Dépendance sexuelle

Version complète : Rechute.
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Oui oui c'est sur que la volonté joue un grand rôle . Après je vais avoir des moments "positifs" ou je vais avancer je vais limiter mes actes et les contrôler un minimum , puis quand un petit truc de la vie arrive je laisse tout tomber. Et ça continue comme ça depuis 5 ans . Une sorte de cercle vicieux..
Merci pour ton point de vue il m'est bénéfique !
Salut !

Regardons les choses positivement tu ne multiplie pas partenaires et tu te proteges c'est super bien ca ! Dans un deuxième temps j'essayerais de renouer avec tes parents, je ne connais pas le fond de vos problèmes mais avoir un soutien familiale c'est toujours bon. Pour ce qui est de l'aide as tu un accès aux rencontres DASA ? Cela peut te servir à évacuer un peu les choses, les idées.

~ message rédigé avec une tablette
Oui pour le fait d'avoir diminué le nombre de partenaire et de me protéger je suis fière de moi . Pour mes parents ça peut paraître assez bête pour certain , mais je leur en veux parce que je leurs avais confié mon chat 3 semaines le temps de mes révisions et examen et il est mort entre temps , et ils ne me l'ont avoué que lors de mon retour. Ça m'a fait du mal parce que ce chat représenté énormément pour moi (je l'avais acheté à une période ou mon ex levé la main sur moi). J'attend un peu avant de leur reparler..
Non il n'y a pas de rencontre DASA dans ma ville ce qui m'attriste parce que je pense que ça m'aurait fait énormément de bien. Je pense que c'est toujours bénéfique de voir des personnes qui te comprennent et qui ne te jugent pas.
Je comprends pour tes parents. Ce n'est pas bête à partir du moment où cela te touche et t'a blessé... Mais je suis d'accord avec Pikmin, le mieux serait que tu arrives à te réconcilier avec tes parents. Le rapport à nos parents est très particulier et les blessures que l'on peut avoir dans ce rapport à eux ne peut que nous toucher au plus profond de nous. Et puis cela te permettra peut-être aussi de pouvoir retourner voir cette psy pour laquelle tu avais eu un "coup de cœur". Tes parents étaient au courant de ton addiction sexuelle ou alors juste que tu ressentais le besoin de faire une thérapie ?
Oui je vais attendre quelques jours avant de leurs reparler. J'ai été obligé de leur avouer le jour ou j'ai fait une crise d'angoisse à cause de la douleur liée à cette dépendance. Ils essaient de ne pas me juger mais je sais que pour un père savoir que sa fille à connu pas mal d'homme de tout âge c'est assez difficile...
Oui c'est sur que pour un père cela ne doit pas être évident à entendre ou à prendre conscience. Surtout quand il s'agit d'une fille. Les pères sont généralement plus "protecteurs" pour leurs filles.
Dommage qu'il n'y ait pas de DASA dans ta ville. Mais si tu as trouvé une psy avec qui tu es en confiance, essaies de retourner la voir quand tu pourras. Pour rebondir sur ce que je disais tout à l'heure un peu plus haut, le docteur William Lowenstein caractérise l'addiction comme étant "une maladie dont les caractéristiques sont l'inefficacité de l'effort pour s'en sortir et la perte de la volonté" (dans son livre "Ces dépendances qui nous gouvernent", p. 16). Du coup la volonté a ses limites et ne peut pas tout. Il m'a vraiment fallu du temps pour le comprendre et surtout pour en être persuadé. Étant un mec, je me disais que j'étais sans doute assez fort pour m'en sortir par moi même. J'ai heureusement changé d'avis depuis. La preuve que la volonté ne peut pas tout, ce sont ces moments d'alternances entre moments "positifs" et moments de dépendance que tu dis avoir depuis 5 ans. Quand tu replonges ce n'est pas de ta faute, c'est parce que les mécanismes de l'addiction prennent le dessus sur toi.
Je sais que je n'y arriverai pas seule , même si parfois j'en ai l'impression. Pour moi les rechutes sont de ma faute , c'est que j'ai été trop faible.. Quand ces moments d'alternances vont-ils s'arrêter? C'est vraiment difficile de se dire que notre vie est instable , de ne pas savoir si demain on retombera plus bas qu'auparavant.
Si tu relis la définition de l'addiction du Dr William Lowenstein, tu ne pourras que voir que les rechutes ne sont pas de ta faute. Tu n'as pas été trop faible. Face à l'addiction la volonté a bien souvent perdu d'avance. C'est important de comprendre cela car un point important est de se déculpabiliser. Se culpabiliser fait du mal et en rajoute à ce que nous fait subir l'addiction. L'addiction relève de mécanismes majoritairement inconscients. Du coup la volonté qui relève de la conscience est relativement impuissante.
Donc non tu n'es pas responsable de ces rechutes. Ta phrase : "je sais que je n'y arriverai pas seule" est importante je trouve. C'est un bon point de départ.

Ensuite ces moments d'alternance iront en diminuant (en nombre et en intensité) quand tu avanceras dans ce travail sur toi que tu as déjà commencé. Il est important de chercher à comprendre comment mieux gérer son quotidien et de rechercher l'origine de tout cela dans son histoire personnelle. La thérapie que je fais en ce moment permet justement de commencer à dégager des éléments relevant de mon passé et largement inconscients et de dérouler tout cela.
Au niveau de la culpabilité c'est encore très difficile pour moi. Je ne cesse de me culpabiliser, et cela pour tout ce que je fais..
 On verra avec le temps. J'espère que ces moments diminueront.. Je pense connaître l'élément déclencheur de cette addiction mais je n'en suis pas encore sûr. Si c'est ce à quoi je pense je dégringolerai encore plus.
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