Dépendance sexuelle

je ne comprenais pas ceux qui disais que l'étape la plus importante et la plus dure était franchi en venant sur le site car c'était  de reconnaitre qu'on a un problème. Je me disais que c'était débile et que le plus dur était de se libérer de cette drogue. Mais plus j'avance plus je comprends le sens de la phrase. Comme dav et comme beaucoup d'autres dépendants, j'ai mis des années avant de réaliser que j'avais un problème, ou plutôt d'arrêter de me voiler la face et de me mentir à moi-même.  j'ai ce meme constat, t'en et aussi longtemps que l'on assume pas totalement qu'il y a des problemes, on patauge dedans.. on avance pas, ou on avance a pas de tortue.. on fait 4 pas en avant, 2-3 en arriere.. le cercle vicieux reste, et on ne comprend pas pourquoi, t'en et aussi longtemps qu'on ce voile la face, on ne voit pas ce qui nous pend, au bout du nez..  on se retrouve esclave de ce qui arrive plutot que maitre de ce qui arrive dans notre vie.. t'en et aussi longtemps qu'on ment, qu'on ne ce regarde pas en face, on peut pas ce liberer.. la drogue n'est pas le probleme, c'est une des consequences DES PROBLEMES que nous balayons sous le tapis..et bien souvent, ce ne sont pas des problemes, c'est juste une part de nous meme qui n'a pas fait la paix.. qui est enterré loin sous le tapis, étouffé, qui ne demande qu'une chose, sortir, et nous, au lieu de la laisser sortir et s'en aller, on la garde sous le tapis, on l'enfoui encore plus.. il y a les NA, les AA, les DASA, etc.. etc... et dans le fond, ils devraient tout etre dans le meme groupe, les Drogués Anonymes.. pcque ce n'est pas les produits et/ou comportements le probleme..  j'ai été dans les AA, et dans les NA et je peux dire que, qu'importe ce que l'on consomme ou ce que l'on fait, on a tous plein de choses en communs.. nos blessures, fuites, peur etc.. etc.. la base est la meme, ses racines sont dans la dependance affective.. la dependance affective n'est pas que dans la dependance a la relation amoureuse.. on peut etre dependant affectif et etre un celibataire endurci..  la dependance affective, c'est plus profond que ca, et a la fois, plus simple que ca..  

Merde, merde, merde! J'ai rechuté hier soir. Cela faisait plusieurs jours que j'étais limite mais là je n'ai pas su l'éviter. Je remets donc les compteurs à zéro et repart au combat aussitôt. Aussitôt car d'habitude je me MB plusieurs fois avant de repartir au combat mais là je veux essayer de repartir directement. Moins de fois je le referais, mieux cela sera pour mon cerveau malade.Je ne parviens pas à évacuer cette tristesse, cette frustration, ce dégoût qui vous saisit après une rechute. Mon sevrage n'aura duré que 3 semaines mais il s'est passé de bonnes choses au cours de ces 3 semaines. Je suis en colère contre moi-même d'avoir gâché ça. Mais je crois que je suis sur la bonne voie. Il me reste encore à travailler le fameux lâcher prise. Car lorsque la pulsion me prend comme hier soir, il est très difficile d'avoir un raisonnement cohérent. J'essaie d'appliquer le lâcher prise à la rechute d'hier. Je me suis MB et alors? C'est pas la fin du monde. Déçu je peux l'être mais il ne faut pas s'enfoncer dans une dynamique dépressive. J'ai essayé de travailler sur mes problèmes psycho pendant ces 3 semaines et par moment, je me suis senti mieux. Comme le disait très justement Nuage dans son dernier post "la drogue n'est pas le problème mais la conséquence de nos problèmes (dans la vie)" . C'est sur cela qu'il faut se concentrer et non sur la rechute. Je sais que la route est encore longue et que j'essuierais encore quelques douloureux échecs. Il ne faut pas se décourager. A bientôt les amis. Bon courage.

 

Hello Ozymandias, C'est très bien trois semaines, tu peux être fier de toi. On avance pas à pas. Tu n'as pas appliqué le fameux"sin today, repent tomorrow" déjà en ne te masturbant pas plusieurs fois avant de repartir.  Il faut repartir et se dire que la prochaine fois on fera plus. C'est une bataille que tu as perdue, pas la guerre. A bientôt et bon courage pour ton sevrageRaphaël 

Salut,Nouvelle rechute pour moi hier et aujourd'hui. Des heures devant mon ordi à mater du porno. Maintenant j'ai honte et je me sens mal.Comme d'habitude, je me relève et je repars mais j'avoue que je traverse une période difficile. J'ai du mal à retrouver confiance en moi et en mon sevrage. Je pense qu'il faut que j'arrête de me stresser par rapport à ça. Je veux dire, j'ai tellement envie de sortir de cette dépendance que je voudrais que ce soit fait tout de suite maintenant. Comme si il suffisait de le décider. Or si je m'en sors, c'est au prix d'un long combat et de plusieurs années de sevrage. Il faut prendre son temps, être patient, progresser pas à pas, commettre des erreurs et apprendre de ces erreurs.Mais surtout, il faut en quelque sorte réapprendre à vivre sans porno. Arriver à affronter les problèmes, le stress, le regard des autres sans le porno comme exutoire. Je ne suis pas sur que tous mes problèmes viennent de la dépendance. Je pense même que certains d'entre eux m'ont en quelque sorte amener vers cette dépendance. Et donc, le sevrage n'est qu'une partie de l'équation à résoudre. Il faut que je fasse un vrai travail sur moi même pour espérer m'en sortir.Bref, c'est dur. Mais je continue ma route. 

Tu as parfaitement analysé la situation. Notre dépendance n'est qu'une conséquence. Pour la régler, il faut résoudre ce qui ne va pas dans nos vies. Mais comme nous sommes bien souvent enferrés dans notre addiction depuis des années, le travail à mener est considérable et de longue haleine... alors il y a des moments de fatigue où nous ne savons plus trop ou aller ni si nous parviendrons à nos fins. C'est à ce moment que les encouragements de ses camarades doivent nous aider, et que partager fait du bien. je partage avec toi alors. Reçois mon soutien. Nous sommes dans la même galère camarade. 

Coucou Ozymandias,Oui l'addiction n'est pas la source du problème mais il faut déjà se sevrer pour pouvoir y voir plus clair en toi et régler les problèmes à la base. l'addiction crée un brouillard dans ton cerveau qui t'empêche de réfléchir. Le sevrage t'aide à dissiper ce brouillard. Moi aussi, je pense trop à mon sevrage. C'est ce qu'on appelle la "sobriété négative". On  ne pense qu'à ça et on oublie  de vivre. Il faut s'ouvrir aux autres et avoir des activités qui remplacent ton addiction. Je dis ça mais moi même je ne le fais pas. Mais je sais qu'il faut élargir sa vision du monde pendant le sevrage. Tu peux y arriver bonne journée !!! 24 heures à la foisRaphaël 

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