle de moi-même, j'ai un petit esclavagiste vicieux dans ma tète). Ensuite sentiment de souillure, peaux qui me dérange, à vif presque qui me brûle. Le contact avec mes draps me devient insupportable, les vêtements je dois les laver immédiatement. Malaise physique, fatigue, désespoir. Surtout du désespoir, le porno me mène au désespoir.
Culpabilité d’être l'esclave d'un système pervers et bestial, ou l'homme est résumé à sa pulsion, le porno est tellement un reflet de notre société, de son néant, de son inconscience totale des vrais besoins de l’être humain. Cette sexualité factice nous ramène à un sens de soi tout aussi factice. On pourrait en dire tellement sur la vérité que le porno soulève. Des gens qui savent aussi peu faire l'amour qu'ils ne savent ressentir la vie.
Ensuite je me ressaisis chaque fois un peu plus conscient. Il m'a fallut du temps pour m'inscrire ici .
Mon addiction a un lien évident avec mon enfance, car je suis un survivant de l'inceste, mon père me faisait regarder des vidéos pornos et des films d'horreur alors que j'étais même pas en age d'aller à l'école. J'ai eu pourrait-on dire, une éducation pornographique, il disait que c'était pour m'apprendre ce qu'est l'amour.
Il a fait de la prison car j'ai parlé et j'ai l'esprit clair vis à vis de ça. J'ai vu des psys, groupes de parole, aide juridique éducateurs and co. J'ai été aidé d'une façon incroyable et j'ai une grande reconnaissance pour les services sociaux et psychologiques comparé à beaucoup de gens qui s'en plaignent. Si j'étais née ailleurs qu'en France , je serais peut-être un clodo ou un mort aujourd'hui. Ou pire même , un pervers, car personne ne m'aurait tendus la main et je n'aurais eu d'autre échappatoire que de reproduire . Je ne suis ni un clodo ni un pervers ni un mort. Mais je suis un dépendant à la pornographie.
J'aimerais définitivement me libéré d'un système de penser et de désir qui n'est pas le miens. Etre le maître de mes pensé, j'ai assez longtemps étais l'esclave d'un autre. Quand on regarde du porno, notre sexualité nous est dépossédé, on vit la sexualité d'un autre et en plus d’être celle d'un autre, elle est factice, sans relation , sans tendresse, du sexe à vendre comme ci le sexe n'étais rien. Le sexe ce sont les gens, on fait l'amour comme on se regarde. Et nous voilà, factice, insensibilisé, arrogant à l'absurdité (faux seins sexe énorme, musculature protéiné). Je me sens réduit à rien par le porno, j'en ai vraiment marre. Si j'ai vraiment des valeurs alors il faut que je gagne cette bataille avec moi-même. Je suis un gros romantique en plus, je me trouves tellement étrangé à moi-même quand je consomme ça, c'est tellement pas moi, c'est comme une force en moi, un mensonge qui à l'élan de l'habitude et l'angoisse.
Je ne peux pas me prétendre humaniste et regarder cette merde. Cette merde est tellement une plate-forme de toute les valeurs déshumanisé du système. Le mot déshumanisé est vraiment selon moi le plus représentatif du porno. Car je crois qu'un humain c'est d'abord une sensibilité, une intelligence , une chaleur et surtout la notion de lien. Tout ça est tellement broyé dans le porno.
En tout cas je remercie à ce forum d'éxister , j'y ai lus des choses qui me font beaucoup de bien.
Livingston