Dépendance sexuelle

Version complète : Nouveau sevrage
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Bonjour,Voilà longtemps que je n'étais pas passé sur le forum, mais j'en ressens le besoin. J'ai décidé de commencer (à nouveau) un sevrage de la consommation de pornographie, et autres activités qui me semblent en décalage avec le mécanisme naturel de ma libido (recherche de rencontres avec d'autres hommes, recours aux prostituées, pour ne citer que ces deux là).J'ai aussi décider d'arrêter temporairement la masturbation, le temps de laisser ma libido et mon désir naturel se rééquilibrer. Je précise que j'aime le sexe et que je ne conçois pas une vie sans  masturbation et sans sexe en général. J'ai d'ailleurs eu par le passé des partenaires avec qui la sexualité était épanouie avec du désir et de la complicité. Seulement au stade où je suis je me sens "déréglé" dans ma libido et sur le plan physiologique, et je souhaite rééquilibrer tout cela car je suis malheureux ainsi.Il est difficile pour moi de couper toute forme d'excitation : je travaille sur internet, et dans une entreprise majoritairement féminine. Je côtoie tous les jours beaucoup de femmes, certaines étant très "stimulantes" par leur beauté et leur sensualité. Voilà 3 jours que j'ai tout arrêté, et je n'ai pas de problème pour ne pas me masturber ou ne pas visionner de pornographie. Par contre je ressens une sorte de "brulure" dans le bas du ventre et au niveau d'une testicule. Comme si mon corps était en manque et me demandait sa "dose" d'éjaculation.D'où ma question : avez vous déjà ressenti cette sensation physique ? Et si oui combien de temps ?Merci à tous.  
La brulure au testicule... Je l'ai déjà ressentit en pratiquant un sevrage. Ca avait duré quelque jours. Désormais, je ne ressens plus rien. C'est marrant le corps humain, plus on lui impose certaines choses, plus il les accepte. A force de t'obstiner à réaliser des sevrages, ton corps va mieux s'y adapter, tu auras moins mal aux boules, tu y penseras moins etc.
Merci pour ton témoignage Nev. J'espère qu'en effet c'est une question de temps et que la sensation va disparaître dans la durée.C'est juste gênant car psychologiquement je ne ressens pas à ce stade le besoin de consommer des excitants visuels, ou de me masturber. C'est vraiment une sensation physique qui me titille et m'incite à éjaculer. J'essaie de focaliser mon esprit ailleurs, mais pas simple !
Voilà j'arrive à la fin de ma première semaine de sevrage. Aujourd'hui, dimanche, a été la journée la plus difficile. En cause beaucoup de temps libre et l'absence de ma copine. J'ai eu vraiment envie de jouir pour évacuer le stress et avoir ma dose de dopamine, mais j'ai résisté. J'ai passé quelques minutes sur un site d'escort-girls à regarder les profils de filles dans ma ville. J'ai eu envie de me masturber, et je me suis rendu compte que ça collait pas : je cherchais juste à jouir, et je n'avais pas vraiment d'erection... rien de bien naturel en somme. Ca a été difficile mais j'ai coupé court à tout ça, pour cette fois en tous cas.J'ai installé un filtre parental pour éviter d'aller sur les sites d'escorts, et les forums sur les escorts. Pour les sites pornos je suis un peu plus confiant, mais il y a les sites de webcam qui présentent un risque. Cela a été un dur à accepter, et j'ai peur de vouloir désinstaller le filtre. Je crois que j'aimerai que seule ma volonté suffise à vaincre tout cela.Mon sentiment au bout de cette semaine est mitigé. D'un coté je suis content de ne plus "fuir" mes problèmes, ou en tous cas de moins le faire. Tenir une semaine est un bon début pour continuer le sevrage, mais les facteurs de stress quotidien vont me mettre à rude épreuve. Ma copine est en train de me quitter, et d'ici une semaine et demie nous ne vivrons plus sous le même toit. Je vais donc me retrouver seul, ce qui va compliquer mon sevrage je pense. Je travaille avec une de mes ex pour qui mes sentiments restent ambigus, et c'est difficile de la cottoyer au quotidien. Je suis aussi très attiré par une autre collègue avec qui j'ai un peu flirté pendant l'été et qui se désintéresse de moi aujourd'hui. Donc mon environnement de travail est très générateur de tension sexuelle, ce qui est aussi un élément qui rend mon sevrage délicat.J'ai repris ma thérapie avec mon psy, et je compte évoquer mes problèmes de compulsion sexuelle lors de ma prochaine séance. J'ai toujours une sensation physique de manque et une terrible envie d'éjaculer, mais je veux resister car je sens que je suis "déréglé" dans ma libido.Voilà je croise les doigts pour tenir pour la semaine qui vient, et je vous souhaite bon courage à tous.
N'hésite pas à aborder le sujet avec ton thérapeuthe, toujours un peu délicat mais ô combien liberateur!Bon courage à toi! 
Merci de tes encouragements Underscore.J'ai évoqué mes problèmes avec le sexe avec mon thérapeute, mais cela a été une chose que j'ai dite pendant la séance, pas le sujet central. Je pense que ça reviendra surement au fil des séances, et au moins maintenant je l'ai dit, c'est sorti et lui a ses éléments en tête désormais. J'en suis aujourd'hui à 10 jours sans consommation de porno/masturbation. Aujourd'hui c'est plus dur car j'ai été peu occupé pendant la journée et même ce soir. J'ai très envie d'une femme, et si je m'écoutais j'irai recourir aux services d'une escort. Mais je résiste, et j'espère ne pas craquer...
Evacuer notre stress et et fuir nos problèmes... c'est vraiment la racine de notre addiction. C"est sur que ça va etre compliqué, de tenir le cap, en pleine séparation!!...
mais partager sur le forum va nous aider, ça nous aide tous. bonne soirée../../../div></div>
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Merci pour ton soutien nebo.Effectivement, c'est une période un peu compliquée pour moi. Mon amie déménage demain, ça va sûrement faire un peu de chamboulement dans ma tête.Pour l'instant je tiens. j'en suis à 15j sans porno ni masturbation. C'est difficile. Merci pour vos soutiens, je donnerai bientôt des nouvelles. 
Elle déménage peut-être, mais dis-toi que si tu as tenu 15j alors que tu n'y  arrivais pas au départ, c'est que tu peux encore repousser tes limites.Franchement, ce serait dommage de craquer après deux semaines entières de sevrage, ce serait même du gâchis. Et continue de traiter des tes problèmes avec ton psy, je pense que ça t'aidera énormément. 

Bonne chance manu_38

Merci pour ton soutien madhica, malheureusement j'avoue avoir rechuté samedi et dimanche.Le filtre internet n'a pas été plus fort que mes compulsions : résultat, consultation de sites d'escorte ( avec une grosse envie de recourir à leurs services), et 3 masturbations. Pas de sites pornos en revanche même si j'ai regarde pas mal d'images explicites le dimanche. Bref je suis pas fier, mais mes angoisses et ma solitude ont pris le dessus. Je repars donc à zéro même si je suis déjà content d'avoir tenu 19 jours... 
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