Le positif chez moi: une santé au beau fixe, un corps qui me donne moins de signaux de fatigue (moins de douleurs dorsales), une pratique du sport qui contribue à tout ça (même si c'est l'occasion d'aller mater les femmes à la piscine, passons). Du temps que je continue à consacrer à me préparer une alimentation saine, qui contribue à une sensation de dignité malgré la solitude.
Un boulot où globalement, malgré les difficultés et parfois du découragement, je suis régulièrement gratifié.
Une famille et des amis qui me soutiennent dans mes difficultés (séparation, divorce imminent).
Et puis, incroyable, ce matin, entre deux cerisiers du Japon en fleurs (plus beaucoup, certes), j'ai vu quoi? Je vous le donne dans le mille, deux petits et légers mignons papillons violets!!!
Occupés à...
désolé, la suite aurait été délectable, mais hélas je ne peux pas la dire et c'est regrettable, comme le chantait Brassens; la nature même de ce forum et sa modération sans faille m'empêchent de m'exprimer plus avant ;-)
La bonne journée les amis.
Corto
pour apporter ma pierre à l’édifice:
voila ce que je disait sur mon carnet:
"Aujourd'hui, j'ai les idées claires. Je sais que je doit me tenir éloigné de tout ça quand je sent le manque venir. Pour le moment, peut-être que c'est psychologique et que c'est l'effet "début de sevrage", mais je me sent vraiment bien, sereins, calme. J'ai remarqué que j'arrive beaucoup mieux à me contenir, je relative plus et je suis moins "explosif" quand la situation deviens tendu (au travail comme à la maison en générale).
Bref, d'une manière générale, j'ai l'impression que les choses "glissent" plus facilement sur moi et j'ai tendance à moins voir les choses en noir."
Je pense que comme pour Corto, c'est un ensemble de choses qui contribues à ça. Un peu plus de sport, je prend un peu plus soins de moi aussi (limiter la malbouffe, parce que ça joue sur mon morale), et je remarque que je fait un peu plus attention au petits details du quotidiens. M'as capacité à m’émerveiller sur des petits détails s’accroît aussi de jours en jours, un arbre qui fleuris, le chants des oiseaux le matin, bref des petits bonheur simple. Tout ça fait que je suis plus optimiste...
Voila pour le positif en ce moment pour mon cas.
Le Bonheur est une chimère, à quoi ça sert de le poursuivre. Ce qui compte, ce sont les petits bonheurs de tous les jours. Comme disait Edith Piaf, 10 min de bonheur par jour, c'est déjà beaucoup. Ils sont pourtant là, ils suffit de les guetter.
Aujourd'hui, bonheur minuscule: mon petit fils a fait ses premiers pas! Wouhaaa, émouvant à en chialer.
Je traverse une phase plus que positive, alors GO, je file à dos de papillon violet pour vous montrer tout ça:
Me dépendance ayant sacrément reculé, j'ai BEAUCOUP de temps. Le fait d'éviter de rester amorphe devant l'ordi pour ne pas succomber me permet de faire plein de choses: refaire une table abîmée, reprendre le dessin, m'occuper de la maison (donc bonne humeur pour moi et mon compagnon), tester de nouvelles méthodes d'harmonie avec soi-même (pleine conscience, eft...) et du coup j'ai moins de pensées négatives et/ou obsédantes. Je peux envisager une formation voire même un taf (!!!), il fait beau, il fait chaud, côté finances pour l'instant on s'en sort plutôt bien, je commence à retrouver une vie sociale (vive les barbecs et la plage!), je me suis même mise à la danse, et il paraît que je suis plutôt douée.
C'est une bonne journée !
Etre positif, c'est profité des quelques moments heureux que la vie nous offre, et surtout savoir en profiter et les accueillir quand ils se présentent. La méditation de pleine conscience m'a fait beaucoup progresser sur ce point.
Il y a une dynamique, même si la spirale du malheur n'est toujours pas très loin (Ai-je le droit d'être heureux ??? GRRRRRR)
Donc du temps en famille, des jeux avec les enfants, un bon film, prendre un bon thé, lire un bon livre, rester à ne rien faire, écouter de la musique (je ne le faisais plus depuis des mois...), préparer des bons petits plats pour la famille, m'impliquer dans mon quartier.
Et aussi accepter (ou du moins prendre conscience) que par moment, je suis triste, pas bien, envie de rien faire (comme ce matin).
Mes pulsions ont quasiment disparues, mon corps va mieux, je retrouve l'énergie naturellement, je me forme pour aider d'autres personnes, et hier j'ai réussi quelque chose que je n'avais pas pu faire depuis longtemps. Et j'ai une complicité avec quelqu'un sans aucun enjeu de dépendance, au contraire ça m'aide.
Merci le forum !