Dépendance sexuelle

Salut Jax, 


Bienvenue sur le site, je te souhaite d'y trouver de l'inspiration pour alimenter ta résistance lorsque la tentation t'invite.

Ah j ai peut être mal formulé mais je veux bien entendu arrêter en priorité pour moi et être en paix avec moi même bien sur que je pense un peux a mon couple en faisant, mais le déclic ne vient pas de la mais bien d une prise de conscience personnel

je suis fier de moi hier le besoin c est fait ressentir très fort, he me suis dit aller tant pis c est pas grave et j allais craquer mais après je me suis repris en main et je me suis dit que non pas cette fois je voulais pas retomber la dedans j ai pensé aux "100 raisons" d arrêter et ca m a motivé et j ai tenu bon . c est une petite victoire certes mais c est une victoire quand même et le fierté d avoir tenu est plus forte que le pseudo plaisir que j aurais pu ressentir mais surtout plus meilleur que le culpabilité qui s en suit .

Oui, c'est bien, et surtout, tu peux constater que la tentation, si elle est très forte, elle ne dure pas toujours, alors c'est dur un moment, et puis ça passe, tu retrouves tes esprit, et tu avances.
Champion.

oui c est sur on essaie de s occuper l esprit et on se rend compte qu en fait on aurait pu le contrôler plus tôt mais comme on dit mieux vaut tard que jamais

Tu es étudiant et bien ça tombe bien parce que moi aussi ! Et tu sais quoi concernant la psychothérapie ?? Et bien depuis plus d'un an je suis suivi par une psychologue chaque semaine et le tout entièrement gratuitement !! Je n'avance même pas des frais.

Dans toutes les universités il y a un service de médecine préventive et là bas tu peux prendre rendez-vous avec un médecin psychiatre pour un premier rendez-vous. Ce médecin t'orientera ensuite vers une personne de son équipe. C'est ce que j'ai fait et je ne le regrette pas car cela m'apporte énormément.

J'aimerais arriver à te transmettre tous les bienfaits que cette démarche m'a apporté. Tu vois je suis inscrit ici depuis juin 2010, ce qui commence à dater, et jusqu'en septembre 2013 je n'avais jamais entamé de thérapie. Cela faisait 3 ans que j'essayais de me sevrer et les choses n’avançaient pas beaucoup. Et puis ma compagne d'alors a voulu me quitter. Tout s'est effondré ! Je l'ai alors supplié de me laisser une énième chance, lui promettant de commencer une thérapie. J'ai commencé cette thérapie dans l'objectif de sauver mon couple. Résultat: un an après elle a quand même voulu que l'on se sépare et j'ai accepté. Mais maintenant je sais que je fais cette thérapie avant tout pour moi. Et je vis mieux les choses ! Cette première année de thérapie m'a rendu capable de faire face à une séparation, alors même que je suis en quelque sorte aussi dépendant affectif. Et tu vois j'en suis aujourd'hui à presque 4 mois se sevrage, ce que je n'avais jamais fait dans le passé ! Le tout malgré cette séparation dont je suis toujours en train de faire le "deuil"...

je t avouerais que je ne sais pas grand chose voire même rien du tout si ce n est que cela nous permet de chercher les problèmes intérieurs et les causes de certain problème .

Après le truc c est que je nuis pas dans une université c est une école très petite et il n y a pas de médecin ou quoi :\

oui je comprend bien mais je n ai pas envie ou du moins j ai peur de mettre ma copine la dedans et lui avouer mon addiction car j ai peur de casser quelque chose entre nous et je veux vraiment pas la meler a tout ca :\

En fait ce qu'il faut savoir c'est que la force de la dépendance est qu'elle neutralise notre volonté. D'où l'extrême difficulté à vouloir s'en sortir juste en faisant appel à notre volonté. Le docteur William Lowenstein, qui est addictologue (et qui connaît bien le cas des addiction sexuelles) définit l'addiction comme étant "une maladie dont les caractéristiques sont l'inefficacité de l'effort pour s'en sortir et la perte de la volonté" (livre "Ces dépendances qui nous gouvernent", p. 16). Un peu avant il dit aussi : "Et que l'on cesse de croire qu'il suffit de vouloir "décrocher" pour pouvoir. Seul, sans l'aide de médicaments, sans consulter." (p.13).

Donc c'est du coté de notre inconscient que se trouve la solution. Et généralement derrière notre dépendance se cache d'autres causes qui se trouvent elle aussi dans notre inconscient. Notre dépendance peut par exemple être un refuge face à des angoisses plus profondes dont l'origine se situe quelque part dans notre vécu antérieur (notre enfance ?). Une psychothérapie permet de chercher l'origine de tout cela et in fine d'agir dessus.

Après sur le fait de mêler ta copine là dedans, tu pourrais très bien lui dire que tu ressens le besoin de te faire suivre par quelqu'un sans avoir besoin lui parler de ton addiction sexuelle. On peut justifier le fait d'aller voir un psy par le simple fait de sentir que l'on avance plus dans sa vie...

Mais si tu ne te sens pas prêt à voir un psy maintenant, c'est ton droit. Je te conseille juste d'être à l'écoute de toi même et de garder cette idée dans un coin de ta tête pour le cas où...

Super ta résistance Jax ! J'ai aussi été marqué la première fois que j'ai «survécu» à une brève période de tentation. Il est si simple de se changer les esprits lorsque l'on sent que l'on va craquer et ça reste pourtant quelque chose d'extrêmement difficile à intégrer à nos habitudes.

Bravo sincèrement :-)

Oui je suis conscient de tout ca et c est pourquoi je vais écrire une sorte de journal que j écrirai en "écriture automatique" pour me permettre de puiser et chercher des réponses au fond de moi pour ensuite pourquoi pas m en servir de base pour une psychothérapie future  

Oui c est sur c est super dur mais je pense qu une énième rechute serait beaucoup plus douloureuse que résister

et je voulais savoir est ce qu avoir des relations avec sa copine c est faire une entorse au sevrage ou non ?? Sachant que je prend du plaisir et qu après je me sens vraiment bien et je n ai aucun sentiment de culpabilité