Salut,
8ème semaine de sevrage, failli chuter, mais je continue. Je sens les bienfaits du sevrage dans ma vie de tous les jours. Je ne saurai dire si la dépendance s'éloigne, mais dans tous les cas les effets se font de moins en moins ressentir, même si je dois toujours être vigilant, comme demain à Paris.
Bonne semaine à tous.
Un souci professionnel m'a décentré de toutes formes de tentations.
Je me joins à la freedom week.
J'en suis à 3 jours de sevrage sur un objectif de 5 jours. J'arrive mieux à remplir de petits objectifs.
Je me sens... normal. Je ne dirai pas que je vais bien, mais je ne suis pas non plus au bord de la chute. La vision de jolies femmes m’interpelle de manière ultra-dérangeante.. J'aimerai tellement ne pas penser au sexe lorsque je les vois, ou que je leur parle, ne pas être frustré. Etre bien dans ma peau, sans n'avoir rien besoin d'autre. J'ai toujours besoin des femmes pour exister, me sentir plein.
Je ne lâche pas la corde, et ma participation à ce topic est une bonne initiative pour garder l'évolution en place.
J'espère reprendre l'EFT demain que je n'ai pas fait depuis quelques jours.
Bon courage à tous!
Salut,
l'avantage d'avoir commencé son sevrage un lundi est que je peux simplement décompter les semaines pour la 'Freedom Week'. Donc c'est ma 9ème semaine, et normalement si tout va bien, je devrais atteindre mon plus long sevrage depuis des années (depuis au moins 16 ans, la rencontre avec ma compagne actuelle).
Je repousse, mais je vais devoir me poser et faire le point sur ce long sevrage et revoir mes objectifs. La fin d'année va y être propice pour partir en 2016 sur des nouvelles bases solides.
Toujours la même rengaine: la sobriété, la méditation et ma famille.
Je sens que je suis rentré dans une zone de grosses turbulences et gros risques. Genre le pilote d'un avion qui ne voit rien parce qu'il est dans les nuages et qui n'a plus que la confiance en lui même pour continuer la route.
Pour l'instant, je tiens, mais des angoisses notamment financières me pourrissent la vie.
Avec quelques heures d'avance, 10ème semaine !
Le changement c'est:
* je passe devant un sex-shop sans m'y arrêter
* le dimanche pluvieux ne s'est pas fini dans un sauna
* mon fils est étonné et heureux que je passe l'après-midi avec lui
* la joie et les rires ce week-end
* le temps pour cuisiner de bonnes choses (je vous envoie un peu de tarte Tatin !).
* 2 heures à faire un fauteuil en origami (j'en suis assez fier !).
* le calme en moi
* la lecture de "La supplication" de Svetlana Alexievitch
Je me pose encore beaucoup de questions, il y a encore des tentations. J'ai envie d'espérer que je ne reviendrai pas en arrière.
Je suis dans le courant de ma 4ème semaine.
Je suis content de tenir jusqu'à maintenant. Pour l'instant je ne perçois toujours pas d'effet vraiment significatifs en terme de changement profond, mais je suis toujours aussi déterminé.
Les deux premières semaines étaient marquées par une surprenante chute brutale de ma libido. La troisième semaine et celle qui s'annonce là sont ponctuées par d'intenses pulsions et images mentales liées aux sites que je fréquentais presque chaque jour il y a encore peu de temps. Ce sera dur d'effacer tout ça, mais on y croit !
Le combat continue les ami(e)s, tenez-bon !
Chers amis !
En lisant de plus en plus de postes de vous tous ici, surtout des pornos-dépendants, j’ai d’abord constaté à quel point nos parcours sont différents. Mais soudain, après la prise de conscience sur les dangers du « porno-net », je perçois une piste pour tenter d’établir un lien, un maillage de fond qui lie nos dépendances, donc je tente une hypothèse ouverte à toutes discussions et contestations :
Premièrement, la sexualité est l’un des rares terrains de la vie auquel rien et personne ne nous prépare ! Personne ne nous éduque concrètement à la sexualité ! Nous devons nous débrouiller seuls dans cette découverte ! En plus, nous sommes – plus ou moins - marqués profondément par notre éducation judéo-chrétienne qui base la sexualité uniquement dans le contexte de la procréation, et cette éducation accompagne donc tout autre acte sexuel, celui du plaisir, d’une notion de culpabilité. Je ne m’avance pas ici sur la religion de l’islâm, car je ne la connais pas assez, je crains simplement que les choses soient encore pire ici…
Alors qu’avons-nous tous fait ? Nous avons vécu nos premières expériences sexuelles cachés ! Et la sexualité est devenue l’espace dans lequel nous vivons la transgression dont tout un chacun a besoin. Au moment où nous nous trouvons seuls, à la maison, au bureau, … est-ce que ce n’est pas ce besoin de transgression qui nous amène à nous dire : « Maintenant, je peux ! » ? C’est comme le réflexe du gamin qui se branle, parce qu'enfin maman et papa sont partis, ou dorment… Plus tard le gamin se connecte sur Internet… et la curiosité justement de ce qu’on ne nous enseigne pas, la sexualité, devient alors un jardin secret, puis un défouloir, puis encore une nécessité et finalement un besoin incontournable… ! Ce besoin de CETTE transgression s’installe alors !
Je note ensuite que la majorité de ceux qui sont ici parle à un moment clairement du manque de confiance en soi. D’après moi, la transgression, où qu’elle se situe, constitue tout de même un formidable espace de l’auto-affirmation : On est fort quand on transgresse !!! On n’est plus "ringard", on n'est plus "conformiste", plus "petit-bourgeois", on n'est plus "la mauviette",… "la chochotte",… la personne qui n’a rien à dire,… la personne qui ne vaut rien,… tout à coup on oublie tout ça et parfois même on provoque (surprise! ENFIN!) de l’intérêt chez autrui !
Alors, on va de plus en plus loin et donc la dépendance s’installe !
Formulé comme je le fais, les choses semblent un peu basiques, mais je tâcherai d'approfondir cette piste de réflexion et j’attends vos avis - controversés -sur ces hypothèses avancées!
Jan
@ jan
Ce topic est surtout fait pour un bref point de la semaine passée, tes réflexions, fortes intéressantes au demeurant, et que tu as mis sur ton fil, font donc ici doublon. Mais no soucy.
@ unmecdu14
La chute de la libido est normal, c'est une étape qui valide ton changement, elle va se reconstruire sur des nouvelles bases, c'est ainsi à chaquse paliers, quelques fois accompagnées d'une petite déprime passagère. Quand tu le sais, ça n'inquiète plus. Maintenant, tu es dans la lutte avec les tentions internes, là il faut être créatif, selon ton propre génie masculin.
Pour moi, une semaine intense dans le travail d'écriture de mon roman, c'est aussi fatiguant, car pour l'instant je ne suis pas lu, donc la solitude est là, mais elle me construit dans cette activité, car j'écris pour les autres et non pour moi.
où êtes vous tous passé ?
Et personne sur la Freedom Week cette semaine ?
Donc je poste....
Donc moi dernière semaine du sevrage en cours de 21 jours. Un de plus. Je suis en phase 3. Le déconditionnement du fonctionnement addictif. Les fuites dans le sexe, le porno etc etc etc, La re-connexion au monde, aux choses , aux êtres pour eux mêmes... Je ne m'attarde pas trop la dessus , j'ai mon carnet pour ça.
Des petites envies de temps en temps... Mais rien d'insurmontable... Juste une envie d'être différent et faire en sorte de me sentir mieux avec tout ça...
En tout cas pas de regret des mon ancienne vie... les plaisirs à la demande ne me stimulent plus , et ne m'intéressent plus... Besoin d'autre chose.
Donc dernière semaine... finir l'année aussi... Et je prépare déjà la phase 4 pour le 1 er janvier. Ne dormons pas. Gardons la dynamique pendant qu'on a la force.
Elle va être d'enfer la phase 4... J'ai préparé un petit plan de bataille pour 2016...
Fr-Ed