Dépendance sexuelle

Version complète : La Marche Vers La Vie
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Salut Monty,

Je tiens à te dire qu'il est possible de se mettre en couple même étant dépendant. L'essentiel comme tu l'as si bien dit, est de se sentir prêt. Sinon pour le reste, ne culpabilise pas trop avec les rêves érotiques, il y a amplement d'occasions de se blâmer lorsqu'on est éveillé Tongue Bonne journée à toi et bon courage !
Merci Charlot je m'en souviendrais la prochaine foisBig Grin. Pour ce qui est de se mettre en couple tu as raison, il suffit de se sentir prêt. Pour l'instant je ne me sens pas stable, je préfère travailler sur moi.
Au fait Joyeux Moisiversaire Charlot Wink
Comme le temps passe si vite  et comme notre vie est si précieuse. Ce sevrage est en train de me faire prendre conscience de la beauté et de la fragilité de la vie. Combien de fois de simples décisions peuvent être lourdes de conséquences ou tout au contraire  salutaires. Ce sevrage est sans aucun doute la meilleure chose qui me soit arrivée depuis fort longtemps. J'ai marché dans le noir pendant longtemps, dans l'illusion. Je ne veux pas verser dans le triomphalisme ou dans l'excès de confiance.  Bien évidemment le sevrage n'est pas une potion magique mais il a ce mérite de nous permettre de reprendre le contrôle du volant , de nous rendre a nous même.A ce stade le sevrage m'a permis de sortir de la depression,j'étais comme une voiture en panne et a présent j'ai pu lever le capot pour inspecter le moteur. La dépression ou le brouillard dans lequel j'étais plongé m'empêchait d'identifier ou de diagnostiquer mes maux. C'est le premier bénéfice de ces premiers jours de sevrage. Pour l'instant j'ai pu diagnostiquer deux problèmes ou deux sources de mon addiction a savoir le burn out et la dépendance affective. 
Le burn out parce que pendant longtemps j'ai du la mauvaise habitude de travailler comme une machine, cela s'est accentué ou a dégénéré depuis que je vis a l'étranger et que je suis contraint de tout faire seul en outre j'ai fait une formation et je vais pratiquer un métier très exigeant, éprouvant, parfois même stressant. Je ne me suis pas bien organisé au contraire je me suis beaucoup dépensé au sens propre et au figuré et le porno a du malheureusement venir a la rescousse, mais quelle mauvaise aide.

La dépendance affective parce que dans mon adolescence et particulièrement au lycée j'ai du un problème d'estime. Malheureusement je me suis par moment entouré de personnes qui ont abusé psychde ma confiance ou qui m'ont manipulé . Ce problème d'estime a été réglé mais je ne me rendais pas compte que je devais faire le ménage autour de moi du moins réévaluer certaines relations qui étaient ou qui sont devenues toxiques ou handicapantes. Je me suis totalement oublié ou négligé l'année écoulé, j'ai laissé le contrôle du volant a certaines personnes malheureusement l'homme manœuvre souvent pour son intérêt consciemment ou inconsciemment. Mais avec ces jours de sevrage, je commence a retrouver ma lucidité et mon discernement, au fur et a mesure je me reprends en charge bien qu'il y ait encore énormément de boulot a faire. Je garde espoir, la marche continue , bonne route a tous!
Bonjour Monty,

La réflexion entreprise sur ta personne est vraiment impressionnante, qu'elle ait été réalisée avec l'aide d'un psy ou non. Ton jugement critique envers toi-même est incroyable, profite bien de cet outil dans ton sevrage. Voir les résultats de tes efforts me donne envie de réamorcer la recherche d'un genèse de ma dépendance.
Bonjour Monty,

Quand tu écris "le sevrage n'est pas une potion magique mais il a ce mérite de nous permettre de reprendre le contrôle du volant , de nous rendre a nous même" je ne peux que valider. Comme me disait ma psy, on ne peut commencer à travailler avec un dépendant (quel qu'il soit) que si il commence à mettre à distance ses comportements addictifs ou compulsifs. Une fois cela opéré le véritable travail peut commencer. Car la solution n'est pas dans le sevrage même si il est indispensable pour la mettre en œuvre.

Tu sembles en effet avoir compris pas mal de choses te concernant. Je rebondis sur ce que t'a écrit Charlot : comment as-tu dégagé cela ? Par une thérapie ? Autrement ?
Merci Charlot et Stef pour vos messages et vos encouragements.
@ Charlot , je pense que le porno fini par  engendrer un désordre ou un mal être intérieur, dans d'autres cas le porno est un "refuge" ou est la conséquence ou le resultat d'un mal être intérieur . Mais au bout d'un certain temps les deux situations deviennent comme les deux faces de la même pièce. Il y a un cercle vicieux qui s'enclenche,  une co alimentation.  Alors la  solution pour mener a bien le sevrage est de s'attaquer au mal et a sa racine en même temps. L'erreur serait de dire qu'on va attendre la fin du sevrage avant de traiter les grands problèmes auxquels on fait face, ils finissent par devenir générateur de stress, d'angoisse, de frustration et nous conduisent droit aux rechutes, on revient sans cesse a la case départ. L'autre erreur a mon avis est de se dire , je vais d'abord régler les problèmes auxquels je fais face avant de m'attaquer au porno, on en vient a banaliser et a oublier les effets du porno sur tout notre être, on tombe bien souvent dans le déni mais  comme nous le savons tous le porno après vous avoir donné cette "illusion de puissance, de contrôle totale, d'invincibilité" finit par vous poignarder dans le dos au moment de conclure ou de faire la différence, on revient a la case départ, ce qui a été malheureusement mon cas en 2014. A mon avis, combattre sur les deux fronts en même temps s'impose.
@ Stef, après avoir tenté a plusieurs reprises de m'en sortir par ma seule volonté, et autant de fois échoué bien sûr,  j'ai fini par changer radicalement ma vision de cette dépendance et mon approche du sevrage après une longue introspection. Je n'ai pas fait de thérapie mais je me suis assez documenté sur les addictions, il y a beaucoup de similarités surtout en ce qui concerne les effets sur le cerveau. Mais aussi et surtout,  je me suis beaucoup penché sur les témoignages des dépendants,    on y apprend beaucoup , le forum m'a grandement aidé , c'est comme un thermometre ou un baromètre qui permet d'évaluer le degré de mon addiction, mes avancées et aussi et surtout d'anticiper les rechutes. Comme un tremblement de terre , une rechute est précédée d'ondes sismiques. Je me suis rendu compte en lisant les postes de plusieurs membres qu'il y a des signes précurseurs qui sont dans bien des cas les éléments qui alimentent ou favorisent l'addiction. lorsque je vois ces signes apparaître chez moi j'essaie de prendre les devants. En dehors du site également,  dans la Foi,  dans la vie en général ,dans le cas d'autres addictions on peut tirer beaucoup d'enseignement. J'identifie souvent les causes ou les éléments qui alimentent mon addiction en me référant aux expériences similaires que d'autres ont vécu ou vivent. 
Bonjour Monty,

je suis nouveau sur ce site. Je viens de lire tes posts et à travers eux une partie de nos vies. Je me retrouve beaucoup dans ce que tu écris sur le coté altruiste. Aider les autres, ce n'est pas nécessairement s'aider soi-même. Dans mon cas, je recherche une reconnaissance à travers le regard des autres. J'ai besoin que les autres m'aiment (me considèrent ? que j'existe à leurs yeux...). Il n'y a rien de plus difficile que d'aller contre les personnes pour moi. Pourtant, nous devons vivre par nous-même et pas à travers le regard ou ce que pensent les autres de nous. Être soi, et pas ce que les autres voudraient que nous soyons, ou être ce que nous pensons que les autres voudraient que nous soyons. On devient vite schizophrène à ce petit jeu.
Quand je vais bien, il m'arrive d'être assez fort pour être moi, et c'est super. Il y a alors des relations d'égale à égale avec les autres. Deux êtres actifs de leur vie qui ont une relation équilibrée. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi je me cache toujours derrière d'autres personnalités que la mienne. Pourquoi est-ce si difficile d'être simplement soi ? Peut-âtre car je ne sais pas qui je suis.

Bon courage dans ta nouvelle période de sevrage.

Fabrice
Bonjour à tous,
Rechute tout à l'heure, allez il faut pas se relâcher je vais y arriver.  
Les principaux bénéfices du précédent sevrage de 3 mois ont été la fin de la dépression et le fait que j'ai pu m'attaquer à mon problème de dépendance affective qui était une source importante de mon addiction, mon prochain et principal défi est la gestion du stress.
Donc voilà les éléments qui m'ont permis de trouver des réponses et d'avoir quelques outils pour y faire face:
https://www.youtube.com/watch?v=-3UvndgFuk0
https://www.youtube.com/watch?v=OwTjIyEltys
https://www.youtube.com/watch?v=QUnFjSJAB_g
https://www.youtube.com/watch?v=zNa1GJVkTN0
https://www.youtube.com/watch?v=rb5qbRGJKeY
En ce qui concerne la PMO, mon problème en ce moment c'est le très grand stress auquel je suis confronté ces derniers mois. J'ai pu avoir des réponses et je vais m'atteler à combattre ce problème. Voilà quelques éléments qui m'ont permis de cerner ce problème.
https://www.youtube.com/watch?v=6uKIz2C9UBE
Voilà quelques outils que j'ai utilisé et que je vais réutiliser sans doute :
https://www.youtube.com/watch?v=08n2-jsh8XA,https://www.youtube.com/watch?v=YRH9MG4ntw4( Je ne partage pas ses opinions religieuses en ce qui corne le yogga mais je pense qu'il y a certaines informations que l'on peut retirer surtout on ce qui concerne le caractère sacré de la sexualité. Je crois également qu'un sevrage complet porno et masturbation est préférable)
https://www.youtube.com/watch?v=8zp4V8l8DCk
https://www.youtube.com/watch?v=acJnH7U-Q4Y
La Marche continue, bonne route à tous!r
Bonjour a tous, 3 semaines sans porno et sans masturbation. La marche recommence , bonne route a tous!Big Grin
Bon jour à tous, 1 mois sans porno et sans masturbation. [Image: razz-1620.gif]

Un mois assez mouvementé. Comme je l'expliquais dans mes posts précédents j'ai du faire face à un très grand stress depuis le début de l'année à cause de circonstances très difficiles. Après la dernière rechute j'ai du m'atteler à trouver des solutions à ce problème, même si ce mois à lui aussi été particulièrement difficile mais à un moment ou un autre de notre vie nous devons affronter des tempêtes et traverser des déserts. Donc j'ai pris part à un jeune de 3 jours à partir de mon 7ème jour de sevrage. Pour évacuer le stress, j'ai du faire la marche. Je n'ai pas voulu faire une activité physique très intense, parce qu'il y avait aussi la fatigue à gérer. Je peux considérer cette situation comme  une bouteille de coca qu'on a beaucoup secoué.  Pour évacuer le gaz , j'avais l'habitude de me décharger par la PMO. C'est vrai que le sevrage permet de retrouver une certaine paix intérieure et une certaine énergie mais c'est assez limité et insuffisant surtout lorsqu'on reprend ses activités, l'apport de l'alimentation et du sport ainsi que des exercices de relaxation ou de méditation font la différence sans oublier la spiritualité. Donc pour arrêter de secouer la bouteille( retrouver mon calme et la paix intérieure) je suis passé par la spiritualité, la méditation et des exercices de relaxation. Pour évacuer le gaz, je suis passé par la marche, des exercices de relaxation et par les pompes.  J'ai aussi fait en sorte d'améliorer mon alimentation et de me reposer. Je suis encore dans une phase de transition, je vais reprendre mes activités au fur et à mesure, en ce moment je procrastine sans doute à cause de la fatigue et du stress, mais je continue à chercher des solutions,  https://www.youtube.com/watch?v=UMN_MpWXD5I
http://m.doctissimo.fr/#forums/psychologie/gache-vie/topics/4356/posts/?
forum.posts.page=1&forum.posts.results_per_page=20
La Marche continue, bonne route à tous!Smile
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