Dépendance sexuelle

Version complète : Génération Porno
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Trouvé sur la net dans un blog, je n'ai pas la source et n'ai pas retrouvé ce texte dans les nouvelles. Alors comme on n'en parlera jamais trop, autant en faire profiter tout le monde.



Comme le disait Alexandre Soljénitsyne : " On asservit plus facilement un peuple avec la pornographie qu'avec des miradors ".

En effet, on laisse ainsi les gens dans l'illusion de la Liberté : ils sont libres de faire n'importe quoi et de se livrer à toutes les débauches avilissantes possibles; mais ils ne sont plus libres de penser et dire ce qu'ils veulent sur les sujets sérieux ( politique, histoire, société, etc... ).

Ainsi, le peuple s'abrutit, et ne demande plus de comptes aux politichiens qui les exploitent ( pour être polis... ).
La marée pornographique des 20 dernières années dans les médias prend alors tout son sens......
Relisez " 1984 " , de Georges Orwell........
Et souriez, esclaves! Big Brother vous surveille!


Article du FIGARO :

JEUNESSE : Selon plusieurs enquêtes, de plus en plus de jeunes visionnent des films X, un tiers des garçons les regardent régulièrement.

Le porno, l'éducation sentimentale des ados ?

Delphine de Mallevoüe

[31 mars 2005]

Sur une classe de sixième, autrement dit des enfants de 11 ans, 60% des garçons et 30% des filles déclaraient l'an dernier avoir déjà visionné un film X. C'est l'inquiétant constat qu'a fait Denise Stagnara, auteur de nombreux ouvrages d'éducation sexuelle pour enfants (1) dans sa dernière étude. Une précédente enquête, réalisée en 1995 par cette spécialiste en sciences de l'éducation, avait déjà fait sensation : elle avait découvert que, sur une classe de CM2 dans une école de province, la moitié des garçons et le quart des filles avaient déjà regardé un film porno...

Non seulement le nombre d'adolescents regardant ces films ne cesse de croître, mais un autre phénomène est plus alarmant encore : la nature de leur «consommation» change. De la simple curiosité de la première fois, beaucoup passeraient à un visionnage coutumier. Une autre étude, plus formelle, plus large (16 000 individus questionnés en France) et cette fois sur la population des 12-18 ans, révèle en effet qu'un tiers des garçons regardent de la pornographie «de manière habituelle». Chez les filles, la proportion est d'une sur cinquante.

Plus largement, cette étude, dirigée par l'Espad (European School Survey Project on Alcohol and Other Drugs) et achevée fin décembre 2004, spécifie que 60% des adolescents questionnés avaient vu, dans l'année, au moins un de ces films. Des vidéos qu'ils regardent indifféremment à la télévision ou sur cassettes, mais davantage encore sur Internet.

L'une des conclusions les plus alarmantes de cette enquête est le lien qu'elle établit entre les ados qui regardent des films X et ceux qui ont des conduites à risques (drogue, alcool, tabac, violence...). Et ce y compris dans les milieux dits «préservés», où la famille est unie, le niveau social correct et la scolarité ordinaire.

«Il existe un lien non seulement bien réel mais important, note Marie Choquet, directrice de recherche à l'Inserm, qui a piloté le volet français de l'enquête Espad. Lequel des deux comportements induit l'autre ? On ne sait pas. Mais ce qui est sûr c'est que maintenant, grâce à cette enquête, on ne pourra plus dire que la pornographie est anodine.»

Au-delà des dérives vers la violence, l'alcool ou la drogue, cette consommation de pornographie chez les ados n'est pas sans conséquence sur la fabrication de ces adultes en devenir, et donc celui de la société. «Le spectacle pornographique ramène les individus à leur animalité et installe une grande confusion entre fantasme et réalité, formatant ainsi la relation des garçons aux filles dans le sens de l'instrumentalisation, explique le docteur Aldo Naouri, pédiatre à la longue carrière qui a préfacé le très sérieux ouvrage du journaliste Jacques Henno (2). Dans ces conditions, comment voulez-vous forger une société de type humaniste quand ce genre de violence vient imprimer très tôt l'esprit des jeunes ?»

Michela Marzano, chercheuse du CNRS et coauteur d'Alice au pays du porno (3), souligne elle aussi les dangers de cette normalisation qui fausse la représentation de l'amour chez les jeunes. «Ces films posent une sexualité très normée : l'homme est dominant, la femme dominée, réduite à un objet ou une marchandise, le tout en y mêlant de plus en plus de violence, analyse-t-elle. Les ados ont tendance à croire que toute cette mise en scène est la norme.»

Pour cette philosophe, cela pose un sérieux problème de fond. «Il ne s'agit plus de faire la seule prévention contre la pornographie mais de retravailler l'éducation très en amont. De redéfinir les notions de désir, d'amour, de liberté de soi et de l'autre, de responsabilité, bref de les accompagner très tôt dans leur compréhension du monde.»

C'est précisément l'inverse de ce que feraient certains parents qui, à en croire Denise Stagnara, choisissent de montrer des films X à leur progéniture au motif que c'est bien pour leur éducation sexuelle. «Dans le cadre de mes observations, je voyais des pères qui disaient leur en montrer de temps en temps, sûrs de leur rendre service !», s'étonne-t-elle encore. Heureusement, ce visionnage en famille reste marginal car «les ados regardent plutôt en groupe, entre copains»...

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(1) L'amour, c'est génial, mais... Questions d'ados sur le sexe et l'amour, Dunod, janvier 2005.
(2) Les Enfants face aux écrans, pornographie la vraie violence, Télémaque, octobre 2004.
(3) Alice au pays du porno-Ados, leurs nouveaux imaginaires sexuels, avec Claude Rozier, Ramsay, décembre 2004.
Merci, ceci doit surement correspondre avec cette nouvelle :

LIEN BRISÉ

Mais comme je ne fais que déposer le début de chaque news, il est difficile par la suite de la retrouver avec le moteur de recherche Wink

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