J'ai rechuté hier.
Je stressai beaucoup pour le réveillon, j'avais de la famille que je n'apprécie pas forcément qui est venu et j'étais tellement angoissé que j'ai pas géré... J'ai mis un porno et je me suis masturbé dessus.
Je m'en veux...
Et j'ai un gros problème ....
Je voudrai voir un psy, mais à l'hôpital de ma ville, il faut l'accord du médecin traitant.
Donc je vais voir mon médecin traitant, et lui en parle, il me répond qu'il n'y a rien à faire.... Je voudrais pas que mes parents le sachent par honte.
Quelqu'un aurait un solution pour un psy en ligne ou quelque chose du genre ?
Salut fadrien, pour le psy j’ai pas de solutions, peut-être que Stef t'en dira plus. Mais je me pose une question, pourquoi veux tu en voir un ?
Est-ce, que n'est pas seulement jeune et avec une libido très forte.
Autre question, ta copine t'aide, bon c'est bien, mais elle n'a pas le rôle le plus dure, elle est la dominante du couple, mais est-ce qu'il y a de temps en temps une invertion de la tendance... Quand est-ce qu'il y aura prescription pour tes mensonges passés, va t'elle t'endetter longtemps avec cette histoire. J'ai le sentiment que tu l'aime plus que la réciproque, et que elle, elles joue juste les mères redresseuse de tord, sans s'impliquer plus que cela. Quel récompense as tu de tes efforts. Bon je te dis cela pour te faire réfléchir.
Bien sur il faut faire le sevrage pour soi, mais elle, est-elle dans le rôle de ta future femme dans la vie. Peut-être, mais si c'est le cas, elle ne doit plus jouer le rôle de maman ou d'infirmière, elle doit aussi jouer le rôle de future femme dans une des dimensions du couple qui est l'affection donner par la sexualité.
Se préparer à avoir une sexualité saine c'est bien, dire que dans le couple il n'y en a qu'un qui doit avoir ce chemin à faire non. Comment s'y prépare t'elle.
Pour la chute, c'est le coup classique l'angoisse difficile à gérer.
Ne t'en veux pas, c'est un frein à ton avancée, c'est un des piège du porno, c'est précisément l'attitude d'auto-destruction dans lequel le porno veut t'entretenir pour te ramener à la drogue qu'il est.
Moi je trouve que tu as drôlement bien tenu.
Bah j'aimerai en voir un pour avoir un soutien plus poussé et des conseils plus poussés aussi, je sens que j'en ai besoin.
Bah justement, j'aimerai aussi avoir le point de vue d'un pro sur ce que j'ai fait, je pense que que ça m'aiderai beaucoup à me remettre sur la voie de la bienséance.
On a un statut d'égalité dans notre relation car, je le répète, ce n'est pas ma petite amie, mais juste une amie, et elle n'a pas l'intention du moins pour le moment de retenter plus avec ce que je lui est fait, ça prend du temps ces choses, je le sais pour les avoir vécu. Donc elle a le rôle d'amie, et non de future femme
Et je crois qu'avant ma rechute, je ne faisait pas cela vraiment pour moi mais dans l'optique de retourner avec et je lui mettais tout le poids sur les épaules pour me soulager.
Et on se prépare à une sexualité saine ensemble, puisqu'elle vit à ma façon.
D'accord, je comprend se que tu veux dire. Je vais passer à autre chose et redoublé d'efforts alors.
Merci, je ne pensai pas que je tiendrai si bien.
Oui malheureusement Thumps.
Merci du soutien en tout cas, ça fait du bien.
Bon depuis le premier, je tiens le coup, j'ai pas rechuté comme le soir du réveillon, tout va bien pour le moment.
Content de voir que tu es sorti de la période du Nouvel An indemne. Tu peux toujours utiliser les résolutions de cette année non pas pour te fixer des objectifs impossibles, mais pour raffermir celles que tu as possiblement partiellement délaissées.
Fadrien. Je vais te dire le fond de ma pensée sur ton expérience bi, et sur ton besoin d'être tranquillise.
En mp je t'ai fait raconter pour voir si tu étais sorti de cette expérience avec un traumatisme psychique quelconque.
J'en ai conclu que non. Il n'y a eu ni blessures affectives, ni humiliation difficile à dépasser ni manipulation de part et d'autres.
Maintenant, c'est clair que dans la construction de ton identité sexuelle, tu as fais sauter le tabout de l'homosexualité, et cela, c'est irréversible. Tu sais que tu peux le faire, tu sais que tu peux avoir du plaisir avec un garçon. En ce sens là, tu auras une fragilité dans des moments difficiles de ta vie. Mais ce n'est pas pour toi un territoire de réconfort affectif, puisque tu as fais des expérience avec un garçon qui voulait faire des expériences, et qu'en aucun cas il a avait de sentiment amoureux. C'était un deal.
L'identité sexuelle, c'est ce que l'on en fait, avec un patrimoine plus ou moin blessé.
Toi, de ce que je sais, tu n'as pas un patrimoine blessé la dessus.
Je t'ai dis que tu es hétéro, parce que tu n'a aucune fêlures profondes qui vont t'empêcher de l'être pleinement.
Maintenant, la sexualité que l'on a dépend aussi des habitudes que l'on entretien. Si tu retournes avec des gars, ce ne sera plus dans un esprit d'expérience ou de découverte, alors, tu inscriras cela dans une identité plus ancrée en toi... Et plus compliqué à gérer, puisque tu auras donné à ton corps cette habitude.
L'identité sexuelle, cest aussi quelque choses que l'on construit. Si tu veux être un hétéro fidèle, aujourd'hui, c'est possible et facile, ta décision entre aussi en ligne de compte.
Je suis un peu réservé sur le fait que tu vois un psy sur cette seule question. Parce que sur la question de l'homosexualité et la bisexualite, il y a une mode en ce moment qui dit que on est comme cela ou on l'est pas, cette mode occulte notre capacité à nous éduquer nous même dans le choix que nous voulons avoir.
Pour certain homo ou hétéro, le choix s'impose de lui même, pour ceux qui sont plus ambivalent, ils ont s'ils veulent vivre la fidélité, une éducation à faire sur eux même.
En ce qui te concerne, l'éducation que tu dois faire est nulle ou quasi, tu as juste à ne pas le refaire. Si tu ne le refait pas, tu n'en ressentiras pas le manque.
C'est mon avis.
Burrhus
@ Charlot :
Oui, c'est se que je fais, j'avais beaucoup délaissé l'écriture, mais là, j'ai repris du poil de la bête et je carbure.
@Burrhus :
Bah je ne ressens aucun manque à avoir des relations sexuelles avec des hommes, vraiment aucun, c'est juste que ça me travailler beaucoup et je me demander SI éventuellement ça aurait pu influencé ma dépendance et si je prenais vraiment du plaisir avec cet homme ou si j'alimentai juste ma dépendance se qui me faisait ressentir du plaisir. Et si donc selon la réponse, j'étais vraiment bi. Maintenant que j'ai ma réponse, je me sens vraiment soulager de ce côté, vraiment.
Je ne voulais pas voir un psy pour ma sexualité mais pour m'aider à tenir ma dépendance, que j'ai des conseils et que je parle de choses personnelles avec.
Et le problème est là, je dois pas recommencer c'est exact je n'aurai plus d'expériences gay de toutes façons, mais c'est pas ça qui me gène, c'est que je suis infidèle à la fille que j'aime, enfin était infidèle et je souhaite me soigner avant de tenter de me réengager.
Salut à tous,
Désolé de la longue absence, j'ai réussi à tenir depuis mon dernier message et j'avoue que ça me semble "moins" dur que la première fois.
Les absences pour des bonnes nouvelles, on est content.