Dépendance sexuelle

Version complète : sevrage de babylon
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4
Salut aux priapistes et aux autres,5 semaines en ballon, sans le melon, dans le désert...enfin peu importe. Équipé leger,je trace la route. On peut tres bien, et tres bien vivre sans sexe. Les choses n'ont de valeurs que celles qu'on leurs accorde. Maintenant que je suis au pain sec et à l'eau, je me consacre à l'essentiel: travail, famille...marcher dans le desert Wink sinon ras!
Bonjour à tous. La vie est belle sera ma pensée du jour.. L'humilité est très importante pour moi. Elle me rappelle d'ou je viens. Grace à elle je comprends que le sexe, l'alcool et toutes ces conneries sont sans importance. Le sevrage, c'est un etat d'esprit, pas un combat. C'est d'arriver à donner du sens à mes actes. Penser que je peux rechuter, le craindre, n'apporte ni ne retire rien. La vie continue.  
Salut à tous,Ma pensée du jour c'est cette phrase bancale : quand le probleme est la solution.Comme pas mal de gens ici, mon probleme etait (ou est, je ne sais plus trop) la masturbation compulsive. A savoir une espece de besoin physiologique (que je croyais), de se vider les bourses en permanence. Comme si etre vide devait etre leur etat normal. Les shadoks pompaient, mais moi je vidais. Le porno etant un outils rapide (mais de moins en moins) pour arriver à vider. Pour moi l'objectif c'est d'arreter la branlette. Quel interet de regarder du porno si c'est pas pour se tripoter? D'ou,pas de branlette, pas de porno. J'ai constaté que je me tripotais lorsque j'etais dans une situation de tension. Pas forcement des trucs importants, plutot des choses qui me demandais une actions, ou un contact avec quelqu'un. Je me mettais en situation de blocage en me mettant la pression tout seul. Resultat des courses....papier lotus.C'est un message de ROUL qui m'a mis la puce à l'oreille. Il disait à peu prés ceci : quand tu sents que ça piquotte, que t'as les mains moites, c'est que t'es dans la bonne direction. Si je fais demi tour à ce moment là, c'est la branlette assurée. Mais si je fais face, pour voir un peu si çà vaut la peine...eh bin ca fera bientot 2 mois que je fais face... 
Salut Ca recoupe bien le premier critère du trouble addictifJe te le remets làLIEN BRISÉ pour tes presque 2 mois ! 
Salut les gars,Pas de porno<> pas de branlette, j'ai l'impression que l'un appelle l'autre et vice versa :-)Pour moi, la masturbation etait un moyen de vider la pression, une fuite devant les evenements. L'autruche qui met la tête dans le sable. Mais si j'accepte de regarder les choses en face, sereinement, bin ca se dégonfle tout seul. Ce que je prenais pour une montagne, n'est qu'un caillou. Le truc c'est d'arriver a sentir quand ca arrive et que ton cerveau deconne, qu'il te fait croire autrechose que la réalité. Pour moi c'est des peurs,des craintes... je me sents mal, tendu etc... et la je me dit "hop hop hop, , gare tes fesses on y est, regarde bien tu deconne complet"ET le fait de prendre du recule et de se voir en train de...pouf, c'est passé.  <sid> Quand ça me bouffe la tête au point de plus avancer, je libère le plus vite possible et je reprends le turbinBin, justement c'est ce que je faisait avant...quand ca me prend le chou, j'essaye de me regarder me prendre le chou :-)  
Salut,je prends les choses aussi pareil,c'est le truc qui me calmait,d'ailleurs sur plusierus témoignage on voit bien que c'est quand ça va mal,qu'on "tire plus sur le manche".Il faut trouver autre chose qui nous apèse sans nous faire ce mal....d'ailleurs avec un peu d'entrainement on sent bien arriver le mauvais moment qui nous pousse à compulser,ne pas se laisser aller ladans,gérer le truc sans pour autant se dire c'est telement dure,c'est de l'entrainement,ne pas laisser ces facilités ambiante nous démonter sous peine qu'on a besoin d'un petit réconfort,y a le chocolat,le sport,la gyme avec madame,la peche,donner de ce temps pour les autres,aller à l'eglise,faire le ménage,peindre,travailler plus,ecouter les remontrance de madame,méme s'il est vrai que chacun a son petit jardin secret qu'il est parfois si bon de s'y réfugier,mais seulement attention qu'il ne devienne pas une décharge,un blokos qui pue jonché de seringue,et de mauvais esprit.
Salut les gens!2 mois et des brouettes et j'ai failli lacher hier....et ce qui m'ennui c'est que je ne sais pas pourquoi, quel est le declencheur,  et donc je ne l'ai pas vu venir pour me preparer! Comme quoi il faut rester tres modeste et humble. Donc  hier et a plusieurs reprises dans la journée j'ai eu envie de voir de la fesse, un truc bien costaud, du genre : CHAMPAGNE! C'EST MOI QUI REGALE!!!!. Le genre,on oublie tout c'est la fete. La belle compulsion à l'ancienne en bon egocentrique. Le seul truc qui m'a retenu c'est le fait de remettre le compteur à 0....triste......Pourtant je ne suis pas en manque de sexe. J'ai l'impression que des que la vie s'accélère, la fatigue s'accumule,un imprevu,un incident.....pouf tu te retrouves avec une grenade degoupillee sur les genoux.Je vais etre plus attentif a ces phénomènes : egocentrisme et humilité.
C'est à priori une bonne idée de construire une digue pour les jours de marée haute, mais sur le plan pratique, pour que ton sevrage "marche" sur le long terme, il faut qu'il devienne joyeux, parce que à l'heure du raz de marée de testostérone, la digue a vite fait de se retrouver sous l'eau.Donc le coup du compteur qu'on n'a pas envie de remettre à zéro, ça a l'air con comme ça, mais tant que ça marche, profitons-en.Peu d'entre nous ont pu faire l'économie de rechutes, parfois violentes, après plusieurs mois de sevrage. Il n'y a pas besoin de raison particulière pour cela : nous sommes dépendants, et le sevrage ne nous rend pas inaptes à la rechute. Ce qui est certain c'est que la honte, l'autodévalorisation et la culpabilité nous éloignent du rétablissement. Donc, méditer sur l'égocentrisme et l'humilité, ça tue pas le cochon, comme on dit dans le bas-Berry, mais ça le maintient à distance.Se rappeler d'où l'on vient, et son désir de ne pas y retourner.En cas de dérapage, ce qui est important c'est d'admettre, d'accepter et de repartir immédiatement. (et surtout pas de s'éterniser dans le "sin today repent tomorrow" dont parle le p'tit gars dans ta tête qui veut payer le champagne à la régalade parce qu'il s'inquiète d'être moins entendu que par le passé)
Bonjour,Je suis en train de lire le bouquin de Tolle, sur l'instant présent (merci Johnny btw:-). Comprends pas tout...et il va me falloir un bon nombre de relectures pour capter. J'aime bien l'idée que le sevrage est l'occasion d'expérimenter tout un tas de moyens de penser autrement et de revenir vers l'essentiel. Bon week end  
Presque 4 mois de sevrage. Je m'approche de mon record. Suivant les conseils de John Warsen, je pratique le bouquin de Tołle sur le moment présent. Bon y a des trucs qui m'interesse moins dans ce bouquin, mais sur les techniques pour re investir le present et fixer l'instant, c'est tres bien.. Je commence à percevoir la petite musique du bonheur subtil. Ce que certains appellent les bonheurs simples.Pour ce qui est de ces anciens travers, porno, branlette etc...j'ai parfois de breve tentation. Mais l'ego est bien identifié et lorqu'il se pointe c'est avec ses gros sabots...s'en est presque risible ce manque de subtilités. Cela dit, la fracture est toujours presente et je resterai assis sur un volcan en sommeil encore un bon bout de temps. Ce que j'ai vu et fait resteront gravés au font de ma memoire. Ca n'empêche pas de vivre et de marcher dans le désert en bonne compagnie. La vie continue, amicalement....
Pages : 1 2 3 4
URLs de référence