Dépendance sexuelle

Version complète : Je déclare la guerre à ma MB
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Je ne sais pas si le fait d'ouvrir deux sujets sur mon histoire est très correct sur le site. Si cela ne l'est pas, je ne serai pas vexé si vous me le dites. Je fais cela car je pense que cela va m'aider à poursuivre ce combat contre moi même ou contre ce démon qui m' habite et qui m'use de jour en jour. Je veux le vaincre...1) Mon histoire. J'ai 50 ans et cela fait plus de 30 ans que je pratique la MB. Cela a commencé sur des revues puis petit à petit, mon imaginaire et mes fantasmes prenaient de plus en plus de place dans ma vie. Alors je me MB pour les faire vivre. Le temps passant, j'ai tenté de vivre des expériences avec des femmes en les payant, puis des travestis puis des hommes (moi étant déguisé en femme). Quoi que très peu nombreuses, ces expériences nourrissaient mon imaginaire et mes plaisirs solitaires.  Quand le net est arrivé, petit à petit, les revues ont laissé place aux images visionnées sur les sites de plus en plus salaces. Je me suis alors laissé dévorer de l'intérieur par ce démon. Je pratique la MB jusqu'à deux à trois fois par jour. Ma vie privée s'en ai fait sentir. Ma vie de couple devient complètement polluée. Je me suis séparé de ma première femme puis de ma deuxième. J'ai sauvé ma vie professionnelle mais pas ma vie de couple. Aujourd'hui, j'ai trouvé une compagne qui connaît ma dépendance et qui veut m'aider à lutter, alors je dois être plus fort que ma MB et sauver ma vie. Il n'est pas trop tard et je veux vivre et devenir libre.   
Jour 0 : 31 décembre 2012

C'était le nouvel an et je me retrouvais seul. J'ai décidé de partir à l'océan. J'ai marché pendant 4 heures le long de la plage. j'ai crié, tapé sur des bassines échouées, serré dans mes bras les pins qui longeaient la plage , puis je suis rentré chez moi. Et là je me suis MB.  jour 1 : 7 janvier 2013

8 jours après. j'ai retrouvé ma compagne et j'ai eu envie de la serrer dans mes bras. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais j'ai eu envie de me déclarer la guerre à moi même et à ma MB. J'ai décidé de revenir sur le site d'Orroz que j'avais déjà consulté il y a 3 ans. Je me suis dit "cette fois, tu vas te bouger les f... pour vaincre"... J'ai décidé de compter les heures sans MB.

 jour 3 : 9 janvier 2013

voilà deux jours que je ne me suis pas MB, cela fait au moins 1an que cela ne m'est pas arrivé et lorsque je ne pratiquais pas la MB, c'est que je ne pouvais pas. Je suis heureux d'avoir tenu au moins deux jours sans. Ce soir j'ai failli aller voir des images mais j'ai fumé une clope et je suis venu écrire. Je ne me MB pas ce soir. J'ai donc 3 jours de victoire.. C'est très peu. J'en suis conscient. Ce n'est qu'une microscopique victoire ... ce soir.

 Salut à toi, Bravo pour ce parcours, et dis toi bien que chaque jour est une victoire en soit, même minuscule qu'elle peut être. Il faut affronter le mal au jour le jour, mais en règle général, l'erreur est de vouloir trop compter, de se fixer sur le compteur, c'est une faute car chaque journée est différente avec son lot de bonnes et mauvaises choses. Tu as eu le bon réflexe l'autre soir lorsque tu as en envie de te masturber, tu es venu sur ce forum pour écrire, et ça c'est la bonne attitude à avoir en cas de crise. Continue sur cette voie et je te souhaite bon courage pour la suite. 
tu peux ouvrir autant de topics que tu veux, pourvu que tu reste correct dans tes propos, c'est à dire sans vulgarité ni détails scabreux, on peut parler de tout mais dans un esprit positif, dans le but d'en sortir, non de s'y complaire, et voilà !
  jour 4 : jeudi 10 janvier.Merci Julien. Je vois que toit aussi tu es au 3ème jour. Bravo à toi.. Je sais qu'il ne faut pas trop compter et chaque jour est différent. Je tente ce comptage pour au moins une semaine. Ca m'aide. Si j'arrive à passer la première semaine. Je compterai moins après. J'arrêterai de compter les heurs pour compter les jours quand même. Merci Fritz pour ta réponse.Je me sens mieux depuis 3 jours et pour moi c'est une petite victoire,mais une vraie victoire. Aujourd'hui, je suis seul chez moi et je n'ai pas succombé (en tout cas à l'heure qu'il est). D'habitude, dès que je suis seul chez moi, la première chose que je fais est de me MB. La journée n'est pas fini ...  
Jour 5 : Je sens en moi, à plusieurs moments de la journée, l'appel de cette foutue MB qui me démange. C'est difficile de résister. J' y arrive encore en me disant mentalement que si je craque, je vais le regretter 10 secondes après .... mais c'est dur dur ... On tiens...

 

jours 6 :

Ce matin, difficile. Je me suis embrouillé avec ma compagne et je suis  resté seul. J'ai tenté de me MB puis j'ai de suite arrêté en pensant à l'après MB. J'ai tenu mais au bord du gouffre. une jambe dans le vide et me suis rééquilibré.. Je sens ce manque, ce vide que représente l'absence de masturbation. Mais je me dis que je vais y gagner en équilibre plus tard. Il parait que c'est la première semaine qui est la plus difficile, non ?  

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 C'est comme le décollage d'une fusée, le plus dur est de s'arracher à l'attraction terrestre; plus on s'élève moins il faut d'efforts, seulement corriger la trajectoire pour ne pas dévier de la route. après quelques semaines, on oublie les tentations pendant des périodes de plus en plus longues. Les tentations sont parfois violentes, mais tellement fragiles, elles sont simples à surmonter. Elles nous font croire qu'elles sont insurmontables et nous les croyons. C'est de l'autosuggestion négative encore une fois, une funeste erreur d'appréciation. Il suffit d'un très léger effort pour les oublier si on les voit dès leur apparition, c'est à dire en pensée, avant que l'énergie physique ne se déplace dans le corps. Si on est trop tolérant avec le fantasme, il nous conduit à la rechute; il faut le remplacer dans le 1/4 de seconde où il apparaît. Il peut être utile de réduire voire supprimer, les protéines animales surtout la viande, les charcuteries, etc. qui poussent à l'éjaculation. Et de réduire aussi la quantité calorique, puisqu'il n'y a pas à reconstituer des réserves du fait de l'épargne énergétique... Je suis persuadé que les rechuteurs à répétition ne le font pas. Les efforts doivent se concentrer en amont, surtout sur l'hygiène de vie, si celle-ci n'est pas bonne, il est inutile de prétendre se contrôler. La volonté pure ne marche pas contre les besoins du métabolisme, il faut d'abord régler celui-ci minutieusement...

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Salut fredetsacam, pour moi c'est les 10 premiers jours après une rechute qui sont généralement les plus durs. Quand je rechutais beaucoup, je sentais que j'avais un pic de manque après 10 jours et après je commençais à y penser moins. Ce qui m'a aidé à commencer un sevrage long, c'est de me promettre de venir ici tous les lundis dire comment ça se passe quoiqu'il arrive. Je faisais ça sur le post "freedom week 2". Je m'étais aussi promis de venir dire quand les choses n'allaient pas. La plupart du temps c'est surtout le fait de parler des choses qui m'a aidé et les encouragements que j'ai reçus plutôt que les conseils que j'ai pu recevoir, bien que ça m'a aussi aidé, évidemment. Ce qui compte le plus c'est d'être honnête avec moi-même en parlant ici, mais c'est pas évident et c'est jamais gagné. Ce qui m'a aidé c'est aussi de ne jamais me laisser aller à des fantasmes dans les premiers jours. Les fantasmes commencent tous seuls, parfois toutes les 10 secondes, mais j'essayais d'en sortir le plus vite possible, en 1/4 de seconde, comme le dit fritzecat. A ce sujet tu peux aussi chercher le post de MILOU sur "le labyrinthe" dans sa page de sevrage. Je me disais que je ne voulais pas rechuter, je voulaisi éviter ça à tout prix, alors si je me laissais aller à un fantasme je ne ferai que de rendre les choses plus difficiles. Evidemment ça n'a pas toujours marché, rien n'est parfait. Mais c'est ce qui m'a aidé à m'améliorer. Sinon, je crois aussi au pouvoir du rituel. Développer des nouvelles habitudes qui sont associées à mon sevrage me permet de décider de me mettre dans un nouvel état d'esprit. J'ai remarqué que je ne peux pas me baser là dessus uniquement, mais ça aide un peu. J'ai par exemple un livre de "méditations" que j'ai acheté aux états unis, avec sur chaque page une réflexion pour un jour de l'année. C'est fait spécialement pour la dépendance sexuelle. J'essaye de lire la page du jour chaque matin et souvent j'y trouve de très bonnes idées. C'est aussi en rapport avec les 12 étapes des DASA. Faire un peu de sport régulièrement m'aidait aussi. Pendant un moment je voulais en faire toujours plus pour aller mieux mais je me suis rendu compte que chez moi ça n'est pas tellement la quantité qui compte mais le rituel, le fait de développer une nouvelle habitude et aussi de matérialiser mes efforts. Je n'ai pas remarqué de corrélation par rapport à mon alimentation, j'ai continué à manger comme avant, mais je crois que d'améliorer son hygiène de vie est une très bonne chose pour se mettre dans le bon état d'esprit aussi. Et sinon en terme de biologie chez moi, j'ai remarqué évidemment que j'avais plus de pulsions quand "mes réservoirs étaient pleins" . Il y a bien un effet biologique. J'ai l'impression que quand on se masturbe beaucoup on encourage la production de sperme pour qu'on puisse éjaculer au moins une fois par jour. Mais en sevrage le corps s'habitue et ralentit la production. Mais ça peut prendre un petit temps, quelques jours voire une semaine chez moi pendant laquelle je sens que le réservoir est plein et que les pulsions sont plus fortes. Mais finalement les choses s'ajustent et le corps métabolise le sperme et le réservoir se vide sans que j'ai besoin de me masturber. Au final je peux n'avoir aucune éjaculation pendant plus d'un mois sans que ça ne pose aucun problème. Tout se stabilise si je ne rechute pas. Mais après j'ai des moments difficiles émotionnellement, ou par rapport au stress et à mes problèmes de procrastination au boulot par exemple. Et là les fantasmes reviennent avec le stress et les émotions, et la production redémarre. Parfois c'est même douloureux, bien que pas absolument insupportable (mais j'ai toujours une petite voix dans ma tête qui me dit le contraire et qui me dit que je DOIS soulager cette douleur...). Mais ça finit toujours par passer si je ne me masturbe pas. Parfois j'ai des éjaculations nocturnes dans ces moments là, et parfois pas.Et sinon, cette sensation d'avoir un vide qui correspond au manque de masturbation, je me reconnais tout à fait là dedans. C'est comme un vertige ou une peur à l'intérieur du corps. Je crois que dans toutes les dépendances on ressent ce vide. Je pense que ce vide a des raisons émotionnelles, et qu'il existe déjà avant la dépendance, mais qu'on développe justement une dépendance pour ne plus avoir à le voir. Pour moi, toute la guérison de la dépendance se fait autour de ce vide, comment le gérer quand il est là (en parler etc...), comprendre d'où il vient , oser regarder dedans etc...  Chez moi ce vide est relié à l'impression que personne ne m'aime, à la solitude etc... Par exemple, je n'aime pas me sentir totalement seul, mais en même temps je n'aime pas les relations sociales, parce que je me crois toujours jugé, ou bien je ne suis jamais à l'aise. Et au lieu de comprendre que je dois quand même faire le pas et aller voir des gens pour résoudre ce problème de solitude, je préfère évidemment me masturber, et m'en servir d'anesthésiant pour ne plus ressentir ce vide. Résultat je ne ressent plus le vide, je n'ai plus besoin d'aller voir des gens, donc je ne vais pas les voir, je perds les habitudes des relations sociales, je me sens encore plus isolé, j'ai encore plus l'impression que personne ne m'aime et j'entretiens le cercle vicieux. Mais si j'ose voir ce vide, je remarque qu'il correspond à des besoins réels, et je peux commencer à comprendre de quoi j'ai vraiment besoin dans la réalité, par exemple dans ce cas d'aller voir des gens. Ou bien de remarquer l'amour qu'ils ont déjà pour moi et que je n'arrive pas à voir etc...Avec le temps j'apprends que je peux rester avec cette sensation de vide et que je n'ai pas besoin de la fuir et de la cacher grace à ma dépendance. En fait cette sensation de vide, aussi difficile qu'elle puisse être, j'ai l'impression qu'elle contient de informations utiles. Parfois ce sont des peurs irrationnelles, comme des peurs d'enfant. C'est très souvent ça. Et là, quand j'écoute ces sensations, je peux me réconforter intérieurement au lieu d'oublier le problème par a masturbation. En général, ma première réponse est souvent de me punir de ressentir ces sensations, ou bien j'essaye de les rejeter le plus loin possible, ou bien je suis désespéré d'encore ressentir ces choses. Ce sont les réactions que j'ai par habitude, que j'ai peut être apprises de mes parents. Mais je remarque que ce qui m'aide vraiment c'est d'avoir de la compassion pour moi-même, d'avoir de la compréhension pour mes propres sensations. C'est quelque chose que je ne faisais pas avant et que je dois apprendre progressivement. J'ai l'impression que l'écoute de ce vide est au coeur de la guérison, au moins au début, parce que personnellement je me considère qu'au début de la guérison.
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